Inutile de se le cacher, comme un bon mouton, j'ai moins aimé ce film que les deux premiers, mais pas de quoi crier au scandale. On retrouve toujours l'humour habituel auquel nous a habitué Robert Zemeckis, avec des répliques toujours aussi cultes, des grands moments, comme le Michael Jackson in the saloon, toujours aussi présents et j'en passe. On retrouve ici Marty et le Doc dans le passé de 1885, au far-west, là ou l'ami Doc est devenu maréchal-ferrand depuis 8 mois comme on l'avait appris précédemment. Comme pour le deuxième opus, le troisième commence là où le précédent s'est fini, mais ici, pas de chevauchée entre les époques et entre les films, c'est là où celui-ci se démarque un petit peu. On est toujours passionnés par l'histoire et le côté épique-aventure, directe lignée des Indiana Jones, est toujours aussi présent. Les seules choses qui empiètent un peu là-dessus dont, premièrement, la romance de Doc, mettant un grand coup de pied au rythme diabolique du film, à l'image de sa scène finale, mythique, plein de tension, de vitesse et de suspense. Deuxièmement, le scénario prend des facilités auxquelles on ne nous avait pas habitués. On cherche une solution pour repartir, on ne sait pas, on ne sait pas et POUF, le train qui passe alors qu'il y'en a un tous les quatre jours, comme par hasard. Dirons-nous que sans ça, pas de films, donc c'est un moindre mal qui ne montre juste qu'une légère baisse de régime dans ce à quoi nous avons été habitués. Tout reste néanmoins aussi bon. Je ne déplore même pas l'happy end, comme à mon habitude, car cela se veut dans la directe continuité de l'état d'esprit et de l'ambiance de la saga. De plus, j'adhère complètement au message donné, sur le fait de tirer des leçons des erreurs passées pour construire au mieux son avenir (qui n'y adhère pas ceci dit). Voilà, une saga mythique, à dévorer malgré les très légers défauts sur la fin. Merci Robert, d'avoir apporté ta patte au cinéma de science-fiction/aventure.