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4 critiques
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4,5
Publiée le 28 octobre 2024
Arthur a le don de ressentir le vide de la terre dans laquelle se trouvent les trésors des tombes étrusques de la même manière qu’il ressent le vide qu’a laissé en lui le souvenir de son amour perdu, Beniamina. Alors ce don, il le met au service d’une bande de joyeux malfrats. C’est joyeux, tendre et poétique. On se met à rêver à un monde merveilleux palpitant sous nos pieds.
Je suis partagée. Il s’agit d’un côté d’un film poétique et beau, avec un fil rouge plus qu’explicite (le fil rouge étant littéralement le fil d’un tricot rouge) et en même temps il me semble parfois emmêlé, confus. Au point que je finisse par me demander si cela était volontaire - voulu pour participer à son caractère onirique - ou simplement incontrôlé? C’est parce que je penche pour la seconde option que je lui mets 3 plutôt que 2.
Une histoire de pilleur de tombes en Italie, thématique originale d autant que le parcours du héros est lui même en recherche du sens de sa vie. C est aussi un drame social qui est illustré. Un peu long.
ils sont affreux, sales et méchants ces pilleurs de tombes que filmé la réalisatrice italienne qui semble plutôt loucher du côté de fellini. en vain, ses personnages nous sont distants et froids. malgré de jolis moments qui nous rappellent les précédents films de la réalisatrice, c est ici l ennui qui l emporte sur la poésie.
Outre son sujet de fond, avec pour conséquence l'archéologie sauvage pour l'argent, ce scénario se disperse, avec de nombreuses scènes hors contexte. Un environnement absurde, une horde de personnages inutiles et d'autres en roue libre qui lassent vite. On se demande jusqu'où tout ça va nous mener avec un tel angle choisit... jusqu'à un film chimérique et le sentiment de se moquer du spectateur!
Quatrième long-métrage de la cinéaste italienne Alice Rohrwacher, La Chimère nous fait suivre le parcours dans les années 80 d’Arthur (incarné par l’acteur britannique Josh O’Connor), maestro au sein d’un groupe de « tombolari », des petits voyous de la campagne spécialisés dans le pillage de tombes étrusques. Mais Arthur n’est pas fait du même bois que ses camarades, joyeux lascars sans grandes ambitions. Mystérieux, charismatique et spectral, il semble lié à ce royaume sous-terrain des morts par d’étranges connexions. À travers ce film à l’atmosphère à la fois insaisissable et foisonnante, Alice Rohrwacher nous raconte beaucoup de son Italie natale, en particulier sur les rapports pervers que le pays entretient avec son propre passé. Magnétique.
Des scènes originales sans doute et le sujet pas banale. A part l'acteur principale qui tient le filmet une Isabelle Rossellini acceptable, très mal joué. Le tout un peu trop pretentieux, cliché, et trop long. De l'ennui, finalement.
Arthur, un mystérieux Anglais libéré de prison, retrouve sa bande de potes avec qui il entend couper les ponts. Doté d'un don, de capacités quasi surnaturelles pour son entourage, il s'en sert pour trouver des tombes, dont il pille le contenu avec ses amis. Alors qu'eux pensent surtout à l'argent, Arthur, qui réfléchit un peu plus à la signification de ses actes, est à la recherche de quelque chose de plus profond, un amour disparu, une chimère sentimentale. "La chimera" raconte l'errance de cet homme qui traîne son spleen partout avec lui, une existence fantomatique, un voyage entre les vivants et les morts, entre le passé et un avenir incertain que notre héros n'arrive pas à accepter. C'est à la fois onirique, poétique, métaphorique et nostalgique. J'ai bien aimé le mélange entre réalisme magique et le côté plus concret de l'histoire avec ces découvertes finalement peu nombreuses même si elles sont surtout là pour le symbole. Bref, un bon film avec une bande-son particulièrement bien choisie.
« La chimère » (2023) de la réalisatrice italienne Alice Rohrwacher est le dernier volet d'une trilogie sur la vie campagnarde. Arthur (Josh O'Connor) sort de prison et retrouve une équipe de branquignols « tombalori » qui grâce à ses talents de médium tel celui d’un sourcier, pillent des tombes étrusques et alimentent le marché noir des antiquités. Arthur rend visite à Flora (Isabella Rossellini), une ancienne chanteuse d'opéra dont il a aimé une des filles décédée et qui vit dans une grande maison délabrée et est harcelée et pillée par ses autres filles et petites filles… Cette femme donne des cours de chant à une jeune femme spoiler: qui a 2 enfants qu’elle cache (pour qu’elle raison ?) et qui est utilisée comme femme de ménage. Et Arthur d’être enseveli dans une tombe où il retrouvera un fil d’Ariane rouge qui lui permettra de retrouver son ancien amour.
Un film auquel je n’ai strictement rien compris avec toutes ces histoires emmêlées… et qui copie lourdement une scène de Roma-Fellini où on voit après l’ouverture d’une salle à la lumière du jour, les peintures de ses fresques s’effacer progressivement. Un film dont la facture est pour moi très moyenne… et il est clair que je ne chercherai pas à voir les 2 autres films de cette trilogie. A éviter !
Ce film est difficile mais extrêmement original et important. Il parle autant d'archéologie que de l'Italie contemporaine et du rapport au passé, personnel, historique, sensible. Je retournerai le voir dès que possible
Oulala! Quand je vois les notes des spectateurs et les critiques presse, je me dis que je suis complétement passé à côté de ce film et de la poésie qui en découle. Le personnage principal cherche un amour perdu tout en mettant en oeuvre son don pour retrouver des vestiges enfouis avec une belle équipe de bras cassés. Tout cela m'a semblé d'un ennui abyssal et je suis sorti lessivé de cette oeuvre de 130 minutes ( j'ai tenu à aller jusqu'au bout quand même). J'osais espérer un rebondissement final, mais bon, on repassera. Un film à vite oublier.
Waouh, quel voyage ! Dans le temps, dans l’espace, dans l’amitié, dans l’amour, dans l’imaginaire, dans la culture, dans... la chimère. Dès les premières secondes de projection, ce type puant dans un compartiment est devenu mon pote. Alors, qu’il ait un don et que finalement, il renonce à s’en servir, ça fait partie de l’ordre des choses. Dans notre bande, on laisse depuis toujours les âmes profiter tranquillement de l’éternité. Mon seul regret est que la scène de fin m’ait laissé sur ma faim. Mais cela ne suffira pas à modérer mon enthousiasme : j'ai adoré !
CINEMA Film qui m'a semblé fort intéressant selon les commentaires d'Alice Rohrwacher, mais auquel je suis resté insensible tant les problèmes auxquels est confronté le personnage m'ont paru abstraits et insaisissables.
Viva Alice avec son imaginaire d'autre époque qui manque bcp ai cinéma d'aujourd'hui. Son cinéma c'est toujours de l'air fraîche dans un monde du cinéma souvent trop égocentrique et caricaturale .
Que sommes-nous pas des ombres de chimères ? Qui n'est pas soumis à un destin chimérique ? Autant de dieux que de rêves d'immortalité. Autant d'amours déçus ou disparus que d'espoirs éternels. Ce film retrace une recherche effrénée qui se faufile derrière les affres d'une vie banalisée par la piètre condition humaine et ce qui la motive en apparence : argent, reconnaissance, amour. Derrière ce destin commun, il y a le délire de nos inconscients et ce qu'ils provoquent en nous d'irréversabilité...