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    La Chimère
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    Maurice Colonne
    Maurice Colonne

    9 abonnés 177 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2024
    Le retour du cinéma italien comme véhicule de mythologies. Entre réalisme social et onirismes, on suit les errances de ce grand Maulnes expatrié dégingandé à la recherche d’un souvenir. C’est formellement cru, mais remarquablement réalisé et puis ça parle italien.
    Hervé L
    Hervé L

    69 abonnés 620 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 décembre 2023
    Long ennuyeux ce film tourne en rond et le scénario confus erre sans but comme ces pilleurs de tombes sans scrupules qui brisent les œuvres d'art pour mieux les écouler. Notre siècle de cupidité finira par détruire toute beauté c'est triste
    Jylg
    Jylg

    41 abonnés 350 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 décembre 2023
    J'ai pas du tout aimé cette histoire improbable de la recherche du prochain ou du passé . Les acteurs cabotinent. Seuls les décors trouvent grâce a mes yeux.. non vraiment, pas terrible...
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    75 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 décembre 2023
          Un film formidablement original -qui certes part un peu dans tous les sens, manipule un peu trop de personnages, mais qui fait de cette jeune femme de père allemand, Alice Rohrwacher, la digne héritière de Fellini dont on retrouve les trognes picaresques et les vamps obèses... et qui renoue avec cette italianité du cinéma des années 60, devenu maintenant tellement impersonnel!
          Cela se passe sur les bords de la mer Tyrrhénienne, un paysage dévasté par une industrialisation anarchique et un rivage où le sable est pollué par le mazout, mais dont le sous-sol est truffé de tombes étrusques.. 
        Arthur (Josh O'Connor, excellent à traduire la complexité du personnage -âme tourmentée, colérique, irrésolue) vient de sortir de prison. C'est l'hiver et il ne porte qu'un pauvre costume d'été; il rejoint son village, enfin celui qu'il a adopté puisqu'il est anglais et ne parle même pas très bien l'italien, où il vit dans une sorte de cage à poules, et il va tout de suite voir Flora (Isabelle Rossellini.... vieille dame maintenant...), spoiler: la mère de son grand amour, Beniamina, disparue -morte sans doute-
    Flora vit dans une masure qui fut sans doute une belle demeure noble, où il pleut de partout et où des restes de fresques apparaissent sur des murs qui s'écroulent. Elle esclavagise Italia (Carol Duarte, pleine d'une vitalité réjouissante) qui lui sert de bonne sous couvert de prendre des cours de chant. spoiler: Il est vrai qu'elle dissimule ses deux enfants, cette coquine d'Italia...

          Il y a quelque chose entre ces deux là, Arthur et Flora, spoiler: l'amour commun de Beniamina sans doute.

          Mais Arthur a d'autres amis, moins reluisants ceux là. C'est qu'il a un don, Arthur. spoiler: Muni ou non d'une baguette de coudrier, il est capable de détecter les vides dans le sol. Et un vide: ça veut dire une tombe étrusque
    . Cette bande de bras cassés, les tombaroli, vit de cela; c'est là qu'on retrouve toute la virtuosité du cinéma italien des grandes années, pour magnifier les pouilleux,  les marginaux, les rêveurs.... car s'ils vivotent en revendant de jolies poteries d'animaux trouvées dans les tombes, il rêvent tous de la découverte de l'oeuvre d'art ultime qui les ferait milliardaires...  spoiler: sans même penser que, au dessus d'eux, il y a des critiques d'art, des amateurs d'art de la plus haute société qui feraient main basse sur leur trouvaille. La jolie  Alba Rohrwacher, la petite soeur, interprète Frida, une de ces escroques de haut vol.

            Vous voyez, c'est une magnifique idée de départ, mais qui emprunte toutes sortes de chemins de traverse; de la poésie, de l'onirisme; des chansons, des bals, des fêtes, des matrones girondes aussi peu honnêtes que leurs compagnons, des paysages qui passent du sublime au sordide. Et Arthur, tellement seul, désemparé...

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    Valerie Camy
    Valerie Camy

    1 abonné 41 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 décembre 2023
    Beau film poétique et foutraque ...on suit ces personnages dans leur dialogue interrompu avec les fantômes de leur passé et des temps révolus .
    Très bon montage avec différents formats de pellicule.
    Vassili A.
    Vassili A.

    32 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2023
    Qui est donc ce garçon dans le train ? Le vendeur à la sauvette ne s'y trompe pas en reconnaissant l'odeur de quelqu'un qui sort de prison;
    C'est lui l'âme de la bande de Tomboroli, pilleurs de tombes étrusques, dans ce pays ou le passé est la propriété de l'Etat.
    D'où lui vient ce don étrange de détecter le vide d'entrée des tombes ? On dirait un sourcier qui passe avec sa baguette.
    Il ne reste plus qu'à revendre ces trouvailles dérobées à l'éternité aux marchands d'antiquités clandestins pour une poignée de lires, et ils se chargeront d'"estimer l'inestimable".
    Tout ne saura leur appartenir et la plus belle pièce restera enfouie dans les sables des temps.
    Se laisser envoûter par le passé pour oublier le présent...
    Même quand quelqu'un chante faux dans la vieille demeure qui tombe en ruine dans cette Italie des années 80, cela sonne juste. Pas de fausse note dans ce film, pas une seule...
    nicole Wacrenier
    nicole Wacrenier

    9 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 décembre 2023
    "La chimère" d'Alice Rohrwacher (2023) est un film très poétique, une sorte de fable mythologique où le funèbre et le profane rejoignent le lumineux et le sacré. Il parle de tombes très anciennes sur un rivage de l'Adriatique et de profanations modernes, à des fins commerciales. Le fil rouge de l'histoire est un fil très visible, de laine rouge. Il est celui d'une robe multicolore qui se détricote, celle de la jeune et jolie Beniamina, Eurydice évidemment. Le héros, amoureux endeuillé, est anglais et archéologue, Arthur-Orphée, triste, différent. Il possède un don, celui de voir l'invisible sous la terre, d'être relié aux poètes qui y créèrent de si belles fresques et aux âmes défuntes protégées par leur "trousseau funéraire", c'est-à-dire de beaux objets, poteries, animaux, suscitant la convoitise des" tombaroli" ou pilleurs de tombes. Le film nous fait ainsi passer insensiblement de la surface aux profondeurs, du réel souvent drôle, souvent inquiétant aux rêves ou aux songes indéfinissables. Un voyage en train et je ne sais plus où est la réalité, où est le surnaturel. Impression soudaine d'être dans "Un soir un train" le film de Delvaux. La force de "La chimère", c'est qu'à la surface de cette terre italienne, il y a des êtres épatants faits de chair et de charme : Isabella Rossellini en vieille dame bienveillante et malicieuse, ne voulant pas croire en la mort de sa fille Beniamina, entourée d'autres méchantes filles, comme dans un conte. Italia, la fausse-vraie domestique, incarnée par la géniale actrice brésilienne, Carol Duarte. Je l'adore, à la vie à la mort. Elle est l'amoureuse sur terre. Boucles brunes et grands yeux noirs, elle est mutine et drôle. Lorsque le film subit une petite baisse de régime, après le premier tiers, elle est celle qui en se métamorphosant et en dansant, le fait repartir et briller. Elle est aussi celle qui voit la pollution de la mer par les usines et refuse la profanation des tombes qui ne sont pas faites "pour voir les yeux des humains." Effectivement les oiseaux peints sur les parois s'effaceront aussitôt à la lumière du jour, comme dans " Roma" de Fellini. Sur cette terre, il y a aussi d'autres passeurs du profane au sacré, d'autres passeurs de poésie, les chanteurs de musique populaire, les troubadours, racontant les péripéties du héros. La musique est essentielle, comme l'Orfeo de Monteverdi. Je ne raconterai pas la fin, les fins, très belles mais Orphée retrouvera le fil rouge d'Eurydice.
    JUJUBE20
    JUJUBE20

    25 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2023
    Arthur a perdu sa Beniamina, autant dire qu'Orphee a perdu son Eurydice et qu'on ignore s'il la retrouvera ou non cette fois... Film qui tire vers du Fellini famélique (la fresque qui perd ses couleurs est une référence directe à la scène de la construction du métro à Rome) ou du Pasolini moins pervers (mais avec une bande de joyeux ragazzi anars). L'histoire vagabonde à l'image de son héros, épileptique pourvu d'un don prémonitoire (à l'image du poète encore une fois), qui semble perpétuellement hébété devant les lieux et les événements qu'il découvre... Récit mythologique avec des sœurs issues de Cendrillon, une mère indigne, une employée élève au grand cœur, des méchants de western, le film bénéficie d'une image superbe, de scènes très réussies, d'une bande son exceptionnelle et diverse, d'un thème transversal original (le pillage de sites étrusques...) - son climat vaut plus que son climax. Pour les amateurs des rêveries d'un promeneur non solitaire, mais à part des autres, amoureux éperdu et tendu vers un destin qu'il semble toujours subir et jamais choisir, à l'image du Kairos des mythes grecs.
    bobbill
    bobbill

    1 abonné 29 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 décembre 2023
    Beaucoup moins intéressant que ne laisse penser l'emballement critique. Sur le papier tout est chouette, mais les ellipses et actions sont trop disparates pour construire un film attachant. Exception faites de la conclusion, mais franche le t on a l'impression de voir une. Pub Gucci pop fashion.
    Anneclaire
    Anneclaire

    1 abonné 29 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 décembre 2023
    Il est très rare que je quitte un film avant la fin, mais là je n'ai pas tenu.
    C'est amateur et, peut être involontairement, burlesque. Tout m'a semblé, laid et bricolé.
    Je ne comprends pas les prix obtenus, mais c'est juste mon avis.
    Yves G.
    Yves G.

    1 433 abonnés 3 457 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 décembre 2023
    Un Anglais prénommé Arthur (Josh O'Connor, le jeune prince Charles de "The Crown") sort de prison et revient en Toscane sur les traces de Beniamina son amour défunte. Arthur possède un don hors du commun qui permet à la bande de voyous avec qui il s'est acoquiné de localiser des tombes étrusques enfouies et d'écouler en contrebande les œuvres d'art qui y étaient ensevelies.

    Alice Rohrwacher est, comme son nom ne l'indique pas (son père, violoniste allemand, épousa une enseignante italienne et devint apiculteur en Ombrie), une réalisatrice italienne. Ses trois précédents films - "Corpo celeste" (2011), "Les Merveilles" (2014), "Heureux comme Lazzaro" (2018) - lui valent le titre écrasant d'étoile montante du cinéma transalpin.

    Alice Rohrwacher a un style bien à elle, quelque part entre le néo-réalisme italien, l'onirisme fellinien et le réalisme magique latino-américain. "La Chimère" en est l'exemple le plus abouti. Film intemporel, censé se dérouler dans les 80ies, mais qui aurait aussi bien pu se dérouler quarante ans plus tard ou plus tôt ("Heureux comme Lazzaro" jouait déjà sur cette indétermination), il suit un scénario très lâche, sans grand enjeu, qui constitue tout au plus un prétexte pour raconter les pérégrinations de son héros.

    Josh O'Connor, sexy en diable, y interprète un Anglais perché, doté d'un don dont il ne sait que faire, débarqué en Italie on ne sait comment. Son chemin croise celui d'une vieille aristocrate  qui refuse d'accepter le décès de sa fille et sur laquelle ses autres filles veillent dans un brouhaha joyeux. Dans un palais décati, cette douairière, majestueusement interprétée par Isabella Rossellini, donne des cours de chant à une jeune femme prénommée Italia (Carol Duarte). Comme dans tous les films d'Alice Rohrwacher, sa sœur aînée, Alba, fait une apparition, dans le rôle d'une trafiquante d'oeuvres d'art.

    "La Chimère" est un peu trop foutraque à mon goût. Et beaucoup trop long. Il aurait pu, sans préjudice, être écourté d'une bonne demi-heure. Ses deux heures et dix minutes sont inutilement diluées, même si sa dernière scène, référence transparente à la catabase (!) d'Orphée et d'Euridyce, est sublimement poétique.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    173 abonnés 1 128 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 décembre 2023
    De retour dans son petit village italien un anglais retrouve ses amis pilleurs de tombes Étrusques qu'il aide avec son don lui permettant de ressentir le vide. Un vide dont le spectateur a un peu l'impression de parcourir la diagonale en regardant ce film étrange mêlant le Prince Charles (de la série The Crown) à une histoire diluée certes originale mais sans grand intérêt. La Chimère c'est comme si Fellini s'était mis à "l'arte povera" et était devenu fade et famélique.
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    57 abonnés 197 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 décembre 2023
    Même si le récit est quelque peu tortueux et qu'il faut parfois s'accrocher pour comprendre ce qu'il se joue à l'écran et adhérer à cet univers fantasque et décalé, l'on finit par être subjugué par la réalisation constamment inventive, par la poésie que dégage le film et par le magnétisme de l'acteur principal, le Prince Charles de la série The Crown une nouvelle fois épatant et grâce auquel l'on retrouve un peu de la magie du précédent long métrage de la réalisatrice, Heureux comme Lazzaro, que j'avais néanmoins préféré.

    C'est un film qui met à l'honneur un mode de vie basée sur l'idée de communauté (de pilleurs, de femmes...), de marginalité, un film sur la difficulté à trouver sa place, qui parvient à rendre beau et poétique tout ce qu'il filme, même le plus rudimentaire, dont cette idée géniale de fil rouge, qui n'aura jamais aussi bien porté son nom.

    C'est un film qui a tout pour dérouter tant il n'hésite jamais à s'aventurer sur du hors piste et tant chaque nouvelle scène apporte son lot de surprises mais petit à petit, sans être tout à fait pleinement convaincant, il parvient à former un bloc cohérent et finalement assez puissant.

    Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    197 abonnés 394 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 décembre 2023
    Grand bonheur. Le cinéma italien renait enfin. Mise en scène élaborée, libre, sans repères temporels. On ne sait jamais si nous sommes après la guerre, dans les années soixante ou dans les années 80. Les acteurs sont tous extraordinaires. Isabella Rossellini est juste grandiose en vieille mère mal aimée. "La Chimère" est une œuvre poétique et politique forte sur la beauté et les forces du Bien face aux puissances du Mal.
    Pierre P
    Pierre P

    8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 décembre 2023
    Un chef d'œuvre , une nouvelle nouvelle vague d'une maîtrise rare. Tant niveau scénario qu'audace de réalisation.
    La photo malgré les difficultés à normalement mixer différentes formats de pellicule reste sublime.
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