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Corto Cristofoli
1 critique
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4,0
Publiée le 10 décembre 2023
Le film est beau, les personnages sont attachants et très bien joué. Attention il peut être un peu long et ne pas plaire à tous mais c un beau poème que nous révèle Alice Rohrwacher.
Sur une histoire qui aurait pu être intéressante, ce n'est qu'une longue suite de fausses bonnes idées de réalisation (plans à l'envers, discours face caméra), de situations pseudo mode et cool (les bêtises insupportables de la chanteuse domestique !, on y parle aussi français, allemand, anglais, ça fait chic), de gros plans sur l'acteur principal qui minaude à souhait. Bref, un film énervant et vain de la Sofia Coppola italienne, dont on peut se passer. Et qu'allait donc faire Isabella Rossellini dans cette galère !
Je n'ai pas du tout réussi à entrer dans cette histoire déglinguée de pilleurs de tombes étrusques. En faisant quelques recherches après la projection, je me suis dit qu'il me manquait sûrement quelques paragraphes d'avertissement pour m'y retrouver dans ce dédale symbolique. Un film qui doit peut-être être vu deux fois...
long, ennuyant, pas intéressant et flemmard. Le chimère n'est qu'un film paumée qui ne sait pas ce qu'il veut être. et qui ne sait pas comment avancer après 30 minutes de film. sa tourne en rond tout ça pour une fin extrêmement décevante
Encore un très beau et grand film d'Alice Rohrwacher, cinéaste brillante qui en 4 longs métrages ne cessent de surprendre les spectateurs. Dans un univers entre néoréalisme et surréalisme issu de l'histoire du cinéma italien, la cinéaste présente dans La Chimère à nouveau des visions de cinéma inoubliable avec des acteurs et actrices encore une fois extraordinaire. Le film est magnifique.
Quand on a beaucoup apprécié les 3 premiers longs métrages d'un réalisateur ou d'une réalisatrice, on tombe de haut lorsque le 4ème s'avère très proche du désastre, tout au moins pour vous. C'est ce qui arrive avec "La chimère" de la réalisatrice italienne Alice Rohrwacher ("Corpo celeste", "Les merveilles" et "Heureux comme Lazzaro"), film qui était en compétition au dernier Festival de Cannes. L'ensemble du film est beaucoup trop long, très confus et difficile à suivre et, à côté de quelques rares scènes qui méritent d'être sauvées, il y a beaucoup trop de scènes inutiles ou trop longues. Il y avait pourtant matière à intéresser les spectateurs avec le clin d'œil à la civilisation étrusque et l'histoire des pilleurs de tombes. Pourquoi rajouter cette histoire d'amour perdu qui n'apporte pas grand chose au film ? En fait, le seul vrai bon côté du film, c'est sa BO, très riche et très variée.
Dans ce film, la réalisatrice italienne dresse le portrait d’une Italie marginale à travers cette bande de pilleurs de tombes étrusques. Le film est bien réalisé et décrit bien l’univers de ces chercheurs de trésors, marginaux et truculents à la recherche de profits pour échapper à la misère. L’utilisation de ces pilleurs par des trafiquants qui finalement les exploitent est également bien rendue. Sur un sujet rarement évoqué au cinéma, ce film est intéressant à découvrir.
J'avoue ne pas avoir réussi à tenir très longtemps devant ce film. Il est intéressant quoique long. Il ne faut pas être fatigué pour le comprendre. L'histoire est intéressante et les interprétations sont remarquables.
Alice Rohrwacher aime les sans-grade, ceux qui vivent en marge et s'arrangent avec l'existence, sans pour autant les idéaliser. C'en est ainsi pour les pilleurs de tombes étrusques dans La Chimère, qui file le parfait amour du réalisme avec la fantasmagorie, dans un univers un peu intemporel et un récit riche en surprises et totalement imprévisible. La référence la plus marquante du film est celle de Fellini et pas seulement pour l'image d'une statue transportée dans les airs, mais sinon, il ne ressemble à rien d'autre qu'aux précédents opus de la réalisatrice italienne. Si Arthur, archéologue de son état, et doué d'un don étonnant, occupe l'écran plus que ses compagnons de "fouilles", La Chimère n'en est pas moins un long-métrage qui aime à montrer la mécanique et la dynamique de groupe, avec des personnages singuliers, plutôt joyeux et dont la morale est proportionnellement indexée aux profits possibles, dans leur activité délictueuse. Nonobstant, Rohrwacher leur voue une tendresse évidente, puisque personne n'est parfait, dans un cinéma qui parvient à la fois à sonner désuet (dans le sens nostalgique et affectueux du terme) et concerné, avec une capacité à l'émerveillement toujours renouvelée, dans la description de paysages et d'individus provinciaux, qui disent pourtant beaucoup de ce qu'est la véritable âme italienne, des Étrusques à aujourd'hui.
Arthur est anglais qui a immigré en Italie où il a rejoint une troupe de joyeux compagnons qui se livrent à une activité professionnelle particulière : pilleurs de tombes Étrusques. Grâce à son don de capter le vide sous terre, il déniche de véritables trésors tout en tentant de garder le lien avec sa femme. En salle le.
spoiler: La Chimera est une œuvre fort poétique mettant en scène le vide intense ressenti par un homme qui ne parvient pas à faire son deuil de son épouse et qui apprend à respecter les âmes avant de rejoindre sa femme. J’ai beaucoup aimé le questionnement posé du respect de ce qui a disparu, de ce qui n’existe plus, mis en dualité avec l’envie très rationnelle de faire fortune et quitter la précarité. Le film souffre de quelques longueurs inutiles compensées par des scènes puissantes et la douce ambiance italienne des années 1990. Josh O’Connor parvient à s’emparer d’un personnage complexe et mélancolique qui m’a ravi.