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    Divertimento
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    4,0
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    210 critiques spectateurs

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    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    151 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2023
    Le 9.3 qui mènne à la baguette le 16ème ?!

    Filmer la musique et les musiciens n’est clairement pas chose aisée, preuve en est la multitude de films qui sonnent faux. Si l’on ajoute la pression d’un scénario tiré d’une histoire vraie, on craint aisément les fausses notes.

    Dès les premières mesures, l’audience ne peut qu’être rassurée par le duo Oulaya Amamra et Lina El Arabi. Elles sont au diapason et sonnent toujours juste !
    La conviction et la ténacité des musiciens et si bien rendue que l’on se surprend à taper du pied sur de la musique classique et on se retient de ne pas imiter les gestes des chefs d’orchestres afin de ne pas gêner les autres spectateurs.
    Superbe bonus (track), Niels Arestrup en mentor exigeant façon Whiplash est juste parfait.

    Divertimento est un film modeste, honnête et au final, un feel good-movie pas mièvre que l’on savoure comme un excellent concert.
    Si la plupart des acteurs sont aussi et avant tout de véritables musiciens, le reste du casting est tout aussi convainquant, double preuve qu’en musique comme pour tout, la ténacité paye.

    Quand la musique est bonne, elle uni les gens de tous milieux et origines et offre une vibration qui peut faire bouger bien des curseurs et pas uniquement ceux d’une console de mixage !

    Marie-Castille Mention-Schaar signe une partition un brin trop classique (forcément me direz-vous…) au niveau des images, avec tout de même de belle montées avec de très beaux plans tournoyants qui suivent la puissance de la musique.
    Quand la passion est l’exigence des parents déteignent sur les enfants, qu’ils soient du 16ème ou du 9.3, le résultat est le même, mais les barrières sociales elles, ne sont pas identiques. Que d’obstacles à franchir de prime abord quand on est une femme, qui plus est issue de l’immigration dans un milieu ultra conservateur et élitiste.
    Sans sortir les violons (uniquement pour les musiciens) le film nous procure un large panel d’émotion et nous fait vibrer à l’image de la musique.
    Didier C
    Didier C

    21 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2022
    Très beau film, qui évite les poncifs et les clichés trop appuyés et parvient à instiller intelligemment des thèmes secondaires bien traités. L’actrice principale est très convaincante. A voir pour passer un très bon moment rempli de très bonne musique.
    Margot1812
    Margot1812

    34 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 janvier 2023
    Un tres beau film, avec des actrices incroyables et Niels Arestrup dans un rôle magique. A découvrir en famille, c'est une belle initiation à la musique classique pour les plus jeunes !
    traversay1
    traversay1

    3 539 abonnés 4 824 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2023
    Tár et Divertimento gagnent les écrans le même jour : hasard ou coïncidence ? Deux portraits de cheffe d'orchestre, l'une établie (et fictive), l'autre en devenir (et inspirée de la réalité). Les ambitions ne sont pas les mêmes et il vaudrait mieux ne pas essayer de les comparer en termes de mise en cène, un domaine dans lequel Divertimento se situe largement en deçà. Bien que programmatique et parfois maladroitement édifiant, le film de Marie-Castille Mention-Schaar fait montre d'une belle énergie et illustre avec une volonté affirmée le chemin à accomplir pour parvenir à ses rêves, en contournant les obstacles sociaux et économiques et, surtout, les préjugés (trop jeune, la cheffe de projet, et trop fille !). Le positif l'emporte largement dans ce film qui a déjà pour lui de nous faire entendre de la "grande" musique, avec une certaine mesure, de façon à laisser l'intrigue se développer sans fausses notes. Divertimento insiste avec raison sur l'importance du collectif, même pour une entreprise individuelle, et l'on apprécie la tendre sororité des deux principales héroïnes. Le film acquiert en tout état de cause une puissance supplémentaire avec le personnage du mentor impitoyable, joué par l'époustouflant Niels Arestrup. Mais la talentueuse Oulaya Amamra et la solaire Lina El Arabi ne sont pas en reste pour nous entraîner dans leur sillage, avec de riches émotions à la clé (de sol).
    Claude WOLFS
    Claude WOLFS

    45 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2023
    Si vous aimez les biopic romancé (Et larmoyant au possible), si vous aimez la musique classique, si vous n'aimez pas la musique classique, si vous aimez la performance d'acteurs (Magnifique Oulaya Amamra littéralement habitée par son rôle et Niels Arestrup en chef d'orchestre admiratif et intransigeant sans oublier Lina El Arabi ), si vous aimez les film sociaux ou c'est la volonté qui l'emporte sur la bêtise, si vous aimez découvrir un monde inconnu....alors ouvrez grandes vos oreilles car même les sons de la ville deviennent des notes, ouvrez vos yeux (Pour verser la petite larme qui va bien) , et courez voir Divertimento ou l'on apprend que la musique (quel qu'elle soit d'ailleurs) est la vie mais aussi que la vie c'est de la musique. Un super moment prenant que nous offre Marie-Castille Mention-Schaar.
    jean l.
    jean l.

    158 abonnés 230 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 janvier 2023
    Quel grand film sur la musique , la transmission et quelle émotion
    Standing ovation quand je l’ai vu au grand rex !!
    Michel C.
    Michel C.

    270 abonnés 1 454 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2023
    Eblouissant !! J'avoue, je ne connaissais pas l'histoire réelle de ces deux soeurs jumelles musiciennes, l'une merveilleuse violoncelliste professionnelle, et l'autre "Alto" et cheffe d'orchestre surdouée....C'est un biopic réalisé par Marie-Castille Mention-Schaar autour de ce duo remarquable : Zahia Ziouani ( Oulaya Amamra ) et Fettouma Ziouani ( Lina El Arabi ), mené de main de maître de ces presque 2 heures qui passent tellement trop vite. On en redemande, pris aux tripes par l'énergie et une force rare. Toutes les scènes aussi bien familiales, entourées d'un père (Zinedine Soualem) et d'une mère dévoués et admirables, que celles du Lycée, plus compliquées, jusqu'à la création de son propre orchestre, qui se nommera "Divertimento", avec l'objectif de jouer ensemble tout en démocratisant la musique, sont un régal ! Le travail acharné, sans limite, magnifié par Niels Arestrup, dans le rôle du professeur & Maestro Sergiu Celibidache, exigeant, juste parfait, est totalement illuminé et aux sons empruntés aux plus grands compositeurs.... Tel un fil rouge, Ravel s'invite dès les premières mesures jusqu'à la consécration, pour un plaisir jouissif. Boosté par cette émotion intense, je ne peux que vous recommander ce bijoux musical.....!!**
    velocio
    velocio

    1 297 abonnés 3 124 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 janvier 2023
    Selon les sources, il n’y a, dans le monde, que 4 à 6% de femmes à la tête d’un orchestre symphonique. Autant dire que si, à 17 ans, vous rêvez de devenir cheffe d’orchestre, vous devez vous attendre à rencontrer pas mal de difficultés. Si, en plus, vous venez du 93 et que votre famille a ses origines en Algérie, on peut penser qu’il faut un optimisme démesuré pour continuer sans cesse à croire possible la réalisation d’un tel rêve. Et pourtant … Et pourtant, à force de volonté et de talent, Zahia Ziouani y est arrivé et c’est son cheminement vers ce Graal que raconte "Divertimento".
    Née de père kabyle et de mère algéroise, Zahia a une sœur jumelle prénommée Fettouma. Dans cette famille aimante, la musique tient une place importante, musique classique mais aussi les chansons d’Idir. Passées par le conservatoire de Stains, Zahia et Fettouma pratiquent chacune un instrument, le violoncelle pour Fettouma et l’alto pour Zahia. Alors que Fettouma restera fidèle à son instrument au point d’en faire son métier, Zahia entend poursuivre son rêve de devenir cheffe d’orchestre. On va la voir batailler pour devenir cheffe de l’orchestre du lycée Racine, un lycée parisien où elle a été admise avec sa sœur et où les deux banlieusardes du 93 sont l’objet de railleries de la part de la plupart de leurs condisciples, parisien.ne.s bon teint. On va la voir tenter sa chance, vainement, au fameux concours de Besançon. On va la voir se former auprès du fameux chef roumain Sergiu Celibidache qui a accepté de la prendre sous son aile, tout en ayant commencé par lui dire « être chef, c’est pas un métier de femme ». On va la voir former son propre orchestre symphonique, Divertimento, réunissant 70 musiciens et basé à Stains, avec, parmi ses objectifs, celui de transmettre aux autres ce qu’on lui a appris et celui de faire connaitre, de faire apprécier ce qu’on appelle la « grande musique » à tous les publics et, tout particulièrement, au public populaire de Seine-Saint-Denis.
    Il est probable que certain.e.s, critiques compris, vont renâcler face à ce très beau film, l'accusant de trop faire appel aux bons sentiments. Dommage pour eux/elles si elles et ils se montrent incapables d'être touché.e.s par le plaisir et l'émotion ! En tout cas, cette émotion qu'il parait normal de ressentir face au combat, finalement victorieux, mené par Zahia et Fettouma Ziouani, elle se  trouve renforcée par les musiques retenues pour le film, comme la Bacchanale de l'opéra Samson et Delilah de Camille Saint-Saëns ou le boléro de Maurice Ravel.
    Critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-divertimento/
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    763 abonnés 1 507 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 janvier 2023
    La réalisatrice Marie-Castille Mention-Schaar nous présente ici la genèse de l'Orchestre Symphonique Divertimento (OSD), créé il y a 25 ans grâce à l'énergie de Zahia Ziouani.
    Devenir cheffe d'orchestre pour une femme, qui plus est en mixant les cultures du 75 et du 93, relève véritablement d'une vocation profonde, impliquant bien sûr une détermination et un courage hors normes.
    Ce biopic, porté par une Oulaya Amamra déterminée et un Niels Arestrup toujours aussi charismatique, m'a énormément séduit grâce à ses passages musicaux puissants.
    Le déroulé de l'histoire est, quant à lui, assez classique, voire maladroit par moments.
    J'aurais aimé ressentir autant d'émotion avec les personnages qu'avec les séquences orchestrales sublimes, le bilan final reste tout de même assez positif.
    Plutôt emballant.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Yves G.
    Yves G.

    1 451 abonnés 3 475 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 février 2023
    Zahia Ziouani s’est fait une place et un nom dans un milieu éhontément masculin. Elle est cheffe d’orchestre. Elle a créé l’Orchestre symphonique de Stains en Seine-Saint-Denis qui compte soixante-dix instrumentistes, se produit chaque année devant plus de cinquante mille spectateurs et mène des actions de sensibilisation à la musique classique vers des publics défavorisés.
    Ce destin édifiant aurait pu nourrir un documentaire. Marie-Castille Mention-Schaar, dont les précédents films débordaient déjà de bonnes intentions ("Les Héritiers" sur le devoir de mémoire, "Le ciel attendra" sur la radicalisation, "A Good man" sur la transidentité…), s’en est emparée pour signer une fiction.

    Comme dans ses précédents films, elle y est terriblement efficace…. et pathologiquement prévisible. Aucune surprise depuis la bande-annonce jusqu’à la dernière scène – qui a la prétention d’en être une alors que la toute première la laissait prévoir.

    Aucun lieu commun ne nous est épargné. Zahia (Oulaya Amamara aussi à l’aise avec une baguette que moi sur des patins à glace) accumule les handicaps : c’est une femme, une Arabe, immigrée de deuxième génération, originaire du 9-3 honni. Un ami réactionnaire et néanmoins très drôle me glisse à l’oreille : eût-elle été lesbienne et unijambiste, elle aurait eu le prix Nobel Santo subito. Mais elle peut compter sur l’amour de son père (Zinedime Soualem), un travailleur humble qui, malgré son absence de diplôme, lui a transmis le goût de l’étude et de la musique, sur la complicité de sa sœur (Lina El Arabi) et sur la confiance d’un grand maestro (Niels Arestrup) pour franchir, à force de courage, de travail et de talent, tous les obstacles dressés devant elle.

    Dès les premières images où l’on accompagne Zahia et sa sœur Fettima, dans la classe de terminale, option musique, d’un prestigieux lycée parisien, qu’elles viennent d’intégrer, les lieux communs se ramassent à la pelle. Les élèves, blancs, friqués, maniant des codes qu’eux seuls maîtrisent, leur réservent un accueil goguenard. Leur coqueluche, auquel le pupitre de chef d’orchestre est promis, s’appelle Lambert…. Lallemand (sic).

    L’écueil de ce film n’est pas seulement sa prévisibilité. C’est aussi sa bien-pensance.
    Elle est littéralement asphyxiante. Circonstance atténuante ou aggravante : tout le cinéma français semble aujourd’hui contaminé par ce mal. Le scénario de "Divertimento" paraphrase d’autres films récents construits exactement sur le même principe. "Ténor" avait pour héros un jeune banlieusard passionné de rap qu’une professeur de chant à l’Opéra-Garnier (Michèle Laroque) convainc de se consacrer à l’art lyrique. "Neneh Superstar", le mois dernier, mettait en scène une petite fille noire déterminée à devenir petit rat de l’Opéra. On voit ces temps-ci la bande-annonce de "Sage-Homme" avec Karin Viard qui glorifiera la formation d’un jeune Maghrébin à l’obstétrique. Aspirant scénariste : si vous voulez être produit, il faut renoncer à toute ambition et écrire l’histoire d’une Erythréenne excisée, contrainte à l’exil par la guerre qui sévit dans son pays, qui devient championne d’échecs en France, après avoir traversé la Méditerranée au péril de sa vie, et qui, dans la scène finale, a le courage de faire son coming out en déclarant sa flamme à sa coach.

    Avant de conclure cette critique assassine, que d’aucuns jugeront à raison excessive et réactionnaire, l’honnêteté m’oblige à reconnaître un point. Les films de Marie-Castille Mention-Schaar – et celui-là comme les précédents – sont sacrément efficaces. Je n’ai pas été le dernier à verser ma larme devant le courage de Zahia et à partager sa joie devant le travail accompli. Aussi aurais-je mauvaise grâce à jeter la pierre aux amis qui ont eu raison d’insister pour que j’aille le voir, fût-ce plusieurs semaines après sa sortie, malgré mes réticences initiales.
    Guiciné
    Guiciné

    159 abonnés 1 240 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 janvier 2023
    Un film totalement enivrant, qui sait grâce à son scénario subtile , balayer tous les clichés dû à cette superbe histoire .
    Aucune mièvrerie ou pathos nous sont affligés et tous les interprètes font corps.
    Du grand art à voir impérativement.
    Tri Man
    Tri Man

    4 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2023
    Quel beau moment passé en visionnant ce film qui retrace le parcours incroyable de cette célèbre chef d'orchestre.
    Je recommande particulièrement ce film pour les personnes ne supportant pas les préjugés et les étiquettes que l'on colle aux gens.
    dominique bergeyre
    dominique bergeyre

    3 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 janvier 2023
    quel beau, film émouvant qui montre les jeunes de banlieue sous un autre angle et la complicité des deux sœurs juste magnifique, sans oublier la musique .... à voir absolument
    Alice L
    Alice L

    163 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 janvier 2023
    Magnifique film sur l'histoire vraie des soeurs Ziouani
    Les actrices sont formidables et on ressort très ému
    cjean
    cjean

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 janvier 2023
    Film réaliste aux dires des soeurs Ziouani elles-mêmes lors de leurs interviews. Pas de romance pour épicer le film et c'est bien. La réalité a déjà suffisamment de relief dans cette France des années 90. Elle est montrée objectivement, sans en rajouter et sans militantisme. L'exercice était difficile et le pari est réussi.
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