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Baptiste D
27 abonnés
7 critiques
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2,5
Publiée le 10 septembre 2024
De beaux paysages, un jeu d’acteur très juste (et la dernière apparition sur grand écran de notre regretté Gaspard Ulliel), le sujet est touchant mais malheureusement trop de longueurs, on a envie de presser l’avance rapide à maintes reprises, c’est dommage. ma note 2,5
Ce long-métrage d’Emily Atef, sorti en 2022, abordant le délicat sujet de la fin de vie trouve un vibrant écho en tant qu’avant dernier film avec l’acteur Gaspard Ulliel, tragiquement décédé durant le montage. Le récit est à la fois pudique et sensible malgré son caractère lancinant. Une jeune femme atteinte d’une maladie incurable décide de partir en Norvège pour se ressourcer et profiter des derniers moments de son existence. La prestation sombre mais solaire de Vicky Krieps permet de s’interroger sur les choix personnels qu’un être humain peut prendre face à une telle épreuve. Rester auprès de ses proches ou s’isoler au risque de paraître égoïste ? Une décision difficile à prendre et partager. Bref, en dépit de son intelligence ce drame manque de rythme.
Film en dents de scie... le début est un peu laborieux car malgré la maladie d'Hélène, on n'arrive pas trop à s'attacher à elle & à son histoire mais heureusement ca décolle enfin quand elle part en Norvège ! Déjà les paysages du Fjord sont tellement majestueux que ça vous fait rêver direct et puis, la maladie de la jeune femme s'accélère et c'est super malaisant et triste ! Son couple est touchant, sa relation avec Bent aussi & on reste sur une bonne note car ce film est vraiment sombre et déprimant ! En plus c'est le tout dernier rôle de Gaspard Ulliel et ca rajoute une couche d'émotion !
Chronique pudique mais dans l'ensemble d’un ennui mortifère (hormis une dernière partie bouleversante) de la fin de vie prématurée d’une jeune femme condamnée par la maladie, interprétée avec sensibilité par Vicky Krieps et Gaspard Ulliel pour son dernier rôle. 2,25
Tres beau film sur comment vouloir partir en paix, choisir son lieu de mort, ses derniers moments. Film plein de pudeur. Voir aussi le côté de l'accompagnant, celui qui va survivre, comment traverse le declin de son partenaire.
Chronique d'un couple très amoureux face à l'épreuve de la maladie. Le besoin du voyage, prétexte pour "respirer", devient un parcours initiatique. Un drame relativement lourd, se déroulant de façon soporifique, en outre la rencontre programmée paraît étre une démarche quelque peu étrange. Il y a bien quelques scènes fortes et une réflexion sur le choix de partir comme on l'entend mais l'ensemble est long au regard du contenu.
Le film brasse plusieurs sujets. La solitude. La mort évidemment. La rencontre avec un être qui ne juge pas. Le retour à la nature dans le sens d’une renaissance. On peut même faire un parallèle avec l’éléphant d’Afrique qui, sentant sa mort prochaine, s’éloigne et part seul dans la brousse. J’aurais préféré un film plus dense, moins dilué. Il est un peu trop long dans les échanges. La nature est réconfortante et je veux bien croire qu’elle « parle » à qqn qui sent sa vie disparaître. Cela nous paraît incompréhensible je pense mais il est juste de révéler cette pensée par ce récit. Par contre, l'émotion est peu présente. Elle reste à distance. C'est ce qui nous touche moins.
Un film bouleversant, triste, signe Emily Atef à la mise en scène et partageant l'écriture du scénario ! J'ai regardé ce long métrage car c'était le dernier rôle au cinéma pour Gaspard Ulliel, fait à titre posthume, par curiosité, j'ai voulu y jeter un œil et je dois avouer que c'est pas mal même si au début, j'avais un peu peur. Un couplé, dont la femme est gravement malade en attente d'une greffe, s'aime, se dispute, elle a besoin d'espace (d'ailleurs, le début du film est très obscure niveaux décors et lumières), elle décide de partir en Norvège, dans la lumière de la nature montagnarde, mais seule sans son fiancé. Une belle histoire de vie et d'amour que nous raconte la cinéaste Emily Atef que j'ai bien aimé, un bon film d'auteur. Vicky Krieps est touchante dans le rôle principal aux côtés du regretté Gaspard Ulliel dans la peau de son conjoint, plus secondaire mais excellent. La Norvège est très jolie aussi et bien filmé. Une œuvre humaine et déchirante.
Bien que je n'ai pas vécu cette situation, j'ai trouvé que le scénario était très juste, sans doute grâce à la magnifique interprétation de Vicky Krieps. On ressent bien son besoin de vivre ses derniers moments pleinement, en arrêtant d'être dans l'attente de la mort, et de les vivre à l'écart des gens bien portants qui composent son entourage et qui lui rappellent sans cesse, en creux, sa maladie. Contrairement à d'autres, j'ai trouvé Gaspard Ulliel un peu moins bon, trop brutal avec sa compagne. J'ai trouvé la scène d'amour de la fin un peu trop longue (j'ai failli faire "avance rapide"), je n'ai pas vu l'intérêt.
Drame intimiste noir. Angoissée par sa fin de vie programmée, "elle a besoin d'espace" et Gaspard ne la comprend pas... Elle se retrouve dans les échanges skype avec un vieux bloggeur norvégien malade lui aussi : "Les vivants ne peuvent pas comprendre les mourants"! Hébergée dans une boat house miteuse, elle multiplie les extravagances vis-à-vis de son état (bain glacé dans l'eau du fjord, crapahutage seule sans son oxygène,...). C'est un film sur le choix de sa fin de vie spoiler: elle refusera la transplantation de ses poumons
Le film nous proposera une scène d'amour magnifique avec des sous-entendus tragiques. Vicky aurait mérité un prix d'interprétation...
« Les vivants ne comprennent pas les mourants. » C'est sur cette affirmation prononcée par l'un des personnages qu'Emily Atef construit son film avec une crise dans un couple qui est confronté à la maladie. Quand Matthieu et Hélène découvrent que cette dernière est atteinte d'une fibrose pulmonaire idiopathique, ils prennent un gros coup derrière la tête. Matthieu fait bonne figure et se montre optimiste tandis que sa femme se renferme sur elle-même et décide de partir seule en Norvège pour réfléchir à sa situation... "Plus que jamais" aborde la difficile question de la fin de vie avec une femme qui veut prendre une décision dans son intérêt. Une décision importante et tout sauf égoïste. Un dernier voyage qui fait office de méditation sur la mort, la maladie et l'amour. L'acceptation n'est pas synonyme de résiliation, mais c'est une nuance qui amène une certaine incompréhension du côté du mari. Sans jamais tomber dans le pathos, la réalisatrice raconte une histoire qui est autant directe que délicate. Si je m'attendais à un peu plus d'émotions, "Plus que jamais" est un beau film plein de pudeur qui est porté par de merveilleux acteurs et filmé dans un magnifique cadre naturel.