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Jonesss
60 abonnés
40 critiques
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4,0
Publiée le 23 novembre 2022
Aborder les thèmes de la maladie et de la fin de vie au cinéma n'est pas chose aisée surtout dans notre société dans laquelle ces sujets sont si tabous. La réalisatrice Emily Atef parvient à le faire avec finesse et réalisme. Ce film est bouleversant et vient sublimer la vie et la nature. Vicky Krieps crève l'écran. Gaspard Ulliel est très juste et touchant... dans son magnifique dernier film... qui apparaît comme un hommage... et comme le dit un personnage du film, Bent, "les morts font partie de la vie".
Beau film dont le visionnage procure une sensation troublante, car si c'est du personnage d'Helene que le film décrit les derniers instants, on ne peut s'empêcher d'interprèter dans une deuxième lecture le film comme un adieu déchirant a Gaspard Ulliel. Pour moi c'est lui qui crève l'écran.
Très émouvant de voir Gaspard Ulliel au cinéma quelques mois après sa disparition, beaucoup de choses passent entre Vicky Krieps et lui dans cette histoire d'une femme malade qui se cache pour mourir. Dommage que ce film de deux heures souffre de longueurs et d'une réalisation assez plate.
Le thème de ce film n'est pas très original : l'annonce d'une maladie incurable qui touche Hélène (Vicky Krieps) va mettre à mal le couple qu'elle forme avec Mathieu (Gaspard Ulliel).
Sur cette base pas très marrante, Emily Atef réussit un film qui parvient à être souvent lumineux, par la grâce d'une échappée d'Hélène dans les fjords norvégiens, où elle rejoint un vieux monsieur lui-même gravement malade.
Beaucoup de sensibilité dans ce joli film, dont la qualité repose principalement sur la finesse de jeu des deux acteurs/trices principaux qui excellent tous les deux à explorer toute la palette des sentiments et des sensations : colère, amour, sensibilité, vertige métaphysique, jalousie, incompréhension, tristesse ...
La limpidité de la mise en scène et la lumière norvégienne confèrent à Plus que jamais une beauté diaphane qui rend le film diablement attachant. Le fait que la prestation de Gaspard Ulliel soit sa dernière apparition au cinéma ajoute à cette élégie un parfum triste et mélancolique.
"Plus que jamais" en compétition cette année au festival de Cannes (section un certain regard) est un drame français moyen dans l'ensemble. En effet quoi qu'il en soit, ce film restera le dernier film du regretté Gaspard Ulliel très sobre dans son rôle bien aidé par Vicky Krieps qui joue tout en subtilité la fin de vie d'une femme condamnée par la maladie, avec des somptueux paysages et quelques moments intenses cependant j'ai trouvé que l'histoire manquait de puissance, de force et je me suis ennuyé la moitié du temps, c'est une petite déception pour moi malgré tout.
spoiler: La scène précédent la fin ou l'on voit Gaspard assit sur une chaise face au fjorg est d'une beauté, un visage lumineux et tout sourire est d'une beauté sans nom ! pour La scène finale est d'autant plus bouleversante qu'on voit Gaspard partir avec un sac et reprendre le bateau 😔 scène déchirante le sachant plus de ce monde.
J'en ai pleuré. On ne sort pas indemne de ce film, il questionne réellement sur la maladie et la mort.
Le film est plein d'émotion, la performance de Gaspard est d'autant plus impressionnante à travers le film, quand on l'aperçoit on a l'impression que le temps s'est arrêté tellement il est prenant, et intense. Vicky a magnifiquement joué, bien que j'ai trouvé parfois sa prestation en deçà du magnifique Gaspard.
Je trouvais à dès moment que certaines scènes était longue et aurait pu être écourté, ça manquait de clarté faire apparaître ces mêmes scène au début et au milieu, incompréhensible?, la luminosité et le contraste n'était pas suffisamment bien travaillé. spoiler: Un making off des scènes coupé aurait pu être proposé ou une citation de Gaspard pour un hommage...
Un film d'une sensibilité extrême, sans fausse note, sur un sujet rarement abordé ou alors avec naïveté ou pathos. Rien de tout cela dans ce film ou tout semble vrai. C'est aussi l'histoire d'une réconciliation avec soi-même, avec sa vie, avec sa mort. Les paysages de Norvège sont sublimes.
2 heures interminables, scénario pas du tout crédible, les jeux des acteurs pas top....je ne comprends les critiques avec 4/5 étoiles ou je n'ai pas vu le même film...
Emily Atef, la réalisatrice à la filmographie éclectique aborde ici un thème difficile, sinon original, celui de la maladie incurable qui frappe ici une femme trop jeune pour mourir... Vicky Krieps - dont le jeu reste pour nous assez impénétrable - incarne cette jeune femme en couple avec Mathieu, dernier rôle de Gaspard Ulliel. Autant prévenir qu'il sera utile au spectateur de se munir d'un mouchoir même si l'extrême pudeur des situations et des dialogues n'abuse jamais d'aucune facilité lachrymale. La qualité du jeu des acteurs, l'intelligence des situations permettent de bâtir un film, certes pas inoubliable, mais marqué par une émotion de qualité, ainsi qu'une photo et une musique largement au dessus des standards habituels.
Hélène est très malade, elle décide de partir en Norvège pour se ressourcer et se recentrer sur elle-même et ce, sans l'accord de son compagnon également déboussolé par cette situation tragique. Ce drame intimiste et introspectif lié à la maladie et à la mort d'une personne trop jeune pour partir (33 ans) émeut et secoue l'âme, c'est certain. Il est regrettable que la réalisation se perde en longueurs évitables et ne propose pas non plus une fin digne de ce nom. Je n'ai pas non plus aimé l'attitude du conjoint centré sur sa petite personne et manquant d'amour, de compréhension et de résilience. Du côté des points positifs : de superbes images de la Norvège, une Vicky Krieps saisissante et la dernière apparition en salle de Gaspard Ulliel (snif). J'ai trouvé le temps un peu long et j'aurais aimé être beaucoup plus touché par le destin injuste et cruel de cette jeune femme : dommage ! Site CINEMADOURG.free.fr
Le seul et unique sentiment que j'ai ressenti pendant ce film c'est un ennui mortel. C'est trop long et les dialogues sont caricaturaux voir mauvais. Je ne comprends pas les critiques dithyrambiques sur l'actrice. J'ai passé 2h à me dire que quelque chose sonnait faux et que j'avais hâte que ça s'arrête. Bref, cette séance de cinéma a été plus que désagréable et décevante.
Plus Que Jamais est bouleversant à bien des égards. On est pris dans un flot inégal d'émotions, on se met sans cesse à place de chacun des personnages. Le décès récent de Gaspard Uliel entre forcément dans l'esprit pendant le film qu'on le veuille ou non.
Un sujet difficile traité avec pudeur et porté à l' écran par la merveilleuse Vicky Krieps le film ne verse jamais dans le pathos sans faire de concessions à la gravité du thème. On ne peut pas s' empêcher d'être troublé par la présence de Gaspard Ulliel très juste lui aussi dans ce rôle du conjoint qui doit supporter sa femme dans cette terrible épreuve.à voir.