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Arthur Brondy
223 abonnés
940 critiques
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3,0
Publiée le 27 novembre 2022
Plus que jamais est le dernier film de Gaspard Ulliel, ce qui rend ce film bouleversant. Chacun de ses plans est une merveille. Vicky Krieps est elle aussi étincelante dans ce rôle de femme malade, condamnée et qui préfère profiter de la vie. Certaines scènes sont d’ailleurs particulièrement émouvante. Seul bémol : la longueur.
Vision assez juste de la maladie au sein d'un couple. La jeune femme fait un choix que l'on peut comprendre mais l'attente de son conjoint est légitime... Deux acteurs brilliants et bien entendu on profite une dernière fois du jeu très juste et profond de Gaspard Ulliel... incrédule, une toute dernière fois. Il va terriblement manquer au cinéma français.
Quel ennui ! Le scénario aborde un thème bien souvent abordé en ce moment dans le cinéma, mais honnêtement rarement je suis aussi embêté au cinéma ! Vicky Krieps n'est pas vraiment intéressante à voir au cinéma, une prestation mauvaise pour moi. On passe 2 h à voir les acteurs se morfondre, je n'ai pas du tout passé un bon moment et pour ma part je n'ai pas du tout été sensible à ce film. Aucune émotion ! Un navet.
Il y a dans Plus que jamais quelque chose comme une patiente inhospitalité et l’expérience d’une profonde solitude. C’est un film dont on sort triste, moins pour le pathos - qui nous est refusé à chaque scène - que par la lente minutie d’Emily Atef à nous faire sentir étranger aux personnages et bien sûr, à Hélène.
On aurait tort d’en faire un film mémoriel - le dernier de Gaspard Ulliel - car c’est fondamentalement Vicky Krieps qui porte le film de bout en bout et qui en vient à nous faire détester la grandeur des paysages norvégiens : l’expérience de leur silence est proprement assourdissante. Le vide des espaces est redoublé par des dialogues étroits qui ne meublent ni la vétuste cabane, ni l’exil. On se sent hors de tout, constamment dans l’inconfort d’assister - c’est le grand écart - à l’asphyxie solitaire et à la sensualité des corps qui se retrouvent dans l’intimité. On écarte la vision de la mort et de l’orgasme, toujours à juste distance, dans l’attente.
On suffoque comme Hélène dans les longueurs de ce film qui n’en finit pas, dans lequel on nous interdit une place pour pleurer ou pour haïr, où tout s’emploie à mimer l’imperméabilité du « Mister ».
Plus que jamais est un film difficile à regarder, en partie car il se dérobe aux scènes faciles avec une froideur méthodique, et il faut le dire, inhumaine. Les larmes de la scène finale sont comme une ultime bouffée d’air qui abrège cette romance sans parole étirée dans une sévérité métallique. Retrouvez plus de critiques sur notre compte Instagram @1film250mots :)
Aborder les thèmes de la maladie et de la fin de vie au cinéma n'est pas chose aisée surtout dans notre société dans laquelle ces sujets sont si tabous. La réalisatrice Emily Atef parvient à le faire avec finesse et réalisme. Ce film est bouleversant et vient sublimer la vie et la nature. Vicky Krieps crève l'écran. Gaspard Ulliel est très juste et touchant... dans son magnifique dernier film... qui apparaît comme un hommage... et comme le dit un personnage du film, Bent, "les morts font partie de la vie".
Beau film dont le visionnage procure une sensation troublante, car si c'est du personnage d'Helene que le film décrit les derniers instants, on ne peut s'empêcher d'interprèter dans une deuxième lecture le film comme un adieu déchirant a Gaspard Ulliel. Pour moi c'est lui qui crève l'écran.
Très émouvant de voir Gaspard Ulliel au cinéma quelques mois après sa disparition, beaucoup de choses passent entre Vicky Krieps et lui dans cette histoire d'une femme malade qui se cache pour mourir. Dommage que ce film de deux heures souffre de longueurs et d'une réalisation assez plate.
Le thème de ce film n'est pas très original : l'annonce d'une maladie incurable qui touche Hélène (Vicky Krieps) va mettre à mal le couple qu'elle forme avec Mathieu (Gaspard Ulliel).
Sur cette base pas très marrante, Emily Atef réussit un film qui parvient à être souvent lumineux, par la grâce d'une échappée d'Hélène dans les fjords norvégiens, où elle rejoint un vieux monsieur lui-même gravement malade.
Beaucoup de sensibilité dans ce joli film, dont la qualité repose principalement sur la finesse de jeu des deux acteurs/trices principaux qui excellent tous les deux à explorer toute la palette des sentiments et des sensations : colère, amour, sensibilité, vertige métaphysique, jalousie, incompréhension, tristesse ...
La limpidité de la mise en scène et la lumière norvégienne confèrent à Plus que jamais une beauté diaphane qui rend le film diablement attachant. Le fait que la prestation de Gaspard Ulliel soit sa dernière apparition au cinéma ajoute à cette élégie un parfum triste et mélancolique.
"Plus que jamais" en compétition cette année au festival de Cannes (section un certain regard) est un drame français moyen dans l'ensemble. En effet quoi qu'il en soit, ce film restera le dernier film du regretté Gaspard Ulliel très sobre dans son rôle bien aidé par Vicky Krieps qui joue tout en subtilité la fin de vie d'une femme condamnée par la maladie, avec des somptueux paysages et quelques moments intenses cependant j'ai trouvé que l'histoire manquait de puissance, de force et je me suis ennuyé la moitié du temps, c'est une petite déception pour moi malgré tout.
spoiler: La scène précédent la fin ou l'on voit Gaspard assit sur une chaise face au fjorg est d'une beauté, un visage lumineux et tout sourire est d'une beauté sans nom ! pour La scène finale est d'autant plus bouleversante qu'on voit Gaspard partir avec un sac et reprendre le bateau 😔 scène déchirante le sachant plus de ce monde.
J'en ai pleuré. On ne sort pas indemne de ce film, il questionne réellement sur la maladie et la mort.
Le film est plein d'émotion, la performance de Gaspard est d'autant plus impressionnante à travers le film, quand on l'aperçoit on a l'impression que le temps s'est arrêté tellement il est prenant, et intense. Vicky a magnifiquement joué, bien que j'ai trouvé parfois sa prestation en deçà du magnifique Gaspard.
Je trouvais à dès moment que certaines scènes était longue et aurait pu être écourté, ça manquait de clarté faire apparaître ces mêmes scène au début et au milieu, incompréhensible?, la luminosité et le contraste n'était pas suffisamment bien travaillé. spoiler: Un making off des scènes coupé aurait pu être proposé ou une citation de Gaspard pour un hommage...
Un film d'une sensibilité extrême, sans fausse note, sur un sujet rarement abordé ou alors avec naïveté ou pathos. Rien de tout cela dans ce film ou tout semble vrai. C'est aussi l'histoire d'une réconciliation avec soi-même, avec sa vie, avec sa mort. Les paysages de Norvège sont sublimes.
2 heures interminables, scénario pas du tout crédible, les jeux des acteurs pas top....je ne comprends les critiques avec 4/5 étoiles ou je n'ai pas vu le même film...