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Aurelie Garcia
1 critique
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4,0
Publiée le 23 octobre 2022
C'est avec subtilité que la réalisatrice nous amène à nous questionner sur la vie, la mort et son acceptation.
Face à un Gaspard Ulliel toujours d'une incroyable justesse, Vicky Krieps crève l'écran dans le rôle de cette femme qui retrouve de la légèreté et un apaisement, loin de la tristesse et l'espoir de ses proches.
Au cœur de ce paysage majestueux et baigné de lumière, "Plus que jamais" devient alors non pas un film sur la mort, mais sur la vie et l'amour, qui ne laisse pas indifférent.
Séance Hommage à Gaspard Ulliel à Cannes, on ne vous dit pas l'émotion dans la salle... Ceux qui ont su résister à ce film si émouvant qui tourne autour d'une femme trop jeune pour mourir qui nous fait ses adieux, aidée par son compagnon (l'écho avec le destin de Ulliel n'est que plus bouleversant encore quand on le voit parler de la mort précoce...), ceux-là même se sont finalement effondrés lorsque la dédicace a lieu lors du générique de fin, l'équipe du film n'arrivant même pas à aligner deux mots sous l'émotion. Plus que jamais est une séance qui nous a marqué. Le film en lui-même est déjà un beau moment de philosophie, de célébration de la vie par sa finitude et son imprévisibilité, ce qui devait être un triste adieux se révèle un accompagnement et une découverte de soi-même coupés de toute temporalité. Avec Vicky Krieps en premier rôle, on ne peut que reconnaître sa capacité à jouer les personnes en souffrance, attirant notre compassion en un clin-d’œil, impossible de rester impassible au malheur de cette jeune femme, qui pourrait arriver à n'importe qui (on réfléchit à la vie à la sortie, en version épicurienne). Plus que jamais possède un fort pouvoir auto-réflexif, d'autant plus par sa tragique correspondance avec la réalité de Ulliel, et l'on retire de ces plans magnifiques de paysage naturels baignés de soleil, de ces moments déconnectés et de cet éloignement pour "mieux mourir" (un peu comme les oiseaux qui se cachent pour mourir), une véritable leçon de vie. Que cela soit à cause du film (bouleversante Vicky Krieps) ou du terrible écho de toutes les phrases de Ulliel, vous pouvez préparer un petit mouchoir, au pire vous l'agiterez pour l'adieu à l'acteur, il le mérite.
而且没有手机信号使得这里有种与世隔绝之感。艾莲娜开始不得不在大多数时刻切段与家人朋友的联系,这也帮助她有更多时间与自己独处,渐渐获得内心的平静与满足。在这独自一人的时刻,她终于感受到:我很重要,以往任何时候都更重要。Je suis important pour moi, plus important que jamais.
Alors que Vicky Krieps vient de recevoir le prix d’interprétation féminine dans la catégorie Un Certain Regard pour son rôle dans “Corsage”, l’actrice est également en tête d’affiche de “Plus que jamais”. Dans ce long-métrage, elle est atteinte d’une fibrose pulmonaire idiopathique et à moins de trouver un donneur de deux poumons parfaitement compatibles, ses jours sont comptés. Alors qu’elle est entourée de ses amis et surtout de son mari qui l’aime plus que tout, elle trouve refuge dans le site d’un blogueur norvégien qui parle de sa maladie avec humour en illustrant des photos de nature. Ces photos vont attirer Hélène,spoiler: qui se décide à tout quitter pour partir seule en Norvège et y trouver la paix. Si Vicky Krieps est habitée par son personnage, c’est bien Gaspard Ulliel qui rayonne à chaque plan. “Plus que jamais” restera en effet à jamais le dernier film projeté du comédien décédé dans un accident de ski quelques mois plus tôt. C’est à double sens donc que “Plus que jamais” résonne comme un film sur le deuil de la vie. Loin d’être parfait, le drame rencontre de nombreuses longueurs qui auraient pu être coupées facilement au montage. Enfin à noter, l’apparition du chanteur Matthieu Chedid pour un mini concert intime. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Plus que jamais court le risque de n'être considéré que comme la dernière apparition de Gaspard Ulliel, alors que son rôle est beaucoup moins important que celui de Vicky Krieps dans ce mélodrame sur fond de maladie, lequel n'est pas sans rappeler le récent De son vivant. L'actrice luxembourgeoise y est assez exceptionnelle, une habitude pour ce qui la concerne et dont on ne se lasse pas et c'est tout à l'honneur de Ulliel d'avoir accepté d'être dans son ombre et dans celles des somptueux paysages norvégiens qui illuminent cette histoire d'une tristesse infinie. La vie est un long fjord tranquille, somme toute, et il est concevable d'y trouver la paix, à l'image du troisième personnage principal de Plus que jamais, qui manque cependant de consistance et ne semble là que pour étoffer un scénario trop attendu. Celui-ci alterne d'ailleurs moments doux et durs sans trop de surprise quand on a déjà vu ce genre de films qui doivent à la fois faire montre de pudeur, c'est la moindre de choses, mais aussi nous confronter à la douleur, avec ceux qui souffrent et avec ceux qui voient souffrir. La réalisatrice franco-allemande Emily Atef (L'étranger en moi, Trois jours à Quiberon) qui semble affectionner les sujets sombres et intimes, persévère dans cette veine qu'elle maîtrise plutôt bien mais ce n'est pas pour autant que Plus que jamais restera davantage que comme un film sensible et honnête.
L’histoire racontée dans ce film de cette jeune femme qui se sait condamnée à terme par sa maladie, est assez pathétique. Elle décide de partir en Norvège sans son mari pour profiter pleinement de ses derniers moments. La réalisation de ce film sur un véritable drame humain souffre cependant de longueur dans son déroulement et cela fini même par être ennuyeux et répétitif au final malgré les magnifiques paysages norvégiens qui agrémentent ce film.