Vu à a sortie (cinoche).
Revu ce soir (DVD).
" Une ode à la vie " (Libé).
Par delà le Bien et le Mal, oserai-je ajouter.
A l'attention des critiques " pros " (ça mange pas de pain):
L'Huma :
" académisme découlant de la réalité historique "
Hélas, ici, la Kidman n'a pas la chance de lâcher son landau au-dessus d'un cuirassé...
" virtuosité ostentatoire "
C'est vrai, j'ai enfin reconnu la Kidman à son regard d'aigle, vers la 100ème minute... (véridique, et ma copine m'a regardé comme un neuneu, déjà, à l'époque)
Zurban :
" ... film à l'architecture complexe... actrices de choc. "
Argumentaire complexe et percutant : 1 étoile. A dû dormir pendant la séance, puis consulter Wikipédia, avant de repartir en after.
Chron :
" vision assez vulgaire, quasiment hormonale de la féminité... produit incroyablement snob, trop prétentieux pour être honnête. "
Soit : une vrai femme n'est jamais malade, ni malheureuse, ni gouine, ni trop complexe.
Et un vrai homme n'est jamais mufle au point d'estimer La femme comme l'être le plus parfait juste avant le cheval.
Cahiers :
" ... inconsistance... prétention... "
Mouais... son collègue offre 2 étoiles à Rocky Balboa, ça compense.
Inrocks :
" ... fatuité... vacuité... film obscénement surligné. "
Un peu pareil que Les Cahiers, sauf que son collègue lui a collé 4 étoiles, au susdit Rocky.
Bon, ceci dit, j'ai beaucoup apprécié ce parallèle entre 3 femmes aux parcours à la fois si éloignés (époque, condition personnelle, culture...) et si proches (condition sociale aisée, désirs inassouvis, rapports difficiles aux autres...). Elles m'ont semblées aussi vrais que nature, telles que tant de femmes et d'hommes que l'on peut connaitre.
Et si il-y-a un écueil que le film évite, c'est de situer ces désarrois dans un écrin misérabiliste social.
On n'est pas là pour faire pleurer dans les chaumières, mais bien pour rappeler que ni l'évolution des moeurs ni la modernité ne résolvent les vielles luttes intérieures qui nou