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Peter Brouns
6 critiques
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2,0
Publiée le 18 novembre 2024
Bonjour 👋
Comment, pourquoi , hésiter entre différents genres de narration... Parfait exemple de ratage filmographique ’’à la française ’’. L’on oscille entre le drame, la comédie, l’exercice de style, etcetera, etcetera.
Puisse un des réalisateurs français proposer vraiment, franchement, un vrai point de vue, une réelle authenticité. Un vrai choix. À force de vouloir plaire on se séduit personne.
J'ai absolument adoré ce film, si vous aimez la musique c'est encore mieux l'histoire est prévisible mais on passe un très bon moments et ça permet d'aborder les problèmes de famille.
Un film qui semble, à tous points de vue, inachevé. L'idée de départ est intéressante et on s'attend à plonger avec délice dans le monde très spécial des grands chefs d'orchestre. Au lieu de cela, on nous sert une histoire plate, avec un point de départ totalement invraisemblable (le quiproquo sur la nomination du père à la place du fils et ce qui s'ensuit ne pourraient jamais se produire dans la réalité), des rapports père-fils dont on ne saura jamais grand-chose et, finalement, une simple esquisse de la profession de chef d'orchestre. Les rôles féminins, desservis par le scénario, font ce qu'ils peuvent pour exister aux côtés d'un duo Attal-Arditi qui fonctionne mal, les acteurs, pourtant talentueux, ne faisant guère d'efforts. Attal n'est à aucun moment attachant et Arditi n'arrive pas à trouver le bon positionnement pour son personnage : chef d'orchestre aigri ou enthousiaste, père raté ou frustré, mari odieux ou amoureux, grand-père généreux ou râleur... impossible de lui trouver une cohérenc La scène finale, invraisemblable mais pas franchement ratée, laisse (à nouveau) sur sa faim...
Ni mauvaise, ni bonne, la partition jouée se laisse écouter. La relation père fils est surexploitée mais manque de profondeur malgré les jeux d'acteurs à la hauteur
Subtil, intelligent et drôle, je ne comprends pas les avis mitigés de la presse, j'ai beaucoup apprécié ce film, même si le sujet de la rivalité père fils est classique, il est ici bien abordé, avec plusieurs niveaux de lecture
Avec son cinquième long-métrage sorti en 2022, Bruno Chiche évoque le thème largement répandu d’une relation conflictuelle entre un père (Pierre Arditi) et son fils (Yvan Attal). Cette rivalité est d’autant plus exacerbée que les deux hommes exercent la même profession (celle de chef d’orchestre) et se retrouvent en concurrence pour diriger l’opéra de la Scala de Milan. Aux joutes verbales bien écrites, s’ajoutent plusieurs scènes de concert de musique classique globalement soyeuses. Certes, l’ensemble manque d’audace et reproduit le schéma classique d’une comédie dramatique française, mais on ne peut nier la recherche de qualité. Bref, un film qui évite les fausses notes.
Le récit d’une relation père-fils tumultueuse sur fond de conflit d’égo, qui vaut beaucoup pour son casting sans fausse note, notamment le duo Attal/Arditi qui donne du souffle à un scénario assez prévisible. 2,75
Attal et Arditi s'amusent à jouer un duo père-fils où la rancoeur et la jalousie ont pris le dessus sur l'amour, la transmission et le sens de la famille. Les acteurs donnent corps à ces deux chefs d'orchestres avec brio, grâce à leurs sens du tempo dans des dialogues bien léchés. Une scène de confrontation à huis clos pleine de tension constitue un sommet du film. Le scénario a l'air sur les rails de prime abord mais nous cueille sur le dernier tiers et on est ému , et même surpris , et on se laisse finalement emporter par cette belle histoire , menée par son réalisateur à la baguette.
"Maestro(s)", comédie dramatique française co-écrite et réalisée par Bruno Chiche, ("Hell" ou "L'un dans l'autre") sorti en 2022. Un film bien réalisé au scénario inspiré par le film israélien '"Footnote" (2011 ), avec une bonne distribution, Yvan Attal, Pierre Arditi, Miou-Miou, Pascale Arbillot, Caroline Anglade et le jeune acteur Nils Othenin-Girard. Une relation père / fils concurrentielle avec un bon duo Attal / Arditi, sur fond de malentendu et de belle musique, avec une résolution un peu rapide, mais néanmoins efficace. C'est bien fait et agréable à regarder.
Ponctué de magnifiques morceaux et airs classiques, "Maestro(s)" offre un face-à-face très intéressant entre un père et son fils. L'interprétation de Pierre Arditi est encore une fois magistrale et Yvan Attal est tout aussi subtil et sincère. Le reste du casting est au diapason. La réalisation est quant à elle sobre et élégante et ne souffre d'aucune baisse de rythme. Cependant, cet affrontement perd considérablement en intensité dans une deuxième partie qui aboutit à un final un peu facile.
Superbes numéros d'acteurs Et suspens psychologique bien amené : que ferait on a la place d'Attal ??? La bo est évidemment époustouflante et le tout très agréable à regarder
Il y a de bonnes harmonies, notamment la confrontation d’un soir entre le père et le fils Dumar. Seulement le quiproquo demeure la fausse note. Que la secrétaire de Mayer, lequel est Directeur de la Scala de Milan (André Marcon), se trompe de personne en nommant le père (Pierre Arditi) maestro à La Scala de Milan alors qu’elle devait contacter le fils passe très bien. Mais que ce soit le fils (Yvan Attal) qui doit se charger de corriger l’erreur me paraît peu crédible. Ce n’était pas au fils de le faire mais à la secrétaire. Mais comme le scénario s’est appliqué dès le début à nous illustrer un père et un fils en mode relations compliquées, le réalisateur choisit ce gros bémol dissonant pour créer un faux suspens. Eh oui, comment le fils va-t-il manoeuvrer pour annoncer la nouvelle à son père qui se voyait déjà diriger la prestigieuse La Scala ?! A partir de là, je ne crois plus trop au récit et me laisse malgré tout bercer par quelques mouvements symphoniques. Bref, un film sans consistance, balisé… Balisé, pas tant que ça car la fin, je l’avoue, m’a surpris. Comme à l’image de Virginie (Caroline Anglade), « Maestro(s) » ne sera jamais premier violon.
Une bonne surprise et un film qui m'a rappelé l'ambiance de "fauteuils d'orchestre". Tout passe très vite. Les personnages sont crédibles (à part le directeur de la Scala de Milan) et on est finalement emporté dans un tourbillon d'émotions et de musique.
Un film raté! Même les deux acteurs principaux (Pierre Arditi et Yvan Attal) ne parviennent pas à sauver l'entreprise. Seules les femmes s'en sortent mais dans des rôles secondaires. L'histoire est peu vraisemblable (un chef d'orchestre est nommé par erreur à la tête de la Scala de Milan en lieu et place de son fils). On y croit guère. Les dialogues sont plats, les quelques affrontements entre le père et le fils n'emportent pas l'adhésion du spectateur. Du petit cinéma.