On avait déjà vu Robert Redford dans les méandres d'une prison, où, cette fois là, il incarnait le nouveau directeur, dans Brubaker, c'était déjà une prison difficile.
Cette fois-ci, l'enjeu est différent, on se retrouve dans une prison spécialement conçu pour des militaires, gardés par d'autres militaires dont le colonel qui a des méthodes bien à lui pour faire régner l'ordre et la discipline, la confrontation est inévitable.
Et c'est là tout le piment de ce film, l'opposition des deux hommes forts. Redford n'a pas à se forcer pour imposer le respect, son jeu tout en retenu et son charisme suffisent, quant à James Gandolfini, il joue le colonel frustré, conscient de son pouvoir et n'hésitant pas à être border line.
On parle donc d'humanité, de fierté, d'honneur, de justice, jusqu'à un final certes très cinématographique, mais très peu réaliste.
On passera donc sur une fin très hollywoodienne, pour se consacrer sur le jeu des acteurs, épaulé par de bons seconds rôles. A noter qu'il y a très peu de femmes dans ce film, une très courte scène avec la fille du général, et la secrétaire, c'est donc un film d'hommes, viril, et aussi dur que les marines.