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Un visiteur
3,0
Publiée le 1 mai 2015
Filmé sur les lieux mêmes du pénitencier dans lequel l'assassin de Martin Luther King fut emprisonné, Rod Lurie, pour son troisième long-métrage après "Deterrence" et "Manipulations", installe le détenu Redford dans la prison commandé par le colonel Gandolfini sans que personne ne sache ni pourquoi ni comment. En s'enfermant dans cette routine, Rod fait du titre du film l'apanage de Redford et l'on tombe ainsi bien vite dans un canevas scénaristique certes bridé mais qui n'oublie pas les clichés du genre et le patriotisme américain en général. En revanche, on retient du "Dernier château" l'ambiance carcérale voulu par Rod Lurie par la bande originale alléchante de Jerry Goldsmith (dans l'une de ses dernières compositions !) malgré tout en petite forme ; un casting solide et carré dominé par l'affrontement Robert Redford (valeureux, classe et charismatique à la McQueen)-James Gandolfini en parrain déchu ; et une mise en scène impeccable qui ne souffre d'aucun temps mort. Avec aussi Mark Ruffalo (tueur fincherien dans "Zodiac") qui prouve son vrai potentiel d'acteur après "Tu peux compter sur moi" en compagnie de Laura Linney, Delroy Lindo (une figure incontournable des 90's : « Malcolm X », « Get shorty », « L’associé du diable »…) qui livre une très belle composition, et une furtive apparition de Robin Wright, alors Madame Penn, incarnant ici une Madame Redford à la perfection. « The last castle » est finalement un simple film de guerre carcéral qui dénonce le pouvoir des hommes contre des valeurs comme le respect ou la liberté. L’on est ainsi tenu en haleine par Rod Lurie qui nous mitonne un de ces films certes oubliable dans la forme (réalisation, scénario, musique) mais qui n’en reste pas moins très bon par le message de tolérance qu’il veut faire passer au travers d’un casting trois étoiles royal (Redford-Gandolfini-Lindo). Spectateurs, voici un château qui ne vous laissera pas de marbre. 2 étoiles sur 4.
Excellent film que ce dernier château ! On ne s'ennuie pas une seconde et on est vite pris dans ce duel entre Redford et Gandolfini ! Bien sur le patriotisme américain ne nous quitte pas tous le long du film mais c'est un plaisir de voir ce film et le charisme de Robert Redford !
Certes il y a cette scène finale grandiloquente destinée à exacerber les instincts patriotiques de l'Américain moyen. A part cela, un très bon film qui place le spectateur en permanence sous tension en proposant une réflexion intéressante sur le devoir, le respect et l'obéissance, mais aussi sur le pouvoir (illimité ?) de l'homme charismatique. Robert Redford est parfait dans cet emploi.
Un bon film d'action sur le théme carcéral , le film se regarde avec plaisir même si le scénario est un prévisible , on a un grand plaisr de voir James Gandolfini dans un rôle détestable à souhait et un Robert Redford en pleine forme et une pléïades de seconds rôle superbes , à voir
"Le dernier chateau" comporte un grand nombre de clichés propres aux films se déroulant dans le milieu carcéral. Pas de grosses surprises dans le scénario donc puisque l'on devine aisément le déroulement de l'histoire ainsi que ses principaux rebondissements. De plus, comme de nombreux films US touchant de près ou de loin l'armée arméricaine, on n'échappe pas non plus aux éternels relents de patriotisme ( dont le paroxysme se situe à la toute fin). Force est d'admettre que, malgré ces défauts, "Le dernier chateau" n'en reste pas moins passionnant du début à la fin avec notamment ce bras de fer entre le général prisonnier et le commandant de la prison qui débouchera sur cet extraordinaire siège médiéval. Sans inventer la poudre, ce long métrage demeure des plus jouissif.
Voici un film qui si il n'est pas totalement mauvais, reste assez dispensable et surtout décevant compte tenu des promesses.
En premier lieu le sous texte patriotique agacera au plus haut point tant ce dernier est pachydermique. Il gâche en grande partie la fin. L'autre point dommageable concerne la non exploitation du duel entre Robert Redford et James Gandolfini. Les deux acteurs sont quand même de sacrés pointures, l'un étant un monument du cinéma américain ayant joué aux côtés des plus grands (tels que Paul Newman), l'autre s'est illustré dans la série les Sopranos en tant que chef mafieux et fut récompensé par plusieurs Emmy Awards ainsi que Golden Globes du meilleurs acteur dans une série dramatique. Alors oui les voir réuni à l'écran était attrayant et au final on sera déçu, le scénario ne misant pas assez sur la confrontation entre leurs personnages (ils ne font que se croiser ponctuellement dans le film et le directeur de la prison interprété par Gandolfini est complètement sous exploité).
La réalisation demeure assez correcte et met assez habilement en image la scène d'émeute à la fin. C'est plutôt réussi sur ce plan là même si il n'y a pas de quoi se relever la nuit pour autant.
En conclusion on a un film assez anecdotique car sous exploitant totalement ce qui est pourtant son premier intérêt, à savoir ses deux têtes d'affiche.
Loin d'être le meilleur film de Robert Redford, "Le dernier chateau" n'en est pas pour autant mauvais. L'histoire est plutôt intéressante même si on sait bien évidemment qui va gagner à la fin et les acteurs sont plutôt dans leur rôle, mais pas mal de clichés sont assez répétitifs : le côté soldat américain toujours pret à servir son drapeau, les gros durs du début du film qui deviennent les meilleurs copains de ceux qu'ils tabassaient à la récré, la bande son uniquement composée de morceaux de trompettes et autres cuivres sur des airs militaires, etc etc.
Un film amplement basé sur l'honneur du drapeau américain, avec tout ce que ça comporte et en particulier le fait d'être un bon soldat puisque l'histoire a lieu dans une prison militaire. Le drapeau, le respect, les vraies valeurs, la mort digne... Malgré tout, et principalement grâce aux acteurs, "Le Dernier Château" se laisse regarder d'une traite, et sans râler sur ce patriotisme avant que le film ne soit fini.
Ce ne sera pas le meilleur Redford ; mais on est forcé d'admettre que la réalisation est très bonne et attise l'intérêt jusqu'à la fin du film, qui est d'ailleurs un peu tronquée. Dommage.
Le dernier château n'est pas aussi simple qu'il y paraît. C'est un excellent film à voir. Il oppose deux hommes que tout distingue. D'abord, Robert Redford, qui est à l'époque, au sommet de sa carrière, incarne avec justesse, le général Irwin, général trois étoiles déchu (Lieutenant Général) qui est interné pour avoir été jugé coupable de la mort de huit soldats. Face à lui, James Gandolfini interprète le colonel Winter, directeur de la prison, un homme autoritaire, imbu de sa personne et manipulateur. En résumé, le général digne et humain, reconnu et respecté par tous, au sein de la prison, va résister à l'affreux salopard, cruel et injuste. Le gardien casse le moral des hommes, inflige des châtiments corporels et va parfois jusqu'au meurtre de prisonniers. Le général, à l'inverse, inspire les hommes, avec sa force tranquille, parvient à transcender leurs obligations physiques et mentales. Il est un leader qui va transformer peu à peu un tas de sagouins contestataires en une armée prête à prendre d'assaut le château. Pourtant, la manœuvre stratégique et les feux d'artifice nous détournent de la question centrale : est-ce vraiment une bonne idée? Le réalisateur Rod Lurie essaye de faire passer en fait un message d'ordre moral, dénonçant avec force la manipulation des hommes par d'autres hommes et l'injustice.
Un bon film de goûter. Pas exceptionnel. On retrouve le génialissime Robert Redford dans le rôle de Jesus Christ au milieu d'agneaux égarés. Le "méchant" n'était pas crédible une seconde. Toute cette cruauté parce que Môssieur Robert Redford a osé dire qu'il n'était pas un "vrai militaire". Mais bon, un film regardable.
"Le dernier château" ou l'histoire d'un général incarcéré qui va renverser le gouvernement d'une prison. L'homme le plus droit, intelligent, honnête... va montrer qui est le patron en formant les prisonniers comme des soldats pour prendre le contrôle de la prison afin d'éjecter le dirigeant véreux de celle-ci. Bourré de clichés, à en devenir un chouïa ridicule sur ce patriotisme américain, sous-couvert de musique héroïque, on décèle toute l'intrigue dans la première demi-heure. Un film à univers carcéral qui manque de style et de surprise. La moyenne pour ce film toutefois honnête qui fait passer le temps.