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videoman29
241 abonnés
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3,5
Publiée le 28 novembre 2017
« Le dernier château » est un blockbuster US de 2002 qui fait preuve d'une certaine efficacité, même s'il ne brille ni par son originalité, ni par son réalisme, c'est le moins qu'on puisse dire ! En fait, l'essentiel de l'intrigue repose sur l'affrontement jouissif entre le gentil et courageux Robert Redford et un atroce directeur de prison sadique et lâche. Le résultat est si savamment maîtrisé qu'on est prêt à pardonner toutes les invraisemblances qui vont suivre... Et de ce côté, on est tout aussi copieusement servi. En effet, Redford campe (habilement) un général honnête et droit (emprisonné pour une obscure faute de commandement) qui va parvenir à fédérer une bande de malfrats, à priori peu recommandables, pour en faire sa petite armée privée. Le pire étant qu'il va utiliser ces braves soldats pour prendre le contrôle de la prison, ce qui est quand même hautement immoral. Du coup, le réalisateur Rod Lurie (dont j'entends le nom pour la première fois) s'ingénie à faire passer ses gardiens pour des brutes épaisses qu'on prend un réel plaisir à détester. Cette pirouette scénaristique, plutôt simpliste au premier abord, s'avère très efficace et rend le film étonnamment populaire. Chaque fois que je le visionne, j'y prends toujours le même plaisir coupable ce qui prouve qu'il fonctionne à merveille... Et tant pis pour la morale, qui devra bien se satisfaire du manichéisme cher à la tradition Hollywoodienne !
Ça commence pas trop mal mais plus le film avance plus ça devient n'importe quoi, le scénario est tellement truffé d'invraisemblances de toutes sortes que ça en devient risible, (c'est quoi cette prison où l'on fabrique des catapultes montées sur roulettes sans que personne ne s'en aperçoive ?). Ce film n'est qu'une propagande lourdingue pour l'armée américaine et les "valeurs" qu'elle trimbale. On s'en serait aperçu tout de suite on aurait arrêté le massacre, non il faut attendre un certain temps pour qu'on se rende compte à tel point on a perdu son temps. Pitoyable et nauséabond.
Un film carcéral à la sauce militaire qui remplit efficacement les codes du genre. Dommage que la dernière demi-heure vienne tout gâcher par son invraisemblance et son patriotisme à deux sous.
Un bon moment cinéma, un grand Robert Redfort qui incarne très bien son personnage. Des personnages assez charismatiques qu'on suit avec intérêt, un film que je recommande.
Un bon film d'aventures, avec cette rebellion d'un groupe de prisonniers dans un pénitencier. Le décor est superbe ( une vraie prison historique ).Beaucoup d"effets spéciaux, de bons combats. Le scénario n''est pas très fin, beaucoup de lourdeur, et pas très crédible, mais le film est agréable à voir.
Je n'ai pas vu beaucoup de films avec Robert Redford, mais pour celui-ci, j'ai trouvé qu'il jouait plutôt bien, comme l'ensemble des acteurs d'ailleurs. De par le confinement en prison, le scénario ne pouvait pas être des plus développés, mais le suspens rend l'ensemble agréable à suivre, malgré l'obligatoire patriotisme ricain déversé ici (prison de militaires ricains, drapeau, etc). La musique est sympathique, bien qu'assez répétitive, et n'est pas sans rappeler celles des premiers Rambo (sorti une dizaine d'années plus tôt).
Cinq étoiles sans hésitation pour le spectacle et l’ adhésion qu’il procure aux spectateurs ayant gardé leur âme enfantine. En dehors du ‘’coup du drapeau’’, génial hommage rendu par Redford à son pays adoré, en dehors aussi de l’idée fort originale d’attaquer un château pour en sortir et non pour y entrer, tout a déjà été fait mais rarement aussi bien expliqué et filmé. Rod Lurie sort de West Point et cela se voit puisse qu’il pousse la rigueur militaire jusqu’aux extrêmes, quitte à frôler l’absurde. Peu importe, c’est du super ‘’cinoche’’ pour ceux qui comme moi pensent que sans Hollywood le cinéma, qui lui doit tant, n’existerait plus. Mark Ruffalo se distingue déjà dans un rôle un peu trouble et Hulk ne l’a pas encore rendu célèbre, James Gandolfini nous offre un méchant comme on les aime. Quant à Robert Redford (65 ans ici) , il fait partie de ces acteurs admirables qui ont à cœur de bien choisir leurs films : soit de la haute fantaisie et du pur divertissement comme ‘’In the last castle’’, soit intellectuellement très riches comme ‘’Out of Africa’’ en s’adjoignant une partenaire d’un niveau égal au sien. Je suppose que les producteurs ont écourté la programmation du ‘’dernier château’’ en France. Les rares entrées (2600) peuvent s’expliquer par un avis ultra négatif des premiers spectateurs profondément anti américains et qui ont fait passer leurs convictions politiques avant le cinéma
Robert Redford un charisme, une présence même en prison il fait trembler les murs la fin du film est génial spoiler: quand le directeur comprends trop tard la démarche du prisonnier Redford.
Le film de prison a eu de beaux jours à Hollywood, et il le prouve encore ici avec ce drame carcéral qui fustige le pouvoir militaire incarné par le colonel sadique joué par James Gandolfini. Tourné en grande partie dans l'ancien pénitencier d'Etat du Tennessee, le film possède un scénario un peu convenu parce qu'il y a une petite impression de déjà vu, et peut agacer par son patriotisme souvent redondant (en même temps, c'est très américain), mais il s'intéresse de près aux personnages, la progression dramatique jusqu'au final est bien menée, et son grand atout est l'opposition entre Gandolfini et Redford. Un film sans réelle surprise, mais attachant.
Revoir l'excellent et regretté James Gandolfini dans un film est toujours un plaisir, mais lorsque ce dernier affronte un monstre du cinéma comme Robert Redford, alors on peut s'attendre à une rencontre au sommet. Dans le dernier château, les deux acteurs se livrent une bataille sans merci. Ces deux hommes que tout oppose vont devoir lutter pour le contrôle d'une prison pour militaires appelée "Le château". Le charisme des deux hommes fait de ce film une jolie découverte. Toutefois, nous sommes encore loin d'un chef d'oeuvre.
Traiter de la vie carcérale au cinéma est devenu très difficile notamment après la sortie des Evadés (Shawshank Redemption). Porté Tim Robbins et Morgan Freeman ce film est tout simplement inégalable. Dans le dernier château si l'histoire se passe en prison, il s'agit cette fois-ci d'un lieu carcéral quel que peu différent puisqu'il est réservé aux militaires. Dans ces murs, on retrouve donc des soldats épinglés pour mauvaises conduites, désobéissance ou trafic de produits illicites. Le château est tenu par un colonel à la main de fer, le colonel Winter. Lorsqu'un très haut gradé de l'armée américaine condamné en cours martial arrive au château, tout ce que le dirigeant de la prison a bâti s'effondre. Le général Irwin s'oppose au colonel Winter et à ses méthodes agressives et répressives. Entre les deux hommes une lutte stratégique va s'engager. Le général Irwin va tout faire pour prendre le contrôle de la prison et obliger la hiérarchie militaire à démettre le colonel Winter.
L'affrontement entre ces deux hommes est littéralement la pierre angulaire qui tient tout le film. Tous les deux sont des stratèges, mais le général Irwin a pour lui le respect des hommes et donne ainsi une leçon au colonel Winter. Deux visions de l'armée s'opposent dans ce film. Toutefois, on ne pourra que regretter ce trop plein d'américanisme et de clichés. Les larmes des soldats devant le drapeau américain, cette vision toujours manichéenne du monde : les bons versus les gentils. Bref si le duo Gandolfini - Redford est véritablement une réussite, la fin du film laisse véritablement le spectateur sur sa fin.
cependant le final est ridicule même s'il appui le propos... pourtant aucun intérêt de faire mourir le général de la sorte. La mission était remplie...
Un sous " Shawshank" d'une nullité sans nom , plein de clichés et d'une incrédibilité totale, des prisonniers militaires plus vertueux que les militaires eux même...y'a que des américains pour essayer de vendre cette daube propagandiste ...mais que fait Redford dans ce navet? Schwarzenegger aurait parfaitement fait l'affaire.....
Pas mal, sans plus. La vie d'une prison banale si elle ne comprenait des détenus militaires. Très sympathique de voir Robert Redford en général et mener des hommes vers la discipline et la fraternité militaire alors que beaucoup les croient perdus. Une petite leçon sur les meneurs d'hommes. Un bon film, excellent sur la 4e quart !
Filmé sur les lieux mêmes du pénitencier dans lequel l'assassin de Martin Luther King fut emprisonné, Rod Lurie, pour son troisième long-métrage après "Deterrence" et "Manipulations", installe le détenu Redford dans la prison commandé par le colonel Gandolfini sans que personne ne sache ni pourquoi ni comment. En s'enfermant dans cette routine, Rod fait du titre du film l'apanage de Redford et l'on tombe ainsi bien vite dans un canevas scénaristique certes bridé mais qui n'oublie pas les clichés du genre et le patriotisme américain en général. En revanche, on retient du "Dernier château" l'ambiance carcérale voulu par Rod Lurie par la bande originale alléchante de Jerry Goldsmith (dans l'une de ses dernières compositions !) malgré tout en petite forme ; un casting solide et carré dominé par l'affrontement Robert Redford (valeureux, classe et charismatique à la McQueen)-James Gandolfini en parrain déchu ; et une mise en scène impeccable qui ne souffre d'aucun temps mort. Avec aussi Mark Ruffalo (tueur fincherien dans "Zodiac") qui prouve son vrai potentiel d'acteur après "Tu peux compter sur moi" en compagnie de Laura Linney, Delroy Lindo (une figure incontournable des 90's : « Malcolm X », « Get shorty », « L’associé du diable »…) qui livre une très belle composition, et une furtive apparition de Robin Wright, alors Madame Penn, incarnant ici une Madame Redford à la perfection. « The last castle » est finalement un simple film de guerre carcéral qui dénonce le pouvoir des hommes contre des valeurs comme le respect ou la liberté. L’on est ainsi tenu en haleine par Rod Lurie qui nous mitonne un de ces films certes oubliable dans la forme (réalisation, scénario, musique) mais qui n’en reste pas moins très bon par le message de tolérance qu’il veut faire passer au travers d’un casting trois étoiles royal (Redford-Gandolfini-Lindo). Spectateurs, voici un château qui ne vous laissera pas de marbre. 2 étoiles sur 4.