Mon compte
    Chronique d'une liaison passagère
    Note moyenne
    3,7
    2916 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Chronique d'une liaison passagère ?

    290 critiques spectateurs

    5
    33 critiques
    4
    101 critiques
    3
    79 critiques
    2
    44 critiques
    1
    23 critiques
    0
    10 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    velocio
    velocio

    1 311 abonnés 3 140 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 septembre 2022
    Pour ce film, j'ai retrouvé l'impatience que j'avais il y a plusieurs années lorsque étaient annoncées les sorties d'un nouveau film de Woody Allen ou d'Eric Rohmer. Il faut dire que je restais sur l'impression qu'Emmanuel Mouret s'améliorait de film en film et, que réunissant Sandrine Kiberlain et Vincent Macaigne dans un film sur une relation extra-conjugale entre une mère célibataire et un homme marié, relation où les deux amants ont choisi de ne se voir que pour le plaisir et se félicitent de l'absence de sentiment (en tout cas, c'est ce qu'ils se disent), on allait atteindre des sommets dignes de "Annie Hall" ou de "Les nuits de la pleine lune". Et c'est vrai que le début du film entretient cet espoir avec une Charlotte/ Kiberlain énergique et qui sait vraiment ce qu'elle veut face à un Simon/Macaigne empoté, maladroit, hésitant, toujours sur ses gardes. De ce point de vue, c'est sûr, les deux interprètes choisis par le réalisateur sont tout à fait ceux qu'il lui fallait. Il n'empêche, au bout d'un moment, le mécanisme a tendance à patiner et ce film bavard ne se montre plus que par intermittence à la hauteur de nos espérances. Au bout d'un moment, Emmanuel Mouret, peut-être conscient du problème, tente de relancer la machine en introduisant une tentative de triolisme avec une jeune femme mariée. Cet épisode a pour mérite principal de nous faire découvrir Georgia Scalliet, une jeune comédienne franco-américaine de talent. Sinon, comme c'est souvent le cas chez Mouret, le choix des musiques est excellent, nous permettant en particulier d'apprendre que rien ne vaut le duo Anoushka et Ravi Shankar lorsque arrive chez vous celui, celle ou ceux avec qui vous envisagez d'avoir des rapports intimes. Autre chose que nous apprend ce film : la voix de Jean Claude Ameisen, bien connu pour son émission "Sur les épaules de Darwin", aurait un caractère érotique très fort !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 17 septembre 2022
    J’ai vu tous les films d’Emmanuel Mouret, je les ai tous aimés à des degrés divers, son avant dernier était un chef d’œuvre de sensibilité mais celui-ci c’est non. Pour la premier fois un film d’Emmanuel Mouret ne ma pas fait rire, ne m’as pas ému. Bref, je me suis fait chier !

    Faire un film autour de deux personnages était un pari risqué pour Mouret, cinéaste si habile dans l’écriture de films où les quiproquos, le comique de situation ou les malentendus, servent souvent de ressort dramatique. Ici rien de tout ne cela. Ici la dimension comique est réduite à peau de chagrin,

    Peu de mise en scène, deux personnages juste cérébraux incarnés par Sandrine Kiberlain et Vincent Macaigne, faisant des allers et venues dans un musée, un jardin, une appartement... pour parler de l’amour et encore de l’amour.. sans le faire à l’écran (problème de casting ?). Résultat, le film est tout sauf charnel et sensuel, il n’est que blablas et considération sans fin sur le sujet.

    Un film cérébral comme du Bergman (on a bien compris le clin d’oeil) qui gagne un peu en intérêt quand un troisième personnage fait son apparition (Georgia Scalliet), mais en tout cas pas suffisant pour sauver un film trop lisse, trop long, sans charme, sans aspérité, avec deux acteurs coincés dans un texte une fois n’est pas coutume chez Mouret, bien lourdingue.
    SUZY AND MEE
    SUZY AND MEE

    140 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 septembre 2022
    Film TABLETTE DE CRUNCH !
    C'est frais, aéré, jamais lourdingue, un peu trop sucré, pas du tout bio et ça croustille... ça croustille tellement que l'on reprendrait bien une seconde tablette !
    Chaque mot est à sa place et l'on ne s'ennuie pas une seconde en compagnie de nos deux merveilleux compères :))
    traversay1
    traversay1

    3 600 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2022
    Le dispositif de Chronique d'une liaison passagère pourrait facilement être adapté sur une scène de théâtre. Ne comptent en effet que les moments où les deux amants sont réunis, un homme marié et une mère célibataire, qui ne cessent de parler (on est bien chez Emmanuel Mouret), le batifolage étant réservé au hors champ. Un film bavard, donc, assez souvent spirituel, avec un érotisme flottant, mais qui menace de devenir répétitif car ces fragments d'un discours amoureux ne sont quand même pas extensibles à l'infini, surtout avec ce parti pris de ne s'intéresser qu'à deux personnages et encore pas dans leur quotidien l'un sans l'autre (n'était-ce pas aussi l'argument d'Une liaison pornographique, un film de 1999, pas franchement mémorable ?). Conscient que sa mécanique risque de devenir sans surprise et que l'excitation, aussi cérébrale soit-elle, a ses limites, Mouret introduit un nouvel élément, assez tardivement, histoire de faire évoluer cette relation entre adultes consentants. C'est plutôt bien pensé et réalisé, avec cette élégance caractéristique de son cinéma mais cette Chronique d'une liaison passagère, parfaitement incarnée par Sandrine Kiberlain et Vincent Macaigne, impeccables mais un peu trop prisonniers d'un texte très (trop) riche, reste nettement en deçà de l’œuvre récente du réalisateur de Mademoiselle de Joncquières.
    eliacam
    eliacam

    20 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 septembre 2022
    Bavard. Si je devais ne donner qu'un mot pour ce film ce serait "bavard".
    On pourrait ajouter peu crédible. Macaigne en homme marié qu'une femme seule et jolie décide à prendre pour amant ? Pas crédible.
    Enfin #spoiler le plan à 3 est totalement hors sujet. A ce moment de leur relation les 2 amants ne st pas encore rassasiés l'un de l'autre, au contraire on sent bien que l'amour s'insinue entre eux. C'est cet amour grandissant qu'on aurait aimé voir développé pas cette idée bien bizarre d'un plan à 3 ... bavard, que de bavardage sans intérêt ...
    Ufuk K
    Ufuk K

    520 abonnés 1 478 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 septembre 2022
    "Chronique d'une liaison passagère" présenté cette année au festival de Cannes est une comédie romantique très moyenne dans l'ensemble. En effet le réalisateur Emmanuel Mouret continue d'explorer les aléas de l'amour dans son film le moins réussit jusqu'à là , je n'ai pas trouvé l'histoire très crédible ni transcendante, le couple que forme Sandrine Kiberlain et Vincent Macaigne ne fonctionne pas très bien en dépit d'une évidente maitrise du sujet et quelques jolies moments, une déception.
    Goéland
    Goéland

    27 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 septembre 2022
    Un homme marié, Simon (Vincent Macaigne), se lance dans une « liaison passagère » avec Charlotte, une femme libérée, mère célibataire, joyeuse et aventurière (Sandrine Kiberlain). Simon, pétri de culpabilité, ne sait que faire de cette nouvelle relation, hésite quand Charlotte fonce. Sur ce thème classique de l’adultère léger, Emmanuel Mouret nous livre un film soigné, aux dialogues très (trop ?) travaillés avec une Sandrine Kiberlain, égale à elle-même, excellente. Le film souffre de certains défauts : On a du mal à croire au personnage de Simon, bien trop prudent et réfléchi pour avoir le courage de s’aventurer dans l’adultère ; Alors que cette relation est censée être basée sur le plaisir et l’érotisme, le sexe et la chair sont totalement absents de l’écran y compris sur un mode suggestif, ce qui est peu compréhensible. En définitive, l’intrigue paraît artificielle et nous intéresse peu.
    selenie
    selenie

    6 285 abonnés 6 191 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2022
    Force est de constater que Emmanuel Mouret est de loin le meilleur des conteurs amoureux en France, à la fois le plus sobre, le plus inspiré, le plus romantique, et le plus littéraire aussi ce qui ajoute parfois un côté kitsh et suranné à ses histoires. Dans ce couple c'est madame qui mène, qui est libre et frivole, qui domine se moquant du quand dira-t-on alors que monsieur est plus frileux, timide voir gêné, presque vierge de toute émotion forte. Et si on se doute de par son titre de la conclusion on sera plus étonné du rebondissement, un twist bien amené et subtil à l'image de ses personnages jamais hystériques et/ou caricaturaux. Il manque peut-être un peu de chair ou d'érotisme pour nous convaincre de cette passion éphémère, ou un peu plus de fantaisie érotique pour croire à cette histoire avec certe deux acteurs fabuleux mais auxquels il manque une petite étincelle. Mais le film reste magnifiquement écrit, le réalisateur-scénariste signe une comédie à la française classe, Mouret étant une fois de plus dans le vrai, dans le juste, dans une fable moderne loin de la vulgarité habituelle. Un petit bijou à conseiller.
    Site : Selenie
    AZZZO
    AZZZO

    303 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 septembre 2022
    Le rapport d'Emmanuel Mouret à l'amour demeurera pour moi un mystère !
    Comme dans son précédent film ("Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait"), il pose la question de l'amour, de la quête de la véritable passion, débarrassée des contraintes sociales, par la voix de personnages bavards qui dissertent sur les sentiments en écoutant de la musique baroque et en caressant des livres de poésie devant une tasse de thé Earl Grey.
    La forme séduit : c'est intello, délicat, chaque mot est pesé, Sandrine Kiberlain et Vincent Macaigne jouent avec justesse et subtilité, la mise-en-scène discrète d'Emmanuel Mouret est efficace. Cela mériterait 4 étoiles... pourtant le fond pose question. Comme une nouvelle discussion inutile sur un sentiment dont Emmanuel Mouret ne comprend pas l'essence. L'amour qu'il évoque, cherchant à se libérer des contraintes maritales ou familiales, est un amour bourgeois égo-centré. Seule compte la satisfaction des besoins sentimentaux des personnages. Celui qui sait que l'amour se nourrit du don de soi pour l(es) autre(s) se sent dès lors totalement étranger au propos voire déconcerté par son indigence.
    Emmanuel Mouret est un grand réalisateur, un artiste indispensable, mais il gâche son talent dans un cinéma qui tend vers le vaudeville intello. Dommage.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 082 abonnés 3 968 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2022
    Avec Chronique d'une liaison passagère, Mouret livre presque l'inverse de son film précédent (Les Choses qu'on dit, les choses qu'on fait) qui multipliait les histoires d'amours, les personnages, les sous-intrigues. Ici il est d'une sobriété totale. Deux personnages (trois en réalité), une seule histoire, celle de la liaison du titre et c'est tout. Et pourtant thématiquement il en reste très proche puisqu'il pose la même question, celle du choix : faut-il quitter sa femme pour sa maîtresse ?

    Mais cette fois il l'aborde sous l'angle du temps qui passe, car cette liaison est, comme le définissent les personnages, passagère. Il est prévu qu'elle aura une fin, les deux personnages le savent, il ne savent juste pas quand est-ce-qu'elle adviendra. En attendant ils profitent.

    Mouret ne montre donc que ça, ici pas de vie de couple, uniquement des amants qui profitent d'être ensemble le temps que ça dure (l'inverse donc de Scènes de la vie conjugale de Bergman qui n'est quasiment qu’engueulades et qui est cité dans le film). On suit donc une succession de rendez-vous qui se passent quasiment tous étonnamment bien alors que Simon, joué par MacCaigne qui fait du MacCaigne, est un boulet comme c'est pas possible. Ce qui rend le film extrêmement gênant, mais aussi vraiment drôle à regarder. Enfin je dis regarder, mais j'ai passé la moitié du film à me cacher le visage pour ne pas être témoin de la maladresse du type, maladresse dont je ne pense pas être exempt.

    Mais là où Mouret est fort c'est qu'il arrive, par la mise en scène, à nous montrer les fissures derrière les discours hédonistes des deux amants. On voit bien, notamment à travers un travelling avant absolument merveilleux sur le visage de Sandrine Kiberlain que quelque chose la trouble... qu'elle n'est pas aussi sereine qu'elle le prétend. Serait-ce de l'amour ? Et la puis la conversation reprend, comme si de rien n'était, mais nous spectateur, on a senti que quelque chose vient de se produire.

    C'est ce qui donne à toute la fin du film un aspect tragique, ce qui devait n'être que joie s'est transformé en profonde mélancolie. Le film arrive à toucher juste, à comprendre ce que c'est que d'être amoureux et que de sentir d'avoir laissé passer sa chance, d'avoir été trop lent. Tout ça en devient juste touchant. MacCaigne est pathétique, il le sait, il le dit, mais il n'y peut rien, car quand on est amoureux, on l'est forcément un peu.

    Parfois c'est peut-être mieux quand l'amour dure vraiment que le temps d'une chanson et ne tourmente pas avec des regrets l'amant éconduit pendant des années.

    Bref, je dois dire que depuis Mouret n'a jamais été aussi bon que depuis qu'il confère à son cinéma un aspect plus dramatique.
    dejihem
    dejihem

    139 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 septembre 2022
    Comme toujours chez Emmanuel Mouret ça parle, ça bavarde et ça décrit toujours les états émotionnels des personnages.
    Ce film ressemble trop à une pièce de théâtre filmée, et je me suis royalement ennuyé.
    Frédéric L
    Frédéric L

    14 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 septembre 2022
    Un navet avec des acteurs à contre emploi. V Macaigne n'a rien du mari volage mais plutôt d'un religieux au fosse voûté et S Kiberlain a tout de la femme esseulée, grenouille de bénitier aigrie, et rien de la femme aimante et un peu nymphomane. Les dialogues sont évidemment irréalistes et tombent à plat. Les acteurs n'y croient pas. A éviter, aucun intérêt.
    Pascale F.
    Pascale F.

    12 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 septembre 2022
    A 2 doigts de quitter la salle, j'attendais quelque rebondissement pour me sortir de l'ennui et envie de dormir qui me gagnait. Mais non, ou à peine à la fin du film.
    Les seuls 2 acteurs parviennent à porter le film même si Sandrine Kiberlain survole à la fin et semble s'ennuyer elle aussi
    Ça papote, ça radote, pas d'action, pas de costumes, musique convenue bref... on passe
    Craoux
    Craoux

    32 abonnés 289 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 octobre 2022
    Ma notation est généreuse (par affection pour les deux acteurs principaux) car j'ai subi, mais alors, oui, vraiment subi ce film bavard, bavard et encore bavard de chez bavard. J'étais pourtant prévenu du risque que je prenais, n'ayant déjà pas pu tenir la distance devant son film précédent. Ça jacasse. Point. Sur le thème de la badinerie amoureuse au départ limitée à l'envie et la pratique sexuelle. On comprendra assez vite que ce n'est pas si simple, car les sentiments s'en mêleront. Pour le petit coup de modernité, le réalisateur rajoute sa pincée de sel avec une histoire à 3 (notre homme, sa maîtresse et une jeune femme), dont il en sortira, ça colle à l'air du temps, une histoire à 2 que je vous laisse découvrir. Et pour revenir à son cahier des charges initial d'une comédie sentimentale, il nous amènera sa conclusion "optimiste" que les coeurs doivent parler. Pouah, que tout ceci est tricoté à donf pour plaire à son public.
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    133 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2022
    Un film délicieux.
    Plein de charme, de douceur, constamment élégant.
    Une ode à la liberté des sentiments.pas si facile à tenir!
    Les deux acteurs sont merveilleux
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top