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arthur44
42 abonnés
51 critiques
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5,0
Publiée le 16 septembre 2022
Ce film est un régal de finesse, qu'il s'agisse des dialogues ciselés au scalpel, de l'interprêtation exceptionnelle des deux acteurs principaux au sommet de leur art et de l'analyse exposée par l'auteur sur la psychologie sentimentale de certains hommes et femmes. A ne pas manquer !
Film bien français, très parisien et bavard jusqu à la lie. Rien n'est crédible : quand travaillent-ils ? Comment la femme ou le fils ne peuvent-ils s'apercevoir de rien ? C'est répétitif, lassant, artificiel , englué dans un mauvais marivaudage ou une copie ratée des dialogues de Rohmer. Nous étions 10 dans une grande salle et les soupirs étaient palpables. J'aurais dû m'en douter vu que son film précédent était du même tonneau : bavard, ennuyeux et intello.
Film virtuose servi par des acteurs d'une justesse et finesse incroyable. On en ressort léger, guidé par l'envie de tomber amoureux et avec qu'une seule envie : transformer nos vies en un film d'Emmanuel Mouret.
Un film subtil, remarquablement interprété par deux acteurs de grands talents qui jouent là une partition complexe, celle des sentiments. Comme pour la musique de Mozart cette partition accorde une grande importance aux silences. Malgré cela je film reste bavard bavard bavard...et très loin de la légèreté mozartiennne.
"Ou comment se faire encore avoir par la critique ?"... comme à chaque film de Mouret je finis par y aller parce que la critique est dithyrambique et que cette fois le film est réussi... et comme à chaque fois le film est décevant, Mouret devrait écrire des romans ou faire jouer des portes manteaux tant les acteurs ne l'intéressent pas. Du coup film désespérément bavard, mise en scène réduite au strict minimum. La prochaine fois j'y vais pas !
Une comédie, un relation légère beaucoup de dialogues comme une autopsie de ce couple adultère, néanmoins dans un Paris contemporain et un milieu assez bourgeois. Donc une vision assez centrée sur cette liaison dans un contexte sans doute pas si commun. La quantité de dialogues finit néanmoins par lasser par la quantité de lieux communs échanges.
Après l’excellent « Mademoiselle de Jonquières » (auquel le cinéaste fait une discrète allusion avec l’affiche des « Dames du bois de Boulogne », le film de Bresson adapté du même texte de Diderot) et « Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait », Emmanuel Mouret revient à la comédie. Les premières scènes sont réussies, et l’on rit des dialogues et des situations. Le thème de la relation dans laquelle ne doit pas apparaître le sentiment amoureux est savoureux ; il donne lieu au plan le plus expressif du film, le zoom sur Charlotte de dos lorsque le mot fatidique est prononcé, révélant ainsi la place centrale de cette question. Il est bien utilisé pour créer une sorte de complicité avec le spectateur. Mais à mon sens, le réalisateur en fait un peu trop, et en fait faire trop à Vincent Macaigne, dans le rôle de Simon, dont la volubilité, les blocages et les maladresses sont excessifs face à une Charlotte claire, nette et (trop) « cash ». Les deux rebondissements sont plutôt grossiers, et bien dans « l’air du temps ». On peut préférer, et c’est mon cas, ses comédies « d’avant », pleines de pétillance et d’humilité.
Deux bourgeois quadras parisiens entament une relation en essayant d’échapper à la dimension tragique des sentiments. Leur complicité physique n’est représentée à l’écran que par leur complicité verbale : ça parle et ça commente sans fin ce qu’ils vivent. La conclusion ? La vérité de leur relation se niche dans les silences. Est-ce que c’est intéressant ? Oui pour les acteurs mais non pour l’histoire. Leur couple parrait doublement désincarné : la dimension sensuelle de leur relation n’est vue qu’au travers de son intellectualisation et quand à leur dimension sociale ( leur métier etc… ) c’est totalement hors sol. Est-ce que c’est du cinéma ? J’en doute vu la pauvreté du rapport à l’image. La seule vraie idée de cinéma qui m’a marqué ce sont les images des décors videsspoiler: après leur séparation . Poignant. Ça aurait pu faire une fin honorable, en suspension pour ce film. Mais Mouret a rajouté un épilogue encore plus bavard et explicatif que le reste !
Film ennuyeux qui n'apporte aucune idée nouvelle à la question du démon de midi Kiberlain est fatigante Macaigne est pénible dans un jeu monotone Bavardages et répliques attendus Passez votre chemin
En ce qui concerne les histoires d’amour au cinéma, tout semble avoir été raconté mille fois, et pourtant… Quand on tombe amoureux, il n’y a que toi et l’autre, le reste du monde semble ne plus exister, et Emmanuel Mouret a eu l’idée extrêmement judicieuse de focaliser son film sur les deux amants, littéralement… Il n’y aura, à une exception près, aucun second rôle, donnant véritablement l’impression de rentrer dans l’intimité de ces deux personnages, et ça fonctionne admirablement.
Alors oui, un film qui ne se consacrera quasiment qu’aux dialogues entre ses deux protagonistes, ça peut clairement faire peur, mais c’est sans compter l’immense qualité de son écriture et de ses interprètes. Waouh, quelle classe !!!
Sandrine Kiberlain est solaire comme jamais, Vincent Macaigne maladroit et extrêmement attachant (plus je le vois, plus je me dis que c’est un immense acteur : vous n’avez pas vu MÉDECIN DE NUIT ? foncez voir ce film !!!). L’alchimie fonctionne instantanément entre eux deux et on croit en leur histoire dès la première minute. On rit avec eux, on angoisse avec eux, on a des papillons dans le ventre avec eux, on a des doutes avec eux, on pleure avec eux. Ils jouent avec une justesse inouïe, leur passion est communicative.
La mise en scène de Mouret y est aussi pour beaucoup. Il laisse souvent ses plans durer pour laisser ses comédiens faire le reste, et ils nous touchent continuellement. Mais lorsque nos héros n’arriveront pas à exprimer ce qu’ils ressentent par la parole, c’est sa caméra qui prendra le relais, par un traveling ou un cadre bourré de sens.
Ça fait souvent penser aux heures de gloire de Woody Allen. Le film est d’une tendresse absolu, jamais mièvre, avec ces petits riens plein de poésie qui font la magie des nouveaux couples. Les dialogues sont savoureux, le film est souvent drôle mais aussi parfois très profond et arrivera à questionner régulièrement le spectateur, jusqu’à son dernier tiers qui m’a totalement emballé, mais que je préfère vous laisser découvrir.
J’ai été suspendu à leurs lèvres, avec cette sensation d’être dans un songe. Un très beau moment de cinéma. Une parenthèse enchantée, un petit bonbon sucré, un moment de cinéma plein de sensibilité qui fait un bien fou…
Grand fan du cinéma d'Emmanuel Mouret, c'est avec le même bonheur habituel que j'ai découvert son dernier opus. Avec "Chronique d'une liaison passagère" le réalisateur continue son exploration autour de la question du couple. Mais ici il fait preuve, encore une fois, d'un renouvellement de son geste filmique. Car l'histoire de ces deux amants, magnifiquement interprétés par un duo étonnant, Sandrine Kiberlain et Vincent Macaigne, est racontée sous forme d'un huit-clos. Le récit est centré uniquement sur leur relation et son évolution, excluant tout détail superflu, et nous, spectateurs, sommes les témoins exclusifs de leur histoire. Un coup de génie, à ne pas manquer!
Vu le film en avant première, et comme à chaque fois , depuis deja pas mal de films, Le realisateur reussit a nous emporter loin dans les sentiments. Kiberlain et Macaigne sont d'une fraîcheur rejouissante, et sont souvent aussi tres profonds! J ai adoré (et pleurer aussi ...). Le film est aussi tres beau visuellement, ce qui ne gache rien!! Un vrai petit bijou d'amusement et d'emotion :)
Excellent film porté par d'excellents acteurs. Sur un thème tellement actuel : où peut bien en être l'amour entre un homme et une femme aujourd'hui ? Les deux personnages qui ont déjà "donné " comme on dit de nos jours veulent une relation légère, gaie, élégante, débarrassée des affres délétères de la passion. Elle accepte qu'il soit marié, il accepte qu'elle ne soit pas jalouse. Ils partagent donc librement des moments délicieux, joyeux dont ils s'evertuent à penser "qu'il ne les engage à rien". Et nous, spectateurs, nous voyons bien le piège qui se tend sous leurs pieds. Chassez la passion, l'amour propre, l'instinct de possession, ils reviennent au galop. Les échanges sont fins, délicats. On rit parfois, puis on s'attriste. Ne pas vouloir prendre de risque en amour, c'est prendre celui de tout perdre. Le message est clair, douloureux et magistralement mis en scène.
Un pur bonheur ! On a l'impression de lire un classique du romantisme, Superbe ! Des dialogues magnifiques. Un vrai film d'acteurs. J'ai adoré ! Un vrai bijou
X fois sur le métier, remettez votre ouvrage... Pour EM, c'est déjà la 11e fois ! "Long" après "long", il retisse le fil de sa Carte de Tendre contemporaine et cinématographique. Cette "Chronique" est toujours emballante côté dialogue, Sandrine Kiberlain a du...métier, et même le naturel languissant de Vincent Macaigne est bien employé ! EM reste une valeur sûre, entre marivaudage classique et univers rohmérien : à voir - et célébrer.