Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
VOSTTL
102 abonnés
1 993 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 22 mars 2023
Emmanuel Mouret nous offre une fantaisie amoureuse délicieusement bien écrite et divinement bien interprétée par Sandrine Kiberlain dont la comédie lui sied toujours aussi bien et par un Vincent Macaigne toujours égal à lui-même. Une amertume savoureuse…
Déçu cette fois ci d’Emmanuel Mouret, dont je suis habituellement le fan. D’abord le choix du comédien masculin. Non pas qu’il soit mauvais comédien, loin de là, mais le look pour un amateur de rencontres extraconjugales dans un film, en plus couronnées de succès, j’ai du mal, mais bon, il en faut pour tous les gouts. Ensuite que de bavardages à la Rohmer, trop c’est trop. Ceci dit, j’apprécie toujours les choix de prise de vue et de bande sonore du réalisateur, la réalisation sauvant le film. J’espère mieux la prochaine fois.
Emmanuel Mouret c'est vraiment le Woody Allen français! Des films sur les la complexité des relations amoureuses, de l'adultère, des remords, des envies, des incompréhensions, de la passion, etc...Beaucoup de finesse dans les dialogues qui sont superbement écrits. Les lieux choisis pour chaque scène du film nous rappelle à quel point Emmanuel Mouret aime la culture avec un tableau de Kandinsky au mur d'un salon, un autre de Matisse dans une chambre, une visite de musée ou encore un cinéma d'art et d'essai. De la même façon que Woody Allen, on pourrait reprocher à Mouret l'impression de revoir la même chose, les films se suivent mais le thème reste exactement toujours le même. Du très bon cinéma tout de même malgré des acteurs (Sandrine Kiberlain et Vincent Macaigne) vraiment laids.
Mouret ne fait aucun mystère de son programme, la liaison entre Charlotte et Simon ne sera que passagère. Entre temps, le spectateur est invité à observer des instants de vie entre les deux personnages, dont la relation s'approfondit à mesure qu'ils se dévoilent l'un à l'autre par des dialogues qui débordent d'une scène à l'autre. C'est la trouvaille principale de Mouret pour qui, donc, l'amour serait ce dialogue permanent où chacun essaie de se raconter à l'autre. Le procédé marche d'autant plus que les deux personnages, au même titre que les acteurs qui les incarnent, sont éminemment sympathiques. Il lasse aussi un peu, car Mouret n'est pas Rohmer, ce qui fait qu'il épuise rapidement la palette de sentiments que les deux personnages peuvent exprimer - certaines scènes paraissent ainsi répétitives et vaines. Heureusement, la conclusion est suffisamment narquoise pour laisser du film un bon souvenir ; j'ai par ailleurs trouvé la réflexion de Mouret sur la masculinité "féminine" de Simon - et les complexes qu'elle peut susciter - assez bien vue.
Edouard Baer et Cécile De France en costume XVIII° servaient bien le film précédent de l’observateur des intermittences des cœurs. https://blog-de-guy.blogspot.com/2018/10/mademoiselle-de-joncquieres-emmanuel.html avec Cette fois Sandrine Kiberlain et Vincent Macaigne mettent parfaitement en lumière un propos à l’élégance très contemporaine qui veut éviter la lourdeur, les attachements. Les dialogues sont essentiels alors qu’aucune scène de sexe n’illustre la liaison joyeuse d’une mère célibataire et d’un homme marié : la maîtresse met la musique et le nounours danse. Le passage de la passade à des émotions non maîtrisées est finement observé. Nous sourions et saisissons en flânant quelques réflexions utiles sur notre place d’être humain quand est évoquée la nature pour le nid d’un oiseau mais pas pour un immeuble. La légèreté imprime, les maladresses sont des délicatesses, la fragilité une force.
En voilà une bonne surprise….. Le pitch m'a intrigué et c'est sans m'attendre à grand chose que je me suis lancé dans la vision de ce film signé Emmanuel Mouret. Si le thème de l'adultère, de la complexité des sentiments à très souvent été traité au cinéma, ce film sort du lot par son côté à la fois humoristique et dramatique tout en restant léger. A la fois amusant, fin, intelligent, cette réalisation vaut franchement le détour. Sandrine Kiberlain et vincent Macaigne au sommet de leur art.
Comme devant la quasi totalité des films d'@mouretemmanuel , j'ai passé un bon moment, de ceux que l'on passent lorsque l'on est en bonne compagnie. Emmanuel Mouret, à l'instar de Rohmer ou de Sautet, fait partie des réalisateurs dont on peut reconnaître les films entre mille grâce à leurs spécificités. Dans #chroniqueduneliaisonpassagere, on retrouve donc : - Le thème du sentiment amoureux, du désir, du couple et de tout ce qui peut les remettre en question. Ce sujet, inépuisable pour le réalisateur semble-t-il, est encore une fois abordé avec élégance, pudeur, humour et grande intelligence : beaucoup de questions posées, aucune réponse. Le spectateur est libre. - L'Art du dialogue. Mouret est l'un des rares réalisateurs à filmer aussi bien la parole. A lui redonner toute sa noblesse et jouer avec plaisir avec les mots qui peuvent sortir de la bouche alors que tête et cœur pensent autre chose. Dans ce film, Emmanuel Mouret excelle encore dans cet Art : les répliques vont et viennent, accélèrent, ralentissent et font battre le film au rythme des personnages.
Bien sûr ce film est magnifiquement interprété par ses deux comédiens @sandrinekiberlain = spontanée et @vincent_macaigne = raisonné. Mention particulière pour Sandrine Kiberlain qui sait décidément tout faire (et bien !) et qui insuffle à son personnage une vitalité, une luminosité solaire, un charme fou.
La réplique de la fin "Quand on ouvre une parenthèse, on sait qu'elle va se refermer"
E. MOURET poursuit son exploration dans la veine ouverte depuis MARIVAUX et trouve une nouvelle pépite, avec les excellents S. KIMBERLAIN et V. CASSAIGNE. On évoque souvent la proximité de E. ROHMER et W. ALLEN, très justement. On en redemande.
Un homme marié et une femme divorcée s'engagent dans une liaison "pour le plaisir". Ils ne souhaitent pas s'attacher l'un à l'autre mais juste vivre leur relation pleinement. Dans cette nouvelle comédie sentimentale, on retrouve le personnage d'homme indécis, velléitaire et un peu maladroit qu'affectionne Emmanuel Mouret, rôle qu'il confie cette fois à Vincent Macaigne. Face à lui le premier rôle féminin est interprété par une épatante Sandrine Kiberlain, Georgia Scalliet venant compléter ce duo dans la deuxième partie du film. Des dialogues ciselés, des situations amoureuses traitées avec une rare élégance, des personnages féminins forts, c'est tout l'art d'Emmanuel Mouret dont on cite souvent les influences de Rohmer ou de Woody Allen.
Un mari éngoncé dans sa vie familiale rencontre un jour une femme légère et délurée et c'est une parenthèse enchantée. Ils se disent tout et veulent tout faire ensemble. Image inversé du couple modèle, lui emprunté, elle décidée. Les dialogues sont fins et inspirés. On rêve tous de les avoir prononcés.
On se régale toujours avec les films d'Emmanuel Mouret. Ici on a en plus un beau casting avec un Vincent Macaigne et une Sandrine Kiberlain à la fois drôles et touchants. A voir.
Les films d'Emmanuel Mouret se suivent et se ressemblent. Comme à chaque fois, une interprétation très juste, de belles images et des cadrages insolites, un scénario simple et des dialogues longs comme le bras. Vincent Macaigne campe un personnage attachant mais excessivement bavard tandis que Sandrine Kiberlain joue avec retenue un très beau personnage. Comme quand on prend des sucres rapides, on est ravi à la sortie du cinéma mais le film ne laisse pas une empreinte marquante. Il ne me reste que de vagues bribes du précédent Mouret que j'avais, sur le moment, bien apprécié. Une parenthèse sympathique et délicate pour se divertir avec intelligence.
Coécrite et dirigée par Emmanuel Mouret, cette Comédie dramatique est comme une parenthèse un peu triste dans la vie d'un couple d'adultères. Une histoire très chaste et ambigüe, sans humour, sans amour, sans promesse ni attachement, mais avec beaucoup de confessions intimes. Trop de confessions peut-être qui font patiner ce film trop prolixe. Néanmoins, les deux personnages principaux sont parfaitement interprétés par un Vincent Macaigne magnifique dans son rôle de timide emprunté, et une Sandrine Kiberlain lumineuse dans son personnage de femme libre et fantasque.
Sans être un inconditionnel du cinéma d'Emmanuel Mouret, j'avoue avoir passé un très bon moment devant cette chronique. Bien sûr, le film est très (trop?) bavard mais le duo formé à l'écran par Kiberlain et Macaigne dégage un charme fou. Les dialogues sont excellents avec des pointes d'humour bien senties et l'on se laisse bercer par cette douce liaison qui remet en cause la notion du couple. C'est réalisé avec une grande justesse, sans vulgarité gratuite.spoiler: L'issue finale est aussi surprenante qu'inattendue et ce, pour notre plus grand plaisir . Le duo fonctionne à merveille dans ces joutes verbales de très bon goût.
Le dernier Emmanuel Mouret est savoureux et prend l’apparence d’une comédie douce-amère avec ce couple illégitime et drôlement assorti sur le papier ! Si la femme est audacieuse et ose plus, lui est tout penaud et ne peut s’empêcher de se lancer dans des discussions à n’en plus finir lors de circonstances qui ne s’y prêtent pas du tout ! Néanmoins, ils s’apprécieront et continueront de se voir en différents lieux que l’on reverra d’ailleurs tous à la fin, une fois la relation consommée comme nous l’annonçait d’ailleurs le titre ! Acteurs formidables, scènes cocasses, moments tendres et dialogues finement écrits avec cet amour de la langue française louable, n’en jetez plus, ce cinéma là, c’est du Eric Rohmer mélangé à du Woody Allen à la française mais en version améliorée ! Donc, c’est un très bon cru !