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    Rusty James
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    3,5
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    116 critiques spectateurs

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    Pops
    Pops

    21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 octobre 2024
    Une petite pépite méconnue de Coppola qui donne à voir toute la créativité et la poésie de ce grand cinéaste et qui nous transporte en apesanteur dans un univers aussi violent que suave. Ce conte désenchanté explore avec sensibilité les thématiques de la famille, de la marginalité et du passage vers l’âge adulte au travers des figures de ces deux frères, le plus jeune, complètement « fucked up », en quête d’affection et de sensations fortes et son aîné prodigue, héros désabusé au bord du gouffre, plongé dans une profonde mélancolie et qui tente de prendre soin de son cadet. Deux crises existentielles bouleversantes sublimées par une mise en scène d’un charme fou, entre la sobriété du noir et blanc et la fantaisie de ces petits poissons, « rumble fish », qui prêtent leur symbolique au film.
    Une œuvre indispensable.
    Alolfer
    Alolfer

    134 abonnés 1 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2024
    Assez méconnu par son réalisateur, Rusty James de Francis Ford Coppola est un film marquant par sa photographie, sa mise en scène et la découverte de futurs grands acteurs comme Nicholas Cage, Mickey Rourke ou encore Matt Dillon. Pour le reste, notamment le scenario, on reste sur notre fin. Difficile à accroché à l'histoire qui semble être au second plan malgré de bonnes tentatives. Un Coppola memorable technique, mais pas pour son écriture
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    12 abonnés 663 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 octobre 2023
    « Ils ne se battraient sûrement pas dans la rivière. S’ils avaient leur espace vital. »

    En même temps qu’il dirigeait The Outsiders, adapté d’un roman de Susan Eloise Hinton, Francis Ford Coppola écrivait et a commencé à réaliser ce Rusty James/Rumble Fish, tiré également d’un roman de S.E. Hinton, avec l’aide de l’autrice. Dirigeant les deux films en parallèle, le réalisateur les situe au même endroit, Tusla, avec une distribution partiellement commune : Matt Dillon, Diane Lane, Tom Waits, Glenn Withrow, auxquel·les s’ajoutent Mickey Rourke, Nicolas Cage, Denis Hopper, Chris Penn, Vincent Spano et Laurence Fishburne. Les deux racontent les histoires d’une fratrie désoeuvrée et délinquante. Ici encore, Coppola engage sa famille : Sofia, Gian-Carlo, Roman, ses enfants, et Nicolas Cage, son neveu.

    On notera cependant une première différence dans la dénomination des personnages principaux : dans The Outsiders, ils portaient un nom complet et un surnom alors qu’ici ils n’ont que leur surnom ou leur prénom. Le style, lui, est radicalement différent : The Outsiders était une commande et sa narration est assez classique, presque académique et de haute volée ; Rusty James tient plus du film expérimental, inspiré par le cinéma expressionniste d’avant-guerre et par la Nouvelle Vague française qui a enrichi le New Hollywood dont Coppola est l’un des fondateurs avec George Lucas, Steven Spielberg, Brian De Palma et Martin Scorsese. La musique n’est plus signée par le père, Carmine, et ne reprend plus des standards d’époque mais est composée par Stewart Copeland, le batteur de Police. Le son, enfin, subit les mêmes distorsions que les images, brouillé lorsque l’image est saturée, en écho lorsqu’elle propose un relief avec une ligne de fuite vertigineuse, par exemple.

    Rusty James/Rumble Fish est enfin un parcours identitaire et une formidable parabole sociale, comme la face B d’un même album dont The Outsiders serait la face A, chacun mettant en situation des personnages assez similaires, dans un endroit identique mais réagissant différemment et captés de deux façons complémentaires. Deux variations sur le même thème qui illustrent la maestria de Francis Ford Coppola.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 920 abonnés 12 474 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juin 2022
    La critique qualifie - justement - ce film « d'oeuvre fascinante » . En effet, "Rumble Fish" (1983) de Francis Ford Coppola est à la fois abstrait et vibrant, on croit par moment se trouver devant un de ses nombreux longs-mètrages sur la jeunesse rebelle dont le cinèma amèricain a le secret, mais une lumière ètrange, une sèquence en couleur (les fameux poissons combattants), des images oniriques et quelques paroles de Motorcycle Boy (« Pour mener des gens, faut savoir où allez. ») font basculer ce que l'on croyait classique dans une atmosphère sombre avec combat au couteau qui rappelle aux meilleurs moments, le Nicolas Ray de "Rebel Without a Cause" (1955). Sans qu'il s'agisse du meilleur film de Coppola, "Rumble Fish" n'en est pas moins maitrisè et abouti avec cette mythologie grecque et ce symbolisme des couleurs à nul autre pareil! Un essentiel des 80's avec un cast parfait (Mickey Rourke et Matt Dillon, surtout) et une bande son qui sort des sentiers battus...
    Roger T.
    Roger T.

    150 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mars 2022
    Un film arty, doté d'une très belle photographie, de mouvements soignés de la caméra et puis...c'est à peu près tout.
    Pas tout à fait car Coppola va lancer la carrière de jeunes acteurs qui en sont à leur tout début : Matt Dillon, Mickey Rourke, Nicolas Cage; on trouvera aussi au générique : Denis Hopper et Tom Waits (le chanteur) qui en est à sa quatrième collaboration avec Coppola; la musique est de Stuart Copeland (batteur du groupe Police).
    Un film esthétique et sans âme qui fut boudé par le public (mais bien accueilli par les critiques professionnels).
    Roub E.
    Roub E.

    983 abonnés 5 015 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 mars 2022
    Un grand film c’est un petit miracle. La combinaison d’une bonne histoire, de personnages intéressants, d’acteurs impliqués et talentueux, des techniciens doués, un bon montage et j’en passe; mais aussi d’une mise en scène inspirée. Rusty James a ce dernier élément, Coppola maitrise son art dans ce film, compose des plans soignés et manie sa caméra avec maestria. Mais ça n’a pas suffit pour vraiment me plaire. L’histoire et les personnages ne m’ont pas du tout intéressé, je les ai même trouvé pour certains à la limite du ridicule. Seul celui de Motorcycle Boy a quelque peu éveillé mon intérêt. Du coup je me suis rapidement retrouvé devant un bel objet mais sans intérêt, une œuvre bien polie mais sans base, un joli paquet mais vide.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 octobre 2020
    C'est la tragédie de la jeunesse déshéritée. Rusty James est né du mauvais côté de la rivière. Il enchaîne connerie sur connerie ; il fait d'ailleurs plutôt bien. Son immaturité prolongée a pour vertu d'éloigner l'instant douloureux de la prise de conscience de sa condition. Quitte à foncer dans un mur, autant s'en rendre compte le plus tard possible, n'est-ce pas ? Son frère, lui, sait déjà que sa route ne mène nulle part. Il a déjà perdu goût aux sottises de la jeunesse, aux bandes et aux bagarres. Bien qu'empreint de mélancolie, il semble accueillir avec sérénité son funeste destin. La fatalité va inexorablement le mener à l'alcoolisme de son père, à moins que... Il y a toujours une porte de sortie.

    Coppola filme ses personnages avec tout le brio dont on le sait capable. La magnifique photographie en noir et blanc sublime leur misère autant que faire se peut, tout en y glissant des bribes de couleur comme de minces espoirs. On se prend d'ailleurs à cette espérance illusoire, tant ces personnages sont beaux et justes.
    Acidus
    Acidus

    735 abonnés 3 720 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 juin 2020
    En cette année 83, Francis Ford Coppola sort deux longs métrages : "Outsiders" et "Rusty James". Ces derniers présentent plusieurs points communs. Ce sont deux adaptations de romans de S. E. Hinton abordant des thèmes similaires et nombreux sont ceux ayant travaillé sur les deux tournages, à commencer par l'acteur principal Matt Dillon. Ce "Rusty James" est toutefois décevant. Si on retient la qualité de la mise en scène de Coppola et son casting de jeunes talents, le reste peine à convaincre et il ressort de ce film une impression de vacuité. Cette impression vient surtout du scénario qui mélange prévisibilité et néant pour un résultat au mieux inintéressant. "Rusty James" est assurément un film mineur et oubliable dans la filmographie de Coppola.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    69 abonnés 779 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2019
    Quelle belle découverte, on pense à Tetro, ou à la Fureur de vivre. Coppola tourne des scènes construites avec force en s'appuyant sur une galerie de jeunes acteurs convaincants: le mutique Rourke, Cage se prenant pour James Dean, la débutante Sofia et aussi Matt Dillon.
    Certains thèmes à n'en pas douter sont inspirés de vécu personnel, le modèle du grand frère de qui s’écroule, par exemple.
    Le noir et blanc sied parfaitement aux ciels nuageux, aux bas fonds sordides, la caméra parfois onirique, stylise et distille des plans limpides, sur une musique déroutante. Seuls deux poissons apporteront de la couleur à ce mélodrame.
    Voila une œuvre personnelle attachante. Festival Lumière -octobre 2019
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    300 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2020
    Un film en apparence assez mineur dans la filmographie de Coppola par rapport à ce qu'il fit par la suite. Et pourtant, le génie du cinéaste est là, à travers les plans en noir et blanc magnifiques, dans une ville où ombres et lumières cohabitent pour former une superbe photographie. Il ne se passe certes pas grand chose, mais le vague à l'âme du Motorcycle boy, l'énergie de Rusty James pris entre le désir de s'affranchir de la figure de son frère et le culte pour ce "héros" charismatique, tout ceci pose un portrait de l'Amérique assez désabusée, d'un âge d'or révolu.
    Mathieu B.
    Mathieu B.

    32 abonnés 766 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 mai 2019
    Ce film brille par sa vacuité. Et en plus il a pris un sacré coup de vieux. Le personnage de Rusty James est un adolescent insupportable qui ne pense qu’à se battre pour tenter d’égaler son frère aîné, Motorcycle Boy, qui était le boss du quartier. Matt Dillon fait ce qu’il peut pour incarner ce personnage qui ne sait pas où il va. Mickey Rourke a moins de temps d’écran et pourtant c’est rapidement lui qui attire toute l’attention. Tout comme Rusty James, on cherche à comprendre son attitude désabusée. Mais franchement, ca ne mène à rien. Tout ça n’a aucun sens et la fin ridicule finit de me convaincre que je viens de perdre 2h.
    rogerwaters
    rogerwaters

    146 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mars 2019
    Très gros succès en France, Rusty James fut pourtant un cinglant échec aux Etats-Unis. Pas étonnant lorsque l’on est confronté à cette œuvre exigeante qui ne correspond à aucun canon classique en matière de narration. Film jumeau d’Outsiders, et pourtant totalement différent, Rusty James est une œuvre intégralement métaphorique qui ne cherche jamais à emprunter des routes traditionnelles. Pas de drame bouleversant, mais une vision poétique de l’Amérique confrontée à sa propre mythologie. Entre le rêve d’un pays fondé sur l’idée de liberté et la réalité répressive du terrain, voilà ce que semble soulever Rusty James. Certes, la métaphore des poissons combattants est peut-être un peu simpliste, mais sa fulgurante beauté vient facilement nous cueillir. Le film est porté par une réalisation splendide, voire même virtuose, et par une interprétation de premier ordre. Matt Dillon y trouve son rôle le plus iconique, tandis que Mickey Rourke confirmait son statut de bad boy déglingué. A revoir, le film apparaît aujourd’hui comme magnifiquement intemporel, ne tombant dans aucun travers mode des années 80. Superbe en somme.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 février 2019
    En 1983, Francis Ford Coppola s'approprie les codes du Teen movie, Young adult avec The Outsiders puis Rusty James la même année.

    Réalisée en noir et blanc celui ci raconte l'histoire d'un jeune boxeur au nom de Rusty James bagarreur voulant absolument se sentir plus fort et ressembler comme son frère Motorcycle boy à la réputation de meneur.

    Un scénario qui nous plonge dans les profondeurs d'une Amérique et d'une jeunesse rebelle perdus, désœuvré bravant les dangers et les interdits en affrontant des gangs ou en volant.

    Ambiance sombre, peur qui règne, le spectateur est imprégné de cet atmosphère étrange, au rues repoussantes et au panache de fumée qui se dégagent fortement avec de bons plans, une couleur bien pâle et une bonne musique adapté à l'histoire édifiés par des personnages performants notamment avec Matt Dillon belle gueule, à la James Dean que l'on retrouve au côté de Coppola (après The Outsiders), une nouvelle fois habitué au genre young adult.
    Dillon accompagné de Mickey Rourke deviennent rapidement attachants en formant eux deux des frères unis et un super duo à l'écran et intense au fur et à mesure de l'histoire. A noter la présence de Nicolas Cage en second rôle. Le tout apportant des séquences inoubliables spoiler: comme dans l'animalerie ou sur cette moto
    et un fin tragique et émouvant spoiler: la mort de Motorcycle boy après avoir dévalisé le magasin


    Mêlant film adolescent et sentimentale, Coppola met le spectateur dans la peau de ces deux frères de façon à nous faire ressentir et partager ce qu'ils éprouvent, leurs difficultés, leur environnement social néfaste auquel ils sont confrontés et montrer une jeunesse en quête d'aventure et de soif de danger pour oublier leurs journées. Pas le meilleur Coppola mais il reste cependant intéressant
    CH1218
    CH1218

    207 abonnés 2 904 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2019
    Une vraie claque visuelle. Photographie noir-blanc flamboyante, plans sophistiqués, la mise en images de Francis Ford Coppola n’a rarement été aussi envoûtante qu’avec « Rusty James ». Appuyée par son montage et la musique de Stewart Copeland, cette virtuosité agit comme un véritable raz-de-marée jusqu’à en éclipser son scénario et, dans une moindre mesure, son royal casting. La vingtaine en point de mire, Matt Dillon explose en petite frappe vivant dans l’ombre écrasante d’un frangin idolâtré, incarné brillamment par Mickey Rourke. Un film à (re)découvrir alternativement avec « Outsiders », lui aussi adapté d’un livre de Susan E. Hinton.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    135 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 février 2019
    Francis Ford Coppola, après une décennie 70’s qui le place comme un top réalisateur avec des films alliant grand public et art&essai (« Le Parrain », « Apocalyspe Now »…), donne dans ce début des 80’s dans le teen movie. Il dira lui-même de ce film à peu près çà : c’est le film de gang ultime pour ado à la sauce art&essai. C’est un film de gang et c’est de l’art&essai ; l’ultime peut être pas. Il est clair que le cadre, le noir et blanc, les ombres, les touches de couleur habilement distillées, l’ambiance conte macabre ; tout contribue à classer ce film dans les projets arty ambitieux. Après, clairement, j’ai un doute sur le fait que les ados eux-mêmes aient accroché (même à l’époque) autant que leurs ainés pour « West Side Story » ou « Le fureur de vivre » entre autres dont on perçoit à quelques reprises les références. C’est beau mais c’est terriblement abscond voire prétentieux. Le propos est creux et d’autant plus creux que les deux frères semblent poser et jouer à côté de leurs baskets. La palme revient à Matt Dillon qui dès la première scène donne l’air d’interpréter une scène pour son cours de théâtre. On attend l’arrivée du cador pour relever le niveau ; mais l’arrivée du fils prodigue, chef de gang tant redouté fait pschitt. Le « Motorcycle Boy » joué par un Mickey Rourke atterré est d’une mollesse incroyable qui rend peu vraisemblable son aura supposé. Un chef de gang en chamallow. A la fin de ce film court qui me sembla long, je me rallie au four de sa sortie aussi bien côté critique que côté spectateur et ne comprend pas aujourd’hui l’aura qu’il affiche auprès de bon nombre de cinéphiles.
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