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    Rusty James
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    116 critiques spectateurs

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    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    108 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2019
    Dans ce film en noir et blanc qui peut évoquer l’esthétique du clip, Francis Ford Coppola racontait l’histoire d’un jeune homme (fascinant Matt Dillon) fou d’admiration pour son grand frère (mystérieux Mickey Rourke), voyou plus intelligent et charismatique que lui. Entre guerre des gangs et rivalités amoureuses, ce long-métrage taiseux et émouvant sur la famille est un brin daté, mais continue néanmoins de dégager une force certaine, notamment grâce à une lumière magnifique, des décors urbains sombres et froids et la participation de seconds rôles marquants (Dennis Hopper, Tom Waits, Nicolas Cage).
    Alexis C.
    Alexis C.

    4 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2018
    La force de Coppola c'est de vouloir et de pouvoir se lancer dans des films plus différents les uns des autres. Rusty James a tout d'une oeuvre de début de carrière pour son côté expérimental. Le réalisateur n'hésite pas à se lancer de nouveau défis et repartir de zéro. Ici la mise en scène est sublime et les acteurs très bien dirigés. J'ai beaucoup apprécié le travail sur la musique. Dommage que le film ne décolle jamais et qu'il souffre d'un manque de rythme. On a même la sensation que Coppola se perd lui-même parfois. Il en ressort quand même une oeuvre intéressante.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 29 juillet 2018
    Une étude de la virilité et de ses codes cinématographiques, revisités sur un mode mélancolique dans un noir et blanc expressionniste (jeux d’ombre et de lumière, décadrages, courte focale) qui rappelle Tetro, autre film en noir et blanc de Coppola, autre histoire de grand frère, autre tragédie à la grecque réalisée 25 ans plus tard. Le film se situe dans une tension entre la recherche d’une esthétique intemporelle et un ancrage sans doute inconscient dans le cinéma de l’époque (on pense à Wenders, Van Sant ou Jarmusch). J’ai trouvé ça visuellement très beau mais assez pauvre au niveau du scénario et des dialogues. Mickey Rourke surjoue le mystère mais n’a pas le charisme de son personnage, Matt Dillon a le charisme mais un talent limité. On navigue entre de vraies fulgurances et des moments de comique involontaire. Petite déception.
    Bijij
    Bijij

    3 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mai 2018
    Excellent film de société, tourné exprès en noir et blanc. Rusty James a repris la bande de son frère aîné, Motorcycle boy, parti quelque temps en Californie. Mais les combats déjà inutiles deviennent dangereux et lorsque Motorcycle boy revient, il se détache de ce passé. Pourtant, l'officier de police de la ville ne le lâche pas d'une semelle, décidé à en finir avec cette 'racaille'. La musique est superbe.
    Alain D.
    Alain D.

    600 abonnés 3 294 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2017
    Très belle réalisation de Francis Ford Coppola. Sur une BO percutante, ce drame en Noir et Blanc sera apprécié si l'on y porte la bonne acuité visuelle. Si la photographie et la mise en scène sont de très haut niveau, on peut regretter ce scénario noir qui nous conte une histoire trouble et assez désespérante.
    L'autre grand atout de ce film est sa fantastique affiche : Matt Dillon a 20 ans ; il est superbe dans son rôle de jeune frère fidèle et fougueux. La belle Diane Lane, Nicolas Cage (a 20 ans lui aussi) dans le rôle de Smokey, Dennis Hopper le père de Rusty. Mickey Rourke dégage une magistrale vista dans son rôle de grand frère énigmatique.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 185 abonnés 5 188 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 novembre 2017
    Les tribulations d’un jeune dans la ville. Le style est plutôt réaliste mais l’ensemble est d’un ennui mortel. Le noir et blanc ne fait pas tout.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 199 abonnés 4 182 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2020
    Francis Ford Coppola est sorti éreinté de la décennie 70 en même temps que couvert de gloire. En quatre films il a récolté pas moins de 9 Oscars et 2 Palmes d'or à Cannes. Venu à bout du tournage dantesque d'"Apocalypse now" et revenu d'une grave dépression, l'encore jeune réalisateur (40 ans en 1979) est soudain pris de mégalomanie. Ayant fondé sa propre société de production (American Zoetrope) depuis 1969, il se lance dans la réalisation de "Coup de cœur" (1980), romance musicale "kitchissime"ur la classe populaire américaine, illuminée par les sunlights et bardée de néons. C'est un bide aussi retentissant que son budget est colossal, obligeant Coppola à revoir très vite ses ambitions à la baisse. Adaptant "Outsiders", un roman de S.E. Hinton, il se réapproprie le film de bande, popularisé dans les années 50 par les films de Laszlo Benedek ("L'équipée sauvage" en 1953), Richard Brooks ("Graine de violence" en 1955) et Nicholas Ray ("La fureur de vivre" en 1955). Il en reprend les thématiques essentielles, notamment le déterminisme social en le nimbant du naturalisme d'un John Ford et d'une esthétique flamboyante empruntée à des films comme "Autant en emporte le vent" (Victor Fleming en 1939) ou "Duel au soleil" (King Vidor en 1946). Une esthétique rendue possible par le long intermède champêtre introduit au milieu du film par Coppola que Stephen H. Burum, son chef opérateur inonde de couchers de soleil magnifiques plus vrais que nature. Pendant le tournage il prépare un autre film sur l'adolescence rebelle, "Rusty James" lui aussi inspiré d'un roman de S.E. Hinton et beaucoup plus introspectif quoique encore très marqué esthétiquement, cette fois-ci par un noir et blanc tranchant au possible. Rusty James (Matt Dillon), chef de bande dans un quartier de Tulsa vit dans l'ombre tutélaire de son frère aîné, le Motorcycle Boy (Mickey Rourke) qui avant lui régnait sur le quartier. Le thème de la famille, central chez Coppola parcourt toute son œuvre et c'est ici à son frère, August, chef de bande dans sa jeunesse, devenu professeur de littérature qu'il rend hommage en raison de la profonde admiration qu'il lui porte. Difficile donc pour le cadet de se faire une place quand sur les murs de la cité est encore inscrit : "Ici règne le Motorcycle Boy". C'est au cours d'une bagarre que Coppola filme comme un hommage à "West Side Story" (Robert Wise en 1961) que le grand frère surgit comme revenu d'entre les morts après plusieurs mois d'absence. Une longue déambulation s'ensuit au cours de laquelle l'aîné sorte d'ectoplasme, revenu de tout à seulement 21 ans intime à son frère de choisir une autre voie que l'impasse dans laquelle l'ont conduit ses années d'errance qui lui ont amèrement fait comprendre la vacuité de l'existence. L'exemple de leur père (Dennis Hopper) ancien avocat perdu dans l'alcool suite à la fugue sans retour de sa femme ne suffisant pas à convaincre Rusty James de s'émanciper de son mimétisme, le Motorcycle Boy illustre son propos devant une vitrine d'animalerie où des combattants du Siam séparés par une vitre se battent avec leur propre reflet. Cette métaphore animalière fort joliment illustrée par les seules images en couleur (rouge et bleu) du film sera reprise dans le titre américain du film: "Rumble Fish". Ce long échange qui s'apparente tout à la fois à un chemin initiatique et à une dérive suicidaire pourrait s'avérer un peu redondant et artificiel s'il n'était en permanence rehaussé par les partis pris esthétiques de Coppola qui à travers l'usage du noir et blanc use de toute sa maestria technique pour surprendre, imprimer sa marque et rendre hommage à différents courants cinématographiques comme l'expressionnisme allemand, le film noir mais aussi à Orson Welles et à Carol Reed ("Le troisième homme"). Les ruptures de rythme sont encore accentuées par la bande originale syncopée et métallique composée par Stewart Copeland, le batteur de Police. Coppola en permanence sur la tangente, frôle à plusieurs reprises le grotesque mais ne s'appesantissant jamais outre mesure, il se rétablit à chaque fois en as de la caméra qu'il était et demeure ("Tetro" et "Twixt"). L'exercice de style est une entreprise périlleuse qui montre souvent les limites de réalisateurs qui se croyant arrivés, estiment pouvoir se suffire à eux-mêmes. Coppola a payé pour le savoir avec "Coup de cœur". Le deuxième essai a été le bon. De leur côté Mickey Rourke et Matt Dillon superbement filmés et beaux comme des demi-dieux ne pouvaient rêver meilleur tremplin pour leurs carrières.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 avril 2016
    De Copolla on retiendra bien sûr les Parrain et autre Apocalypse Now, mais il ne faudrait pas oublier le reste de sa filmographie, et Rusty James est un de ses films plus méconnus. C'est le jeune Matt Dillon qui tient ici le rôle principal, et il y est très bon, seconde par l'excellent Mickey Rourke. Ce qui frappe en première dans le film, c'est son esthétique... C'est beau, l'utilisation très rare de la couleur (seulement sur les poissons), les plans sublimes avec la lumière très travaillée, c'est très beau. Il y a ensuite le casting, et c'est très sympa, en plus de Dillon et de Rourke, de voir les jeunes Chris Penn, Lawrence Fishburn, Dennis Hopper et Nicolas Cage dans un de leur premier rôle. L'histoire est celle d'un gosse paumé, Rusty James, fasciné par son frère, et écrasé par la réputation de celui-ci... Et on comprend pourquoi tant le Motocycle Boy (le nom de son frère) est charismatique et fascinant. Il a quelque chose de très calme, de très impressionnant (en témoigne son iconique première apparition), qui a tendance à reléguer Rusty James au second plan. Après le film n'est pas dépourvu de défaut : par moments le manque d'enjeu clair et précis rend le tout un peu mou, mais dans l'ensemble ça reste un beau film de Copolla.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 février 2016
    Super film de Francis Ford Coppola. Le noir et blanc rend le film plus fort, plus captivant. Juste les poissons sont en couleurs. Matt Dillon est parfait en caïd qui grandit dans l'ombre de son frère parti depuis. Mickey Rourke est parfait en frère énigmatique et charismatique. Dennis Hopper, Nicolas cage, Laurence fishburne et Diane lane complète ce casting.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 095 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 septembre 2015
    Je suis peut-être un peu mitigé, j'ai globalement beaucoup aimé Rumble Fish (ce titre est réellement très beau quand on connaît le sens qu'il prend dans le film), surtout le début et la fin, cependant tout le milieu, je le trouve un peu mou.

    En fait je ne me suis pas du tout identifié à Rusty James, mais plutôt au personnage de Rourke, du coup pour moi Rusty James c'est juste un petit con qui mérite une paire de claques afin d'être remis dans le droit chemin. Par contre je m'identifie pas mal au personnage quasi mystique du grand frère, quelqu'un qui a pris du recul face aux préoccupations qui ont pu être les siennes jadis et aux préoccupations actuelles de son frère. J'aime son ton posé, son regard souriant, sa voix douce et puis cette classe qu'il peut avoir, il habite réellement l'écran lorsqu'il est présent. On comprend pourquoi Rusty James est fasciné par lui, mais contrairement à Rusty James je comprends aussi pourquoi son grand frère n'est pas ce qu'il voudrait qu'il soit.

    Le film fait clairement penser à la fureur de vivre... pas vraiment mon film de chevet pour tout dire... mais en mieux. Sans doute grâce au personnage de Rourke qui parvient à faire prendre de la distance face à ces jérémiades d'ados qui sont pas forcément super originales, ni super plaisantes : "grandis un peu, t'es plus gamin de 4 ans capricieux !".

    J'ai beaucoup aimé l'utilisation de la couleur à des moments très précis et la symbolique que ça peut avoir.
    Parce que si je n'ai pas forcément été ému, le film reste bien écrit en développant des thèmes connus : la famille, le manque de repères, la place dans la société, etc, mais le fait franchement bien. Manque plus que l'émotion quoi... Mais encore une fois c'est sans doute car je me place du côté du grand frère, du coup ben je ne peux pas éprouver de l'empathie, ou me sentir concerné par ce qui arrive à Rusty James. J'aurai bien aimé qu'il meurt.

    Et puis je ne peux pas parler de ce film sans mentionner le travail sublime sur la photographie et sur la mise en scène avec des plans séquences discrets et beaux, une séquence de combat au couteau plutôt intense avec une utilisation intelligente du décor.

    Bon c'est vraiment pas le meilleur film de son auteur, mais ça reste à voir, rien que pour la coupe improbable de Cage et sa pilosité. J'aurai aimé d'ailleurs que son perso soit plus développé, c'était d'ailleurs pour lui que j'ai voulu voir le film, je l'avais adoré dans Peggy Sue s'est mariée.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juin 2015
    Après "The Outsiders", Francis Ford Coppola complète son diptyque sur les déboires de la jeunesse américaine avec "Rumble Fish", dans lequel on retrouve Matt Dillon et Mickey Rourke dans les rôles principaux. Si l'interprétation de Dillon me paraît limitée, celle de Rourke est beaucoup plus convaincante et se révèle être en osmose avec le changement de ton de film, qui bascule du réalisme à une abstraction difficilement cernable. Dans un noir et blanc d'une beauté peu commune, le film avance donc étrangement, souvent de façon hésitante - ce qui en fait sa principale limite - mais toujours avec une élégance formelle envoûtante. Comme dans "The Outsiders", le film se conclut sur un meurtre, aspect tragique qui ne fait que confirmer la mélancolie et le pessimisme qui parcourent les deux films de Coppola; de ces deux longs-métrages, je préfère "Rumble Fish", séduisant malgré ses défauts.
    heathledgerdu62
    heathledgerdu62

    150 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 septembre 2014
    Un chef d'oeuvre de Francis Ford Coppola qui sort la même année qu'Outsiders.Matt Dillon, Mickey Rourke, Nicolas Cage jouent les motards rebelles. Sa propre fille Sofia interprète la petite sœur de la petite amie de Rusty James. Un très beau film en noir et blanc.
    Danny Wilde
    Danny Wilde

    119 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 septembre 2014
    Après "Outsiders" qui traitait un peu du même sujet à une époque différente, Coppola retrouve Matt Dillon qu'il place cette fois en vedette, et adapte un livre culte des ados U.S. en signant une oeuvre insolite sur la fureur de vivre des années 80, et surtout le mal de vivre de certains ados, tout en apportant une réelle émotion. Un poème urbain désespéré et mélancolique, à la beauté visuelle incontestable grâce à la photo en noir et blanc, porté par des acteurs exceptionnels. Un film d'auteur, et un grand Coppola.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 avril 2014
    L'image, le son, les acteurs, tout y est. Cette histoire d'errance pulse comme le sang dans les veines. Et il y a une sacré brochette de comédiens, plusieurs futures stars! Fortiche dans son casting Coppola. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 avril 2014
    Rusty James est avant tout un film sur le désenchantement et la nostalgie, le scénario assez classique n'est pas l'élément central mais bien la mise en scène extraordinaire et la photographie à couper le souffle.

    Il restera pour moi un des meilleurs films des années 80, intemporel et magique.

    Reste qu'il ne plaira sans doute pas aux amateurs de cinéma plus carré
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