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    La Nouvelle femme
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    115 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 600 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2023
    Vous aimez la sublime Jasmine Trinca ? Vous avez bon goût et en plus vous ne l'avez sans doute jamais vue aussi remarquable et émouvante que dans La nouvelle femme de Léa Todorov. Un premier long-métrage qui n'a peur de rien et surtout pas d'avoir de l'ambition : un film d'époque, situé en 1900, parlé en deux langues, avec des enfants et pas mal d'animaux à diriger. Au centre de l'intrigue se trouve Maria Montessori, pas encore célèbre, médecin et pédagogue, un personnage réel, donc, et à ses côtés, une "cocotte" parisienne, exilée à Rome, une courtisane libre qui profite de la vie et des hommes, un personnage de fiction, donc (Leïla Bekhti est parfaite). Cette alliance surprenante entre deux femmes aux antipodes l'une de l'autre est l'une des bonnes idées d'un film visuellement épatant, qui offre aussi un autre regard sur des enfants déficients, ou idiots, comme on disait au début du siècle dernier. La nouvelle femme n'est pas un biopic sur celle que l'on a parfois surnommé "La madone des enfants" mais l'histoire d'une rencontre de deux femmes obligées à devenir puissantes, pour pouvoir exister dans un monde d'hommes. Cette première réalisation d'une cinéaste qui s'était jusqu'alors illustrée dans le documentaire augure bien d'une carrière prometteuse.
    remyll
    remyll

    191 abonnés 436 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2024
    La démonstration au tout début du 20eme siècle de ce qui va devenir la méthode Montessori est très interessante. La réalisatrice montre qu’avec de la patience, avec d’innombrables jeux particulièrement simples et créatifs, avec beaucoup de sourires sincères et d’écoute, avec le respect et bien entendu et en premier lieu avec un amour relevant pratiquement d’une orthopraxie d’empathie, alors quasiment mécaniquement les résultats des enfants même très en retards dans leur apprentissage deviennent inouïs.
    Maria Montessori admirablement interprétée ici par Jasmine Trinca va bouleverser avec un succès qui deviendra planétaire les méthodes d’éducation et d’enseignement. La réalisatrice Lea Todorov montre admirablement l’évolution et les progressions des enfants. C’est non seulement poignant mais aussi incroyablement instructif avec un jeu magnifique de Leïla Bekhti.
    20centP
    20centP

    16 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mars 2024
    Ce film inspiré de la vie de Maria Montessori est à peine un moyen métrage. Chaque fois que l'histoire semble un peu progresser, la réalisatrice choisit de nous présenter une scène musicale. Derrière la réalisation académique, le jeu plus théâtral qu'authentique de Leila Beiktih, les scènes en voix off, l'histoire peine selon moi à se déployer. Il me semble que le thème de l'émancipation difficile d'une femme au 19eme siècle a été mieux traité ailleurs. L'actrice principale tire toutefois son épingle du jeu mais cela n'a pas suffit à rehausser l'ensemble selon moi. Dommage !
    Joce2012
    Joce2012

    205 abonnés 587 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mars 2024
    Film très touchant et très bien interprété sur les femmes qui voulaient s'émanciper dans les années 1900 ainsi que l'évolution des mentalités sur l'approche de l'enfance en difficulté
    Arthur H
    Arthur H

    64 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mars 2024
    Un magnifique duo d’actrices dans ce film qui raconte une femme inventive et visionnaire. Médecin, pédagogue, philosophe, psychologue, Maria Montessori est une femme extraordinaire et inspirante qui s’est battue pour les droits des enfants mais aussi des femmes.
    Le film est délicat et tendre, à l’image des enfants qu’il met en scène. Un petit bijou à découvrir vite !
    VILLE.G
    VILLE.G

    55 abonnés 671 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2024
    Un beau film émouvant mais sans excès de "pathos" qui raconte une belle histoire.
    Très bien filmé, parfaitement joué, dans des décors et des costumes impeccables.
    Namasde
    Namasde

    15 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mars 2024
    Un film magnifique d’émotion, de justesse, de pertinence, avec un beau message! Les enfants « déficients » sont si authentiques …
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    344 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2024
    Très belle surprise que ce film qui propose une double lecture, soit l'avènement d'une méthode d'éducation qui n'est plus basée sur la domination des élèves mais sur la bienveillance et l'amour inconditionnel des différences et le parcours exemplaire de cette femme dans une société encore très patriarcale et où rien ne lui sera épargnée pour la punir de sa liberté de pensée et d'action.
    Jasmine Trinca et Leila Bekthi sont très bien et la romancière Nancy Huston fait une très belle apparition.

    Allez y que vous soyez ou non convaincus de la méthode Montessori
    Jipéhel
    Jipéhel

    30 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2024
    La pédagogue et la cocotte

    Voici 100 minutes à ne pas rater. Ce drame historique, 1er film de Léa Todorov, a reçu la Salamandre d’Or bien méritée au festival de Sarlat. En 1900, Lili d’Alengy, célèbre courtisane parisienne, a un secret honteux - sa fille Tina, née avec un handicap. Peu disposée à s’occuper d’une enfant qui menace sa carrière, elle décide de quitter Paris pour Rome. Elle y fait la connaissance de Maria Montessori, une femme médecin qui développe une méthode d’apprentissage révolutionnaire pour les enfants qu’on appelle alors « déficients ». Mais Maria cache elle aussi un secret : un enfant né hors mariage. Ensemble, les deux femmes vont s’entraider pour gagner leur place dans ce monde d’hommes et écrire l’Histoire. Un biopic mêlé de fiction très habile et qui nous apprend beaucoup sur une pédagogue pas comme les autres. Passionnant.
    Voilà un film d’un féminisme intelligent qui mériterait bien le prochain prix Alice Guy de 2024. La rencontre de ces deux femmes – l’une inventée de toutes pièces, l’autre devenue au fil du 20ème siècle, une égérie de la pédagogie active -, nous montre comment, dans une époque vouée au patriarcat, la gente féminine pouvait se faire une place dans la société. L’une en jouant de ses charmes – tarifés -, l’autre par la recherche scientifique, la connaissance et la… persévérance. Elles sont toutes deux liées par le même drame : leur enfant « différent » dont personne ne veut réellement s’occuper ; on parlait alors de « secret honteux ». Ce lien entre deux personnes aux antipodes l’une de l’autre évite de nous infliger un biopic classique, distant et purement hagiographique. Le scénario sait éviter la facilité du pathos ou du tire-larmes, pour nous proposer un moment de délicatesse à la pudeur inouïe. Pour moi, un film incontournable.
    Leïla Bekhti surprend dans ce rôle dramatique qui lui colle à la peau. Jasmine Trinca est une immense actrice, déjà couverte de prix à Cannes, Venise, Berlin. Elle trouve peut-être ici son meilleur rôle à ce jour, en tout cas un des plus complexes. Mais l’enchantement nous vient de la petite Rafaëlle Sonneville-Caby, jeune handicapée mentale, française qui parvient à jouer en italien et qui se révèle absolument bouleversante. Tout comme les autres enfants présents à l’écran dans ce film. Une performance. Suivez mon conseil, vous ne le regretterez pas.
    Pensionnaire
    Pensionnaire

    3 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 mars 2024
    Un film foutraque dans lequel il est vraiment difficile d'entrer. Des images très belles d'enfants neuroatypiques dansant, jouant, riant. Une Maria Montessori à laquelle on ne s'attend pas, icône féministe assez peu crédible et colérique. Une courtisane parisienne irrésistible très conventionnelle dans sa représentation... Et surtout une évolution des personnages très brutale. Trop de fils à suivre, qui méritaient plus de temps, de délicatesse, de sensibilité pour éviter une impression de fourre-tout. Le jeu subtil et la joie des enfants rattrapent un peu la narration.
    Nisrine A
    Nisrine A

    30 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 mars 2024
    C'est sûr on reste sur sa faim ! Tant sur la soif d'en savoir plus sur la vie de Maria Montessori que sur la forme un peu soporifique de traiter le sujet. La prestation théâtrale et surfaite de Leila Bekhti ne sert pas le propos. Seule la sublime Jasmine TRINCA tire son épingle du jeu mais c'est hélas insuffisant
    Charlotte Poussin
    Charlotte Poussin

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mars 2024
    Allez-y !!!! Quelle joie de voir la vie de Maria Montessori portée à l'écran! Scénario insolite. Cette fiction entre un personnage historique et un personnage imaginaire déroute au premier abord mais offre de façon ingénieuse l'opportunité de désacraliser l'image figée que l'on peut avoir de Maria Montessori. Et je me suis laissée émouvoir par l'histoire de ces deux femmes, toutes deux blessées, assoiffées de liberté et d'indépendance dans un contexte résolument favorable aux hommes. L'histoire est poignante, interprétée avec délicatesse et finesse. Maria est convaincante. Les scènes avec les enfants sont formidables, notamment grâce aux enfants neuro atypiques bouleversants de sincérité et aux méthodes de tournage, exceptionnelles, de Léa Todorov, surtout lors d'une scène de danse libre des enfants. On sent que la complicité entre les actrices a aussi beaucoup apporté à l'ensemble. Le film est de plus très esthétique. Je vous recommande très vivement d'aller le voir, même s'il n'aborde qu'une courte période de la vie de Maria, avant même que sa première école ne voit le jour. Il présente la femme et non sa pédagogie bien qu'on en aperçoive la genèse. On serait tenté d'espérer une suite
    MERCI pour ce film !!!
    velocio
    velocio

    1 311 abonnés 3 140 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 mars 2024
    Maria Montessori, une des premières femmes diplômées de médecine en Italie, une femme qui, toute sa vie, s'est battue pour l'égalité entre les femmes et les hommes, une femme qui, à la fin du 19ème siècle, a développé une méthode d'apprentissage adaptée aux enfants mentalement déficients et l'a ensuite transposée en tant que méthode d'enseignement pour tous les enfants, avec le but qu'ils deviennent des adultes indépendants et capables de s'adapter. Beau sujet qu'a choisi de traiter Léa Todorov, une réalisatrice venue du documentaire et dont La nouvelle femme et le premier long métrage de fiction. Pour raconter cette histoire, Léa Todorov a fait un choix et on est en droit de se demander si ce choix était vraiment judicieux : introduire auprès de Maria Montessori un autre personnage féminin, le personnage fictionnel de Lili d'Alengy, une courtisane parisienne, mère honteuse d'une petite fille neuro-atypique et qui, à ce titre, va chercher à se rapprocher de Maria. Lire la sur https://www.critique-film.fr/critique-express-la-nouvelle-femme/
    Régine T
    Régine T

    16 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mars 2024
    Excellent film magistralement interprété par les deux femmes et Tina. spoiler:
    Comment l’amour et la méthode peuvent faire des miracles spoiler:
    Yves G.
    Yves G.

    1 481 abonnés 3 497 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mars 2024
    Lili d’Alengy (Leïla Bekhti) est une cocotte parisienne qui cache un secret : elle a une fille déficiente mentale, Tina, confiée aux soins de sa mère. Mais à la mort de celle-ci, Lili , encombrée de Tina, n’a d’autre solution, pour éviter que ce secret honteux ne s’évente, que de quitter Paris pour Rome, où un riche marquis lui a proposé de l’héberger en échange de ses charmes.
    Dans la capitale italienne, Lili rencontre Maria Montessori (Jasmine Trinca) qui tient un établissement d’éducation pour les jeunes déficients. Comme Lili, Maria cache un secret : l’enfant qu’elle a eu avec le professeur Montesano, le directeur de l’institut qu’elle a refusé d’épouser par hostilité au mariage et à l’assujettissement de la femme qu’il signifie à l’époque.

    Comme tout le monde, j’ai entendu parler de la méthode Montessori, une méthode d’éducation originale, qui insiste sur le développement de l’autonomie de l’enfant (J’ai d’ailleurs l’impression qu’on en parlait plus souvent il y a vingt ans qu’aujourd’hui). Mais j’ignorais ses origines. J’ignorais qu’elle avait été inventée par une femme au début du siècle dernier. J’ignorais également que Maria Montessori avait d’abord travaillé auprès d’enfants neuro-déficients – ainsi qu’on désigne aujourd’hui dans notre novlangue policée les « idiots » d’hier.

    Se fondant sur des faits historiques – Maria Montessori a en effet conçu un enfant hors mariage avec le professeur Montesano et a dû le placer en nourrice dans la campagne romaine – la réalisatrice et scénariste Léa Todorov, qui signe ici son premier long métrage de fiction après plusieurs documentaires, a la curieuse idée de lui adjoindre une demi-mondaine parisienne. Sans qu’il soit besoin de dériver dans l’anti-wokisme et de pointer ses origines maghrébines, Leïla Bekhti n’est pas très crédible dans ce rôle. Pourquoi avoir inventé de toutes pièces cette Française, cette courtisane, et la mettre dans les pattes de la vaillante éducatrice italienne ? Fallait-il une autre mère, une autre femme, un autre enfant caché ? Et si oui, pourquoi diable ne pas aller les chercher dans la haute bourgeoisie romaine tout simplement ?

    Sans doute Jasmine Trinca, l’une des valeurs les plus sûres du cinéma italien contemporain (elle a remporté deux fois en 2018 et 2020 le Donatello, l’équivalent de nos César, pour "Fortunata" et "Pour toujours" que je n’avais aimés ni l’un ni l’autre) fait-elle impeccablement le job. Mais son énergie ne suffit pas à instiller un peu de fièvre à un film en costumes bien mollasson, qui se traîne sans surprises, du début jusqu’à sa fin.
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