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Michel C.
274 abonnés
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3,5
Publiée le 17 mars 2024
Un film porté par un superbe duo d'artistes, aux antipodes l'une de l'autre : Jasmine Trinca ( Marie Montessori ) et Leïla Bekhti ( Lili d' Alengy ). Drame historique nous replongeant plus de 100 ans en arrière, évoquant le thème "honteux" d'époque des enfants déficients maladroitement appelés "idiots" et de l’ascension de la méthode qui deviendra célèbre. Un même secret partagé entre les deux très jolies femmes et une évocation assez claire d'un courant émergent de l'émancipation de celles-ci. Notons une photographie splendide ainsi que des costumes magnifiques. Et bien entendu la composition et interprétation de ces enfants, combien émouvants forçant le respect et l'humilité..... !!**
Léa Todorov trace un double portrait féminin dans La nouvelle femme. En premier lieu, il y a Lili d’Alengy. Ce personnage fictionnel est une courtisane parisienne incarnée à l’écran par Leila Bekhti. L’actrice interprète avec finesse cette femme émancipée mais aussi cette mère distante. Une mère en reconstruction dont l’émancipation sur le plan familial pourrait nécessiter de mettre en retrait sa carrière professionnelle. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/fifp2024/#NF
Film que j'ai là trouvé intéressant et qui éclaire sur ce qu'est la pédagogie que l'on appelle maintenant "La Méthode Montessori" , dont à vrai dire je n'avais jamais entendu parler , et qui est porté par un convaincant duo d'actrices : Jasmine Trinca et Leïla Bekhti !
Premier film de facture classique mais qui met magnifiquement en lumière cette pédagogue visionnaire, si féministe et si altruiste qu'était Maria Montessori. Quelle femme ...c'est autre chose que Barbie ou il reste encore demain ! Ce n'est pas un biopic de sa vie mais juste de la façon dont émerge sa méthode en travaillant dans une clinique psychiatrique pour enfants handicapés (dits "idiots" dans ce temps là) dans le but de développer leurs compétences par la pédagogie et l'encouragement. Cela m'a émue, les enfants handicapés sont incroyables.. je ne sais pas si le rôle de Leila Bekthi et sa fille est un ajout fictif par rapport à l'histoire réelle mais l'actrice Jasmine Trinca est absolument crédible et touchante. C'est très bien filmé; les décors et costumes sont somptueux..Je ne connaissais pas la vie de Maria Montesssori et je pensais que sa méthode datait des années 50-60 alors quen fait, on parle des années 1900! Cela m'a clairement donné envie de plus m'y intéresser . Très admirative de cette femme incroyable et très très en avance sur son temps. Le début du film plus centré sur Leila Bekthi est moins palpitant, mais dès que Marie Montessori rentre en scène, le film prend sa réelle ampleur.
j'ai bien aimé l'histoire que je connaissais déjà mais l'actrice qui joue Maria Motessori je trouve qu'elle l'incarne à l'imperfection et Leila Bekhti joue bien comme d'habitude j'ai été ému par l'histoire le fait qu'elle a révolutionnée l'apprentissage concernant les enfants qui ont un handicapes je lui dit Merci à cette grande dame qui est Maria Motessori car grâce à elle ces enfants sont intégrés dans la société de nos jours je conseille fortement ce film il mérite d'être vu.
Ce que je n’ai pas aimé dans ce film par ailleurs bien documenté, c’est l’adjonction d’une fiction romanesque sans grand intérêt et pas trop vraisemblable qui à mon sens dévalorise inutilement un personnage que j’admire. En outre mettre en exergue l’existence d’un enfant qu’elle n’a pu élever est certes une information de choix, mais qui dessert encore l’image de ce génie précurseur.
une très belle performance des 2 actrices. la condition féminine à son plus haut point de frustration et rabaissée a un très petit niveau. les déficients ne sont pas fous ni à cacher. la preuve à travers ce film très réussi.
Le synopsis est bon. Le casting fonctionne et les décors sont réussis. Il y a un manque de qualité dans la réalisation. Les ambiances lumineuses sont lassantes. Au niveau du scénario, le film tarde à démarrer. Les personnages sont introduits de manière évasives. On a plus l'impression de regarder un documentaire qu'un film. Ce sujet aurait mérité une meilleure production. Quand on désire faire un film, il faut y apporter un supplément d'âme. Il n'y aucune dramaturgie. C'est d'une platitude virginale décevante.
Ou l’on découvre les destins croisés de deux femmes si différentes mais que le destin va réunir. Elles ont en commun pourtant le fait d’avoir un enfant que l’on nommait à l’époque « d’idiot » . Maria Montessori médecin , va développer sa méthode éducative novatrice non sans mal. Son compagnon va lui délivrer un ultimatum : s’occuper totalement de son fils ou. Renoncer à ses droits . Cruel dilemme. Il faut voir ce film
N'hésitez pas une seule seconde, film fort, prenant du début à la fin, extrêmement émouvant, le thème sur les enfants déficients est magnifiquement mis en avant, ainsi que celui des femmes, l'histoire de Montessory poignante, les deux actrices principales grandioses ... Un film incontournable.
1900, la société n'est pas du tout la notre à tout point, masculine sans partage. Film de lutte des femmes pour leur liberté, leur autonomie dont le parcours sera jonché d'embuches. Il est aussi sur la différence, les enfants neuro-atypiques ne sont pas des idiots, ne doivent pas être rejetés au refus des centres. Le scénario montre tout cela avec beauté, finesse. le chemin sera long et la victoire au bout. Vive ma mère !
Film très bien interprété et assez émouvant. Cette épisode sur la ténacité de cette femme dans ce monde machiste est très intéressante. Même si on sait que cette femme a soutenu par la suite MUSSOLINI...
Film réalisé avec une grande intelligence de cœur et d'esprit, comme si il était au diapason du personnage de Maria Montessori. Le dispositif de la rencontre entre un personnage réel et un personnage fictionnel que tout oppose...en apparence, est une vraie réussite. A ne pas manquer, même quand on ne se sent pas concerné par les thèmes de l'enfance, de l'éducation ou du handicap.
Après plusieurs documentaires qu'elle a réalisés ou écrit, et notamment "Révolution école" sur les méthodes d’apprentissage d'après-guerre, Léa Todorov s'intéresse à la pédagogue Maria Montessori ainsi qu'à sa méthode pour aider les enfants déficients. Nous sommes au début du XXe siècle alors que ces enfants qualifiés "d'idiots" sont lâchement abandonnés ou cachés, car ils représentent une honte ou un fardeau. C'est le cas de Lili d'Alengy, une courtisane, qui ne veut pas être vue avec sa fille et qui cherche absolument à la placer dans un centre. Entre la fiction et le biopic, "La nouvelle femme" dresse le portrait d'une femme bienveillante et dévouée à sa cause, mais sans jamais aller en profondeur dans le détail de ses méthodes. Le propos sur l'émancipation des femmes ou sur sa vision est intéressant, mais c'est un film terriblement lisse et superficiel. On en sort avec juste l'envie de faire nos propres recherches, car on n'apprend pas grand-chose. Il reste une jolie photo et une très convaincante Jasmine Trinca, mais le film est moyen.
Si vous avez des enfants en bas âge dans votre entourage, vous avez certainement entendu parler de la méthode d'apprentissage Montessori, devenue une référence. "La Nouvelle Femme" n'évoque pas forcément ses origines, mais plutôt son point de bascule. Ou lorsque Maria Montessori, médecin italienne, a commencé à avoir de vrais résultats avec des enfants handicapés, pour ensuite étendre sa méthode au grand public. La bonne idée du film est de confronter deux femmes diamétralement opposées. Maria Montessori est une brillante médecin, qui tente une approche révolutionnaire dans un monde pas fermé mais conservateur. Lili d'Alengy est une riche courtisane superficielle, qui passe sa vie de salons en salons et d'amant en amant, en toute indépendance. Néanmoins toutes les deux ont un enfant fardeau. Le jeune fils de Maria est né hors mariage, et elle refuse d'épouser le père, avec qui elle est pourtant en relation heureuse, pour des raisons idéologiques. La fille de Lili est handicapée. Une enfant qui va faire se côtoyer ces deux femmes en quête de liberté, chacune à sa façon. L'ensemble est bien porté par les deux actrices (Jasmine Trinca et Leïla Bekhti). C'est plutôt joliment filmé, avec une photographie et des intérieurs chaleureux. Il y a des beaux moments d'émotions. Et la relation entre les deux femmes est intéressante. Je reprocherai cependant que le film cherche à brasser trop de sujets, et n'a pas vraiment le temps de tout développer en 1h40. On mélange la relation entre Lili et sa fille, l'enfant de Maria et son pseudo-mariage, la méthode Montessori, la vision des handicapés en Italie, et le féminisme. Sur ce dernier item, le film parait régulièrement anachronique (certains diront révisionniste...). Ou en tout cas, c'est parfois lourdaud. J'ai peine à croire que tels discours ou conversations aient pu avoir lieu à l'époque de cette manière. "La Nouvelle Femme" reste tout de même un drame intéressant, sur une méthode qui continue de jouer un rôle dans notre quotidien.