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chloé V.
123 abonnés
210 critiques
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2,0
Publiée le 18 septembre 2024
On aimerait aimer. La critique a d'ailleurs très bien noté ce film parce que Sophie Filliere manque déjà au cinéma français. Mais ce film posthume est sans doute un des moins réussi de la réalisatrice. Pb de rythme, de jeu (Jaoui en roue libre). Sensation d'un vieux film alors que le sujet est très moderne. L'histoire autour du film est plus touchante que le film lui même.
je suis agacée car manipulée par le descriptif du synopsis et d'autres avis : NON ce n'est pas l'histoire d'une femme menoposée qui ne se reconnait plus dans le regard des autres. NON cen'est pas l'histoire d'une femme qui vieillit et a peur de la mort, comme moi, comme vous ou votre mère. MAIS c'est l'histoire d'une personne psychiquement fragile, qui perd la notion du réel et qui tente de s'en sortir. En soi, c'est intéressant et sensible, poétique et déjanté. Mais je me suis fait avoir, c'est pas ça que je venais chercher, je me suis ennuyée, j'ai regardé 30 fois le plafond, je serais partie si il ne m'avait pas fallu pour cela deranger au-moins 3 personnes.
On s'ennuie ferme. Comédie dramatique ? On sourit quelquefois, et encore, tout petit sourire. Pas de rythme, pas de scénario, on regarde Agnès Jaoui. On ne la comprend pas. Il est difficile de dire du mal quand on sait que la réalisatrice est décédée. Mais ce n'est pas non plus une raison pour s'extasier. Désolé.
"Ma vie, ma gueule" bien noté par la presse, récompensé cette année au festival de Cannes (Prix SACD) passe complétement à coté de son sujet. En effet, la réalisatrice Sophie Fillières décédée depuis livre aux spectateurs un film plein de générosité mais hélas sans aucun fil conducteur, l'histoire n'a aucun sens et pour le coup d'un ennui sidéral, Agnès Jaoui, malgré tout se bat comme une lionne pour sauver le film mais hélas est en roue libre complétement, bref une grande déception.
La mort a frappé Sophie Fillières avant qu'elle puisse procéder au montage de Ma vie ma gueule. Ses enfants s'en sont chargés et sont sans aucun doute restés fidèles à l'esprit du cinéma de leu mère, avec sa fantaisie, sa poésie et son sens de l'absurde.spoiler: C'est une évidence que Agnès Jaoui joue un personnage proche de la réalisatrice, avec ses failles, ses idées farfelues et son goût de vivre, aussi. Il est difficile de juger Ma vie ma gueule de manière froide, en oubliant que celle qui a voulu et conçu ce film n'est plus aujourd'hui de ce monde . Il est assez déconcertant, toutefois, avec de fortes chutes de rythme et certaines scènes qui tombent un peu à plat. Ce n'est pas lui faire injure que d'affirmer que son dernier film n'est pas le meilleur de Sophie Fillières mais il lui ressemble évidemment, dans le sens où la cinéaste n'a jamais recherché la perfection mais a, au contraire, toujours marqué sa préférence pour les personnages un peu fêlés et peu adaptés à la société moderne. Et en l'occurrence, la prestation d'Agnès Jaoui est un bel hommage à la femme, à la scénariste et à la réalisatrice que fut Sophie Fillières.
Ma vie ma gueule est un film poignant qui explore avec sensibilité la santé mentale, les liens familiaux et la quête d'un espace personnel. Sophie Fillières aborde ces sujets avec un subtil mélange d'humour et d'émotion, sans jamais sombrer dans le pathos. Le personnage central, Barberie, incarné avec finesse par Agnès Jaoui, illustre de façon touchante la fragilité humaine à travers ses troubles obsessionnels, notamment sa recherche de caméras et de micros pour se sentir en sécurité. Ce comportement, loin d'être anecdotique, témoigne de son besoin désespéré de contrôle dans un monde qui semble lui échapper.
Le film réussit à montrer avec tendresse que ceux que la société qualifie de "hors norme" ont souvent une perception plus éclairée et sensible du monde. C'est une œuvre douce et introspective, qui invite à repenser la normalité et à apprécier la richesse des perspectives atypiques.
Dans Ma vie Ma gueule, Agnès Jaoui incarne avec une sincérité déchirante un personnage qui repousse indéfiniment l'idée de son dernier jour. Cette comédie dramatique, la dernière œuvre de Sophie Fillières avant sa disparition, explore avec une sensibilité poignante les méandres de la remise en question et la résistance face à une réalité implacable. Oscillant entre une douce mélancolie et une poésie subtile, le film dégage une énergie apaisante qui séduit autant qu'elle émeut.
Je suis allé voir ce film parce que je suis un fan d'Agnès Jaoui. Mais qu'allait-elle faire dans ce film sans queue ni tête, sans émotion et avec un final où je n'ai pas trouvé de sens (spoiler: le voyage en écosse où elle a acquis 1 m2 de terrain ! ). On ne voit vraiment qu'elle, filmée souvent de près, et on finit par s'en lasser ! J'ai regardé ma montre plusieurs fois... Bref, très déçu.
Barberie Bichette est une femme complexe. Suivie psychologiquement par un psychologue peu inspiré et sous traitement, elle perd peu à peu le goût à la vie. D'une personnalité impulsive et chaleureuse, elle se questionne sur la suite à donner à son existence et à son quotidien parisien. Remise en question des souvenirs du passé au programme. En salle le 18 septembre.
spoiler: "Ma vie, ma gueule" est l'histoire touchante d'une femme entre deux âges, à la croisée des chemins et à la psyché instable, interprétée magistralement par Agnès Jaoui. L'actrice est omniprésente dans l'oeuvre et crève l'écran : on sent qu'elle est touchée par cette histoire au plus profond de son cœur. Elle est le sel et la consistance du film. Dommage que le film soit très brut et sans fioritures, notamment la musique absente. Cela provoque des chutes de rythmes pas toujours bienvenues. J'ai eu de petites baisses de régime sur certains dialogues qui auraient mérité du dynamisme.
Un très beau film a la fois poétique et angoissant sur les maladies mentales. Quand celle-ci ne nécessite pas un enfermement, une hospitalisation mais est assez présente pour provoquer des comportements déroutants dans la vie quotidienne. Comportement pouvant prêter a sourires, susciter l'inquiétude, le rejet. Tout cela est évoqué dans ce film a prendre par touche où tout n'est pas forcément linéaire mais il ne peut être rationnel non?
c'est un film très beau, subtil dans sa psychologie, dur tout en etant doux. Drole et dramatique. il n'a rien d'ennuyeux, le cinéma de Sophie Filières n'est simplement pas un cinéma de Block buster, peut être que certains commentateurs se sont perdus !
Admiratrice d'Agnès Jaoui , j'avais envie de le voir . Quelle déception mais surtout quel ennui . On s'ennuie vertigineusement . Film testament peut être . Le tout début du film est prometteur mais tout tombe comme un flan , sans rebond, sans ressort , sans goût .
Quelle déception ! On s'ennuie terriblement sans jamais comprendre où veut en venir la réalisatrice. Agnès Jaoui fait tout ce qu'elle peut mais cela ne suffit vraiment pas. On a vu tellement mieux concernant cette (très) difficile fin de cinquantaine.
Difficile de voir le dernier film de Sophie Fillières sans penser aux conditions de son tournage. La réalisatrice a en effet déclaré une maladie foudroyante pendant le tournage, puis est décédée soudainement avant d'avoir terminé le montage, repris alors par ses deux enfants, Agathe et Adam Bonitzer.
Le film étant un autoportrait déclaré (Agnès Jaoui porte les vêtements de Sophie Fillières, va voir le vrai psy de Sophie Fillières, etc), l'émotion est d'autant plus présente : on a l'impression étrange de recevoir un message d'outre-tombe, à la fois sépulcral, fantasque et amusant.
Dans cette chronique touchante, on sourit beaucoup, on rit parfois, on est touché par de belles trouvailles de scénario (les cigarettes dans le Scrabble et retrouvées plusieurs décennies après avoir été cachées). Agnès Jaoui propose une partition solide de femme déprimée, perdue, puis décidée à remonter la pente.
Philippe Katerine apparaît dans ce beau film modeste, comme un spectre bienveillant qui aide l'héroïne à traverser les Limbes pour finalement parvenir à une sorte de douce résurrection, dans un paysage écossais magnifique.
Ma vie ma gueule est aussi un film poétique, proposant de nombreuses punchlines efficaces. Le personnage principal dit par exemple à un homme qui l'a connue ado et dont elle ne se souvient plus : "Je te préviens que je ne suis plus la femme que je n'étais pas encore".
Ma Vie, ma gueule est porté par une Agnès Jaoui inédite, enthousiaste, sincère, triste, complètement à fleur de peau de son personnage dépressif qui ne veut pas guérir, mais ne veut pas pour autant se laisser aller. C'est dans cet entre-deux drôlement tragique, ou tragiquement drôle (à vous de voir), que cette comédie dramatique tire toute sa force, donnant à ce road-trip des allures de coups de têtes désespérés pour se raccrocher à une vie palpitante, des envies de surprendre encore ses enfants, un goût de la découverte et des petits plaisirs qui ne se perdent pas pour ce personnage très réaliste et attachant. On s'émeut encore plus lors de la conférence qui conclut cette Première de Cannes (elle en faisait même l'Ouverture Officielle de la Quinzaine des Cinéastes, ce qui est souvent bon signe...), quand les enfants de la réalisatrice Sophie Fillières avouent avoir repris le flambeau de la réalisation quand cette dernière a fini à l'hôpital pour un lourd et long traitement, et que cette tristesse et force de vie a nourri le scénario : vraiment, on le sent à travers le récit. Ajoutez à cette poétique mélancolie un caméo de Philippe Katerine, qui vient apporter la seule musique présente dans le film (un choix de la réalisatrice, pour laisser parler le ressenti du spectateur quant au personnage principal, pour ne pas appuyer artificiellement les émotions du film), une petite mélodie qui accompagne joliment le générique de fin. Mais comment oublier de souligner encore le rôle d'Agnès Jaoui, qui est l'âme vivante de cette comédie douce-amère, qui dépeint un portrait si tendre, si juste, déniaisé de toute happy-end facile, d'un personnage en mal de vivre, mais qui s'accroche. On a été touché.