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mateo-57
16 abonnés
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0,5
Publiée le 21 décembre 2023
Quelle déception ! Là où on aurait pu espérer une réflexion sur les dégâts causés à l'environnement par l'activité humaine, ou encore sur les réponses publiques à apporter, ou encore sur la gestion de crise environnementale par un État, ou encore sur l'organisation mise en place par les militaires (la perte des libertés, la dégradation durable des conditions de vie, etc) - de tout cela : RIEN ! La pluie acide (du jour au lendemain, c'est carrément du déboucheur WC qui tombe du ciel !) ne sert que de décor à une épopée familiale sans intérêt et à justifier qu'une gamine au caractère difficile hurle et pleure (en alternance où en même temps) tout le long du film. Insupportable !!
"Papaaaaaa....Selmaaaaa.......Papaaaaaa......Selmaaaa......Papaaaaa". Quasiment 1h10 de crie sur 1h30 de film. Surtout de cris de personnages antipathiques (l'actrice qui joue la fille est insupportable). Le casting est clairement raté. Canet semble aussi dépassé. Y a pas à dire Just Philippot sait poser une ambiance sombre et menaçante : l'arrivée de la pluie acide est souvent angoissante mais les choix des personnages et le scénario font pchittt. On ne ressent aucune émotion, même dans les moments censés être très dramatiques. Le film La Nuée était beaucoup mieux reussi.
Après "La Nuée", le Déluge... C'est peu dire que l'on avait hâte de retrouver Just Philippot à la tête d'un nouveau long-métrage tant son premier coup d'essai avait fait office d'une bonne surprise à l'ambiance très prometteuse au sein du cinéma de genre hexagonal. Surtout en adaptant ici son court-métrage éponyme, avec un "fléau" de plus grande ampleur et encore plus frontalement lié au drame intime vécu par ses protagonistes principaux.
Tel un châtiment divin pour une humanité courant à sa propre perte, le ciel se met un beau jour à déverser des pluies méchamment acides sur la population mondiale et offre donc tout son titre et sa vitrine de film éco-catastrophe à ce "Acide". Toutefois, avant que les eaux célestes ne viennent dévorer notre peau bien tendre, c'est avant tout aux liens eux-mêmes déjà très désagrégés d'une famille que le film choisit de nous introduire. Et, plus particulièrement, par l'entremise de Michal (Guillaume Canet), un père ayant été emporté si loin par le tourbillon de la violence sociale que son propre socle familial n'y a pas survécu. Choisissant égoïstement la fuite vers une nouvelle vie (et un nouvel amour), Michal n'entretient plus que le minimum relationnel avec ceux qui furent ses proches, à commencer par sa fille poursuivie par l'image de ce père qui ne la met plus au centre de ses priorités.
Vous l'avez la bonne grosse symbolique de la pluie acide qui dissout la chair humaine pendant que ses héros doivent au contraire rassembler les miettes de leurs liens fragiles pour espérer un sort meilleur à tous les niveaux ? Eh bien, voilà en gros le discours de "Acide" qui, au contraire d'un bien plus subtil et réussi "La Nuée" en termes de rapports parent/enfant plongés en plein chaos, va offrir un programme étonnamment attendu -quasiment didacticiel- d'épreuves pour essayer de réconcilier père et fille sous des averses ravageuses. En effet, dans le sillage métaphorique explicite de l'ensemble, chaque phase censée traduire un peu plus les dysfonctionnements de cette famille sous acide (huhu !) va continuellement se heurter à des contours symboliques beaucoup trop grossiers pour convaincre ou même émouvoir. Certes, Just Philippot y trouvera toujours le moyen d'y dessiner des temps forts par sa mise en scène (des regards échangés lors d'une pause nocturne, des personnages emportés par le désordre ambiant au même titre que leurs états d'âme lors d'une dangereuse traversée) mais, à l'image d'une rencontre bien pratique d'un miroir familial renvoyant aux défaillances de ses héros, les prétextes trouvés auront sans cesse quelque de chose de trop artificiel et prévisible pour espérer apporter une substance mémorable à l'évolution de cette relation.
Et puis, malgré une entrée en matière plutôt anxiogène, il faut bien reconnaître que l'ambiance de film catastrophe trouve également vite ses limites en termes de crédibilité face à un phénomène au fonctionnement complètement aléatoire (on peut semble-t-il rouler durant des heures sans que des pneus de voiture ne soient rongés par la pluie acide alors qu'un fleuve peut être transformé en court-bouillon pour humains en l'espace d'une nuit !) et au personnage de Selma, adolescente aux réactions parfois si risibles qu'on aimerait la jeter nous-mêmes dans une cuve d'acide (l'interprétation de Patience Munchenbach n'est nullement en cause, il y a juste un vrai problème d'écriture autour de son rôle).
Ainsi, en dépit de quelques bons moments où l'on ne peut prendre Just Philippot en défaut, notamment une scène finale qui vient joliment répondre à celle qui nous avait introduit à cette dynamique père/fille en difficulté, "Acide" fait figure de petite déception un brin ennuyeuse devant les espoirs qu'avaient pu engendrer les qualités autrement plus importantes de "La Nuée". Les sauterelles l'auront au final emporté sur le Déluge.
Le début montre une scène spectaculaire de survie face à la pluie acide. Ensuite même s'il est vrai qu'une situation catastrophe amène des gens à se comporter de manière irrationnelle, il est difficile de comprendre les motivations des personnages et la réflexion du film. Plusieurs éléments semblent artificiels comme des facilités pour que les personnages se déplacent, des rebondissements forcés (le pont), une relation peu émouvante entre le père et sa fille et une fin frustrante.
un film très décevant compte tenu des bonnes critiques. Terriblement ennuyeux, pas crédible. Tout le film est axé sur l'éternel schéma du père prêt à tout pour sauver sa fille et leurs problèmes relationnels alors que la planète entière est touchée par l'apocalypse. Mention spéciale aux pneumatiques des voitures qui résistent aux acides mieux que les toitures.
Déjà sur scenario il ne fallait pas valider ce film. C'est long, il ne se passe rien. Quelques scènes avec un peu plus de rythme mais surtout on a du mal à y croire. Des pluies suffisamment acides pour rendre une rivière mortelle mais qui laissent les feuilles parfaitement vertes... pas un film intelligent, il surf juste sur la peur du réchauffement climatique
Film catastrophe, enfin plutôt catastrophique à tous points de vue. C’est plus basique qu’acide en vérité. On surfe ici sur les lieux communs et l’exploitation lamentable d’une improbable fin du monde climatique en trame de fond. C’est long, lent, les dialogues sont à pleurer de rire… ne cherchez aucun cohérence ou semblant de vraisemblance scientifique. Comment Guillaume Canet a-t-il pu se fourvoyer dans un tel nanard ! Tiens vous savez quoi, je ne trouve même pas la force d’écrire une véritable critique. Bref, l’exemple type du film français financé avec vos sous au travers du CNC…
Scénario catastrophe : des pluies acides se mettent à déferler sur la planète, brûlant tout sur leur passage. Les humains paniquent et tentent de fuir cette anomalie digne d’une fin du monde. Parmi eux, Selma, et ses parents séparés Michal et Élise. Évidemment, c’est une course contre la montre, et les personnages en font des caisses. Rien n’est crédible tant tout est surjoué. Guillaume Canet retombe dans un rôle rappelant celui de Mon garçon, mi pleurnichard, mi paniqué. Et le scénario rappelle aussi celui de Dans la brume sorti en 2018. Là aussi, sans rien comprendre, tout se résolu à la fin et la fin du monde semble prête à accepter de faire une pause… Ridicule.
Quelle déception ! Acide fait fort dans sa première scène de pluie, vibrante et tendue. Puis, quasiment plus rien. Les scènes d'actions sont bien gérées car Philippot a du talent, c'est sûr. Mais, le gros point noir du film tient dans son scénario. On passe d'une scène d'action assez palpitante au calme plat avec des scènes mal écrites.
Le personnage de la fille est insupportable. Certains choix de personnages sont assez peu compréhensibles.
Ce film m'a bien énervé. Déjà au niveau de la ligne rouge du film : d'un coup, de l'acide sulfurique tombe du ciel à la place de l'eau. Évidement, tout est dévasté (à commencer par les animaux à l'extérieur, mais aussi les bétons, le métal des voitures, etc). Et on suit les mésaventures d'une famille (pour moi tous hystériques... L'idée de base était pas mal du tout...Sauf qu'il n'y avait pas vraiment de scénario, pas de logique, plutôt une suite de scénettes...Et plein d'interrogations sans réponse, pas de logique (non, la plupart des plastiques ne fondent pas sous les acides, même concentrés...), donc même en admettant l'hypothèse de base (de la pluie acide +++ tombe du ciel), après il y a pas mal d'incohérences qui m'ont forcément énervé... Et arrive le générique de fin, alors qu'on est en plein milieu de l'histoire (c'est mon impression du moins). Laissant le spectateur sur sa faim... Bref, idée de base pas top (mais admettons) très mal exploitée, avec des acteurs qui n'ont pas grand-chose à faire et qui fatalement se mettent à surjouer.
J'ai souffert devant ce film. Pourtant j'adore Canet, mais qu'est il allé faire dans ce naufrage ? Ce film n'a rien pour lui, il peine à commencer, on se demande d'ailleurs l'utilité du début et du contexte qui n'apporte rien. C'est long, invraisemblable, prévisible, ennuyant, on enchaine les situations inintéressant les unes derrière les autres pendant 1h39. Dommage, l'idee de pluie acide était trés bonne, mais c'est la seule idee du film, le reste n'est que remplissage à la brouette
Deux ans après son premier long, le viscéral «La Nuée», le réalisateur Just Philippot nous revient avec cette adaptation ciné du court-métrage qu'il avait tourné en 2018.
Quelque part entre le drame familial et le film catastrophe, une œuvre un peu en deçà de mes attentes, et ce sur les deux tableaux.
Certes, au niveau formel, le film a pas mal de choses à offrir : une mise en scène soignée et immersive (malgré une caméra à l'épaule parfois un peu trop présente), des visuels de fin du monde qui n'ont rien à envier à certaines productions américaines et quelques séquences toutes en tension (mention spéciale à la scène du pont).
C'est au niveau de ce qu'il veut nous raconter que le film a plus de mal à réellement nous passionner.
Film de genre au sous-texte écologique (les effets désastreux du réchauffement climatique et les migrations que ceux-ci pourraient engendrer), celui-ci peut rappeler la série française «L’Effondrement», qui traitait déjà de ces conséquences-là, avec sa caméra embarquée et ses visuels post-apo. Mais plutôt que de filmer les foules en panique et les effets directs de ces pluies acides et dévorantes sur l'être humain (un peu trop rares à mes yeux), Philippot fait le choix de mettre cet aspect-là du film au second plan et de se concentrer plutôt sur le destin d'une famille disloquée au sein de ces événements.
Un choix que je peux comprendre, et qui me rappelle notamment le très bon «La Guerre des Mondes» de Spielberg, dans lequel Tom Cruise incarne un père irresponsable qui va devoir veiller coûte-que-coûte sur ses enfants lors d'une invasion extra-terrestre. Mais là où le personnage de Cruise avait droit à une véritable évolution, réalisant petit-à-petit jusqu'où il doit aller pour protéger ses enfants (quitte à dépasser la ligne rouge) et faisant passer leurs vies avant la sienne, celui incarné ici par Guillaume Canet (dans un rôle assez antipathique) stagne une très grande partie du film, si bien qu'on a du mal à s'identifier à ce que lui et ses proches sont en train de traverser.
Un second long, à la fois intime mais qui manque d'un peu de profondeur, et spectaculaire mais qui manque d'un peu de rythme (en particulier dans son dernier tiers, où le récit fait du surplace).
Un film dans lequel on sent clairement une envie de cinéma, mais qui peine à nous embarquer totalement dans ce qu'il nous propose.
Bref, une légère déception à mes yeux, mais un film de genre français que j'ai malgré tout pris plaisir à découvrir au cinéma. Et j'espère en voir d'autres comme ça dans les mois et les années à venir.
Et une chose est sûre : vous ne verrez plus tout à fait les nuages gris au-dessus de vos têtes de la même manière après avoir vu ce film. 6,5/10.
D'acide, il n'y aura pas que le film, il y aura aussi ma critique. Soyons clairs : ce film est une catastrophe ! On est du début à la fin dans la caricature du blockbuster à la française, c'est-à-dire une histoire simpliste très mal jouée. Ce n'est pas seulement mauvais, c'est grotesque. Les acteurs surjouent et le scénario ne tient pas la route. On en arrive rapidement à souhaiter que les protagonistes se retrouvent sous les pluies acides sans parapluie pour que le cauchemar (pardon : le film) se termine plus vite. Le film est comme les pluies acides : à fuir !
Je me suis bien laissée entraîner dans la première partie (à part l'ouverture). On sait gré au réalisateur de jouer le jeu du genre, avec ce plaisir coupable de la catastrophe qui arrive doucement, et le souvenir de films hollywoodiens des années 90 (on est plus proche de Twister que des films horrifiques à la mode). Par contre la deuxième moitié m'a déçue, en particulier parce que le personnage de la jeune fille est vraiment débile, et son interprète ne fait rien pour aider (elle joue vraiment très mal).
Avec un film aussi prometteur que La Nuée, dans le genre fantastique, que le jeune cinéma français semble enfin aborder sans préventions ni complexes, le nouveau long-métrage de Just Philippot semblait pétri sur le papier d'une ambition réelle. Il faut hélas déchanter un peu. Certes, le cinéaste confirme qu'il sait créer de l'intensité et du suspense, avec des scènes d'action tout en maîtrise, mais l'écriture de Acide souffre d'un manque de densité et de profondeur, qui le relègue à un "simple" récit de survie, sans chercher plus avant des résonances sociales et surtout écologiques. Le film s'attache presque exclusivement à ses deux personnages principaux, perdus dans le chaos, sans d'ailleurs parvenir à susciter une véritable empathie à leur égard, vu leur esprit farouchement individualiste. Acide, jusqu'à sa conclusion insatisfaisante, semble développer un esprit misanthrope qui fait quelque peu froid dans le dos (c'était un peu pareil dans La Nuée, en définitive), puisqu'après tout les humains ont bien cherché, par leur comportement, toutes les avanies qui leur tombent sur le râble. Mourons sous la pluie, nous l'avons mérité, non ? Quoi qu'il en soit, pour peu qu'il bénéficie de scénarios moins "à l'os" et davantage peaufinés, Just Philippot restera un cinéaste dont la trajectoire pourrait bien réserver quelques (bonnes) surprises.