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K.A. Trevelyan
27 critiques
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0,5
Publiée le 6 avril 2024
Je voulais le voir pour Julia Roberts mais malheureusement elle n'y joue qu'un rôle secondaire. J'ai fait l'effort de regarder les trois quarts du film mais sans y trouver le moindre intérêt. Le personnage principal est une sorte d'éternel ado répugnant et insipide qu'on encense au-delà du raisonnable pour des raisons qui m'échappent complètement. Le gars est hyper problématique (le début m'a donné la nausée, c'était vraiment nécessaire de faire ça ?), l'ensemble est interminable et sans aucun intérêt (même intellectuellement, c'est d'une indigence et d'une tristesse infinie). Un des trucs les plus dispensables et oubliable qui soient.
C'est plutôt pas mal et basé sur ce qui serait une histoire vraie. Chuck Barris, réalisateur américain inconnu en Europe, se disait aussi tueur pour la CIA. Ce versant de sa vie n’a jamais été prouvée (mais on peut penser que la CIA ne va pas s’en vanter). Ce film est un mélange des genres, vision assez satirique du monde du spectacles (émission assez débiles il faut le dire, certaines ont été copiées en Europe) de la télévision, et thriller racontant les meurtres de Barris. Le film doit beaucoup à l’interprétation de Sam Rockwell, qui reproduit l’ambiguïté du personnage. Une brochette de grands acteurs vient compléter le casting. Pas vraiment de temps mort à proprement parler même si le film peut paraitre un peu longuet en raison d’une certaine lenteur. Premier film de Georges Clooney de bonne facture.
Comédie un peu foutraque où le bon et le mauvais cohabitent, à l'image du récit rocambolesque dont il est tiré. La réalisation est bonne sans être extraordinaire. N'est pas Ethan Coen qui veut.
Clooney a certainement retenu des frères Coen la manière d'aborder des scènes violentes par l'absurde, malheureusement avec beaucoup moins de talent en ce qui concerne ce film. L'histoire de ce producteur, présentateur de télévision et aussi supposé agent de la CIA est intéressante mais on y croit peu et les longueurs sont bien présentes.
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 14 mars 2021
Le personnage de Barris joué par Sam Rockwell est totalement dénué d'attrait d'intérêt ou de charisme. Ce film l'examine minutieusement depuis sa jeunesse jusqu'à son effondrement en tant que tueur de masse accompli mais lui ne change jamais. Même sa coiffure reste la même. Sa liaison interminable et sans amour avec une fille Drew Barrymore dérive également sans être affectée par aucune influence extérieure. Les dizaines de badinages sexuels de Barris comme ses dizaines de meurtres tombent comme des cailloux dans un puits sombre. Les sentiments qu'il éprouve se traduisent essentiellement par des monologues en surimpression. Le résultat est un tableau violent mais pas horrifiant pas sexy, vulgaire mais pas humain à la fois cérébral et volubile et vide de sens. Les seuls plaisirs que l'on peut trouver dans cette histoire sont dans les recréations de la télévision d'antan. Existe-t-il un homme à l'âme si morte qu'il ne ressente aucune nostalgie pour le comique ou le son du maillet de Jamie Farr frappant le gong. Pourtant ces éclairs de brillance ne font que renforcer notre désir d'échapper au cauchemar de Confessions d'un homme dangereux. Rien ne ressemble autant à la légèreté que de voir Julia Roberts en tueuse sophistiquée terrée dans une chambre d'hôtel de Berlin-Est avec ses armes citant Nabokov et prononçant mal son nom...
« Confessions d'un homme dangereux » est un film au scénario intéressant avec un bon casting. Bizarrement, je n’ai pas vraiment accroché sans trop savoir pourquoi. Et pourtant, la réalisation est acceptable quoiqu’un peu confuse, l'esthétique est soignée, les couleurs sont originales et belles. Le film m’a paru mou et lent malgré la bonne prestation de Sam Rockwell. Entre le conte moral, le thriller d'espionnage et la comédie noire, l’immersion n’est pas garantie.
Ce film se laisse regarder mais manque cruellement de rythme : que de longueurs ! ... Pourquoi faire un film de cette durée alors qu'on aurait pu "libérer" le spectateur une demi-heure plus tôt ? spoiler: Sinon, le principe d'entretenir le doute sur la véracité du passé d'agent secret du héros est pas mal et j'ai adoré la scène de la sortie de l'église mais, au niveau de la réalisation, on ne peut s'empêcher de penser à "Un Homme d'Exception" (A Beautiful Mind) et la comparaison n'est pas à l'avantage de"Confessions d'un Homme Dangereux" ... George Clooney, réalisateur, n'a pas encore le talent d'un Ron Howard mais, comme c'est son premier film, je serai très indulgent. Ce qui me gène davantage, c'est que le personnage principal me fait davantage penser à un agent secret comme "Austin Power" qu'à un Gorille, un Tigre ou un James Bond. Est-ce qu'un homme aussi insignifiant aurait pu tuer 33 personnes ? J'ai davantage "accroché" sur les moments du film consacrés à son métier de producteur de jeux télévisés. Chapeau, pour finir, au distributeur du film qui aurait pu avoir la conscience professionnelle de regarder le produit fini une fois les sous-titres rajoutés sur la version originale. En effet, quel choix magnifique que des sous-titres blancs sur des scènes se déroulant dans la neige ... Blanc sur blanc, ce n'est même pas la peine d'essayer de lire les sous-titres ! Ce qui est drôle, c'est que le même problème s'était produit pour le sous-titrage d' "Un Homme d'Exception" : serait-ce le même distributeur pour les deux films ?
L'histoire incroyable mais vrai de Chuck Barris. L'adaptation cinématographique de George Clooney et le scénario de Charlie Kaufman inspiré de l'autobiographie du célèbre producteur de télévision américain, également animateur d'émissions de jeux télévisés aux États-Unis dans les années 1960 et 1970. Il a également composé des chansons qu'il a enregistrées dans des 45 tours. Il aurait été également d'après son autobiographie, tueur à gage pour la CIA. George Clooney signe ici son premier film. Une oeuvre superbement réalisée, qui confirmera par la suite son talent derrière la caméra. Sam Rockwell illustre parfaitement bien ce personnage d'animateur télé déjanté le jour, et celui de tueur à gage la nuit. Le reste du casting est par ailleurs prestigieux, grasse à une belle brochette d'acteur, notamment Maggie Gyllenhaal, Julia Roberts et Drew Barrymore. Bref, ce biopic est surprenant !
Il y a comme une grande vague néo-hollywoodienne et caméogène formée par Soderbergh autour d'Ocean's Eleven, vague portant dans son écume des curiosités dignes d'ouvrir un millénaire ainsi que Full Frontal et Confessions d'un homme dangereux. Clooney est pour la première fois à la réalisation et diantre, il ne démérite pas ! Ses plans sont impressionnants, souvent télévisuels mais aussi souvent lisses et techniques.
En revanche, le réalisateur ne cherche pas à créer la tension. Sam Rockwell s'en nourrit toujours, et c'est un peu sevré de force que l'acteur va jouer la vie d'une personne encore bien vivante à l'époque, et dont il est surprenant que la vie soit racontée ainsi, sans glorification, brute et seulement embellie par les paillettes cinématographiques. En fait, le film est l'adaptation où Chuck Barris, l'intéressé, s'invente une carrière de tueur à la CIA ; le script que cela donne est malheureusement aussi peu crédible que le livre au regard de la CIA elle-même.
Seul l'aspect schizophrénique prononcé vient à la rescousse. Sérieusement, j'ai cru dur comme fer, pendant les trois quarts du film, que Barris serait diagnostiqué comme tel (Confessions of a beautiful mind !). Mais c'est une fausse alerte, et la tâche de réalité l'éclabousse comme elle a éclaboussé d'autres dignes films biographiques comme Big Eyes. L'ambiance est souvent détestable, s'exhibant en de grands moulinets sur la corde raide de l'adaptation d'une vraie vie, et la preuve de sa chute est mon interprétation totalement à côté de la plaque en direct.
Voyage très étrange dans le passé de la télévision et des États-Unis pendant la guerre froide, lorsque le pays était fou et trop fort. La vie d'un mec célèbre encore en vie avec une double vie d'un tueur de la CIA. Bien fait et produit. Étrange et drôle.
Un film pas mal sur une histoire assez intéressante. Sam Rockwell est convaincant dans le rôle de Chuck Barris et Drew Barrymore est agréable. George Clooney est satisfaisant et Julia Roberts est correcte. Les décors sont convenables, tout comme les destinations ou Chuck va effectuer ses missions et l'ambiance est un peu spéciale, mais plutôt plaisante. Le premier film de George Clooney en temps que réalisateur est donc pas mauvais, l'histoire exploitée est assez énigmatique, dommage qu'il y ait des longueurs...
Première réalisation de George Clooney, pleine d'assurance et de qualités mais agaçante aussi par des signes d'auto-satisfaction. Rien d'inintéressant mais peu mémorable au final.
Pour une première réalisation, George Clooney s'en tire plutôt pas mal. L'histoire en elle-même était intrigante, et il en livre un récit d'abord drôlatique, à la mise en scène soignée et multipliant les clins d'oeil, avant de prendre un virage plus dramatique. C'est d'ailleurs à ce moment que le film perd un peu de justesse et d'efficacité avec ce changement de ton. Un peu dommage mais à côté de ce détail, le casting est brillant et le récit ne manque pas d'intérêt, jusqu'au final. En somme, un premier film prometteur.
Entre polar et divertissement, la vie d'un homme double face entre clown animateur et producteur de jeux télé et assassin pour le compte de la CIA. C'est rythmé, très années 70, avec des décors et couleurs très kitch et admirablement joué par Sam Rockwell et l'étonnante Drew Barrymore. La réalisation est dynamique, originale, pour une première réalisation par un certain Georges Clooney qui joue également dans le film. Une histoire racontée comme une bio, mais sans temps mort, un très bon film.