Derniers Avis : Confessions d'un homme dangereux - Page 3

film assez spéciale mais qui donne envie d'aller jusqu'au bout du visionnage. il interroge sur qu'est-ce que le sens de sa vie, jusqu'où peut on aller pour l'atteindre, qu'est-ce que la réussite, le bonheur?.. On a vu mieux sur le sujet mais là, il s'agit d'un biopic donc le scénario doit respecter l'histoire de cet homme. Néanmoins, un bon casting avec une réalisation intéressante

Premier film réalisé par George Clooney. Produit par Steven Soderbergh. Une histoire qui mélange thriller d'espionnage et comédie noire. Basé sur l'autobiographie éponyme de Chuck Barris, un producteur de télévision qui aurait était recruté par la CIA comme tueur à gages. L'ensemble du film est bien maitrisé, malgré quelques longueurs. Sam Rockwell livre une bonne prestation dans le rôle de Chuck Barris, un homme avare de créativité et de pouvoir. Le reste du casting est impressionnant : Drew Barrymore, George Clooney, Julia Roberts, Rutger Hauer, Maggie Gyllenhaal, Richard Kind, Brad Pitt et Matt Damon.

Beau casting effectivement mais, derrière la caméra, George Clooney peine à convaincre avec ce film peu passionnant et trop lent. Peut-être devrait-il encore boire un peu plus de cafés dont il est le fameux ambassadeur afin de mettre un peu plus de nerf dans ses oeuvres! Ou plus simplement, se cantonner à son seul métier de comédien...

Destin peu ordinaire mais ennuyeux malgré un casting interessant.

Un très bon film, original et poignant! Le personnage principal est déjanté et ses frasques pimentent le film. Un peu loufoque, certes, mais divertissant!

Le premier film de George Clooney est une franche réussite.
L'interprétation de Sam Rockwell est excellente ! Le scénario est très bien écrit et la mise en scène est superbe.
À voir absolument !

Confessions d’un homme dangereux fait parti de ces films dont la production est lancée rapidement (dès l’achat des droits d’adaptation, en général, ce film s’inspirant de l’autobiographie de Chuck Barris) mais qui traîne finalement en longueur (droits obtenus en 1980, film sorti en 2003) à cause de plusieurs changements majeurs (de réalisateur, d’acteurs…). Vingt longues années à attendre que le projet atterrisse entre les mains de George Clooney, acteur à l’époque en vogue (Le Pacificateur, En pleine tempête, O’Brother, Ocean’s Eleven), qui se lance ici dans sa première réalisation.

Biopic de Chuck Barris, personnage du showbiz (producteur et animateur d’émissions télévisuelles, compositeur de chansons à succès), Confessions d’un homme dangereux s’inspire de l’œuvre autobiographique du bonhomme. Revenant sur son ascendance dans le milieu. Mais également sur une face cachée de son existence. En effet, dans son livre, Barris faisant allusion à son rôle qu’il aurait eu dans la CIA, où il officiait en tant que tueur. Un fait non confirmé mais qui constitue la base principale du récit, mettant en scène ce personnage se balançant entre deux domaines. Ce qui aura de lourdes conséquences sur sa vie, notamment romantique.

À la lecture de ce synopsis, on sent d’office que l’entreprise se base sur des faits dits réels dont mais la véracité n’a pas été confirmée. Ainsi, le film pouvait se permettre de partir dans n’importe quel sens : être aussi sérieux qu’un biopic normal, transcrire la trame via la mise en avant d’un protagoniste semblable mais différent (jusqu’au nom), lui donner un autre statut que « film dramatique »… Tout était possible ! Surtout pour un nouveau réalisateur tel que George Clooney, qui pouvait se lancer dans toutes sortes d’expérimentations. Une occasion que, justement, le comédien/cinéaste saisit sans mal !

De ce scénario, Clooney n’a retenu qu’un minime détail qui, pour sa mise en scène, fait toute la différence. Il s’agit de l’élément temporel de ce script (en gros, l’époque à laquelle se déroule le film), à savoir les années 60-70. La période des hippies, du disco… En somme, la période où les gens se lâchaient socialement ! La décadence à échelle mondiale ! Et cela, Clooney l’exprime à merveille dans son long-métrage.

Confessions d’un homme dangereux est avant tout un film visuel. Où tout est stylisé au maximum : l’image arborant des couleurs vives (pour les États-Unis) et sombres (pour la Russie, offrant par moment un air de bande-dessinée d’espionnage fort agréable à la rétine), bande-son d’époque qui accumule les hits (The Moonglows, Vikki Carr, Esquivel…), des costumes et des décors hauts en couleurs… tout est mis en œuvre pour nous livrer une ambiance totalement folle, qui fonctionne ici à merveille ! Au point même de nous hypnotiser par moment (la séquence où Barris fait face à son mentor de la CIA, au bord d’une piscine). Bref, vraie ou non, George Clooney s’amuse avec cette histoire, en la transformant en comédie (via un montage très fluide et ingénieux). Le tout en jouant énormément sur l’éventuelle vérité suggérée par Barris dans son livre (il interrompt de temps en temps son film par l’intervention de personnes « normalement réelles », qui viennent témoigner comme dans un documentaire).

L’acteur principal, Sam Rockwell (connu pour son rôle de William Wharton dans La Ligne Verte), se délecte également de ce manque de véracité. Car cela lui permet d’ôter un poids lourd pour tout comédien jouant dans un biopic : imiter la personnalité à interpréter. En jouant Chuck Barris, Rockwell préfère faire comme bon lui semble (dirigé tout de même par Clooney et le scénario), livrant un personnage totalement déjanté et attachant (ayant en tête que Chuck Barris est une personne dont peu de gens se souviennent), en adéquation avec l’esprit du film. Exercice dans lequel se prête également Drew Barrymore avec naturel. Mais là aussi, George Clooney se divertit par le biais du casting, en faisant intervenir ses copains d’Ocean’s Eleven. Que ce soit dans un rôle principal (Julia Roberts, élégante en femme fatale) ou bien en tant que caméos (Brad Pitt et Matt Damon en participants d’une émission TV).

Il est vrai que Confessions d’un homme dangereux pourra, dès le début, en rebuter plus d’un ! Car, il faut bien se l’avouer, on ne s’attendait pas forcément à autant de stylisation de la part d’un biopic qui a mis des décennies à voir le jour. Mais le film a du mérite ! D’autant plus qu’il met en valeur les talent de réalisateur de George Clooney, prouvant qu’il n’est pas qu’un acteur voulant se reconvertir juste en tenant une caméra. Monsieur « What else ? » arrive à donner du corps et une stature à sa réalisation, ce qui n’est pas donné à tout le monde !

Pour le premier film que je vois de Georges Clooney en tant que réalisateur et acteur, je suis plutôt impressionné. Non pas que je le trouve mauvais, au contraire, mais parce que le passage des acteurs derrière la caméra ne se fait pas toujours sans problème. Il arrive parfois que les premiers essais soient très décevants. Néanmoins, dans "Confessions d'un homme dangereux", Georges Clooney démontre un talent certain pour la mise en scène. Il a également su très bien s'entouré avec au casting Sam Rockwell, Drew Barrymore et Julia Roberts. Tous les acteurs sont très bons. Pour ce qui est du scénario, il est inspiré d'une histoire vraie ce qui rend le film d'autant plus intéressant. Chuck Barris était un présentateur de show télévisé pendant les années 70/80 qui menait, parallèlement à ce métier, l'activité de tueur professionnel. L'idée de départ est donc plutôt originale et cela a été bien traité pendant ce film. "Confessions d'un homme dangereux" est un bon premier film pour Georges Clooney, qui sait maintenir l'attention jusqu'à la fin.

ce film n'est pas un chef d'oeuvre mais on se laisse facilement embarquer dans l'histoire, la mise en scène et la réalisation sont plutôt bonnes... Le personnage principal ne fait pas rêver, ni en homme ordinaire, ni en homme dangereux mais on arrive quand même à s'attacher à lui.

Très bon film. On peut le considérer comme un gros foutoir mais en réalité tout se tient bien, l'histoire est un peu farfelue mais très bien construite. La réalisation est très inventive même si certains plans sont un peu pénibles. Sam Rockwell est très bon dans ce rôle. On y découvre un peu l'envers du décor des jeux télés et on passe un bon moment? Pour ma part je ne me suis pas ennuyé et j'ai bien accroché. Bravo!

Pour son premier long métrage, Clooney réalise un film assez stylé et complexe qui mélange, sur un scénario signé Charlie Kaufman, thriller, comédie de mœurs et film noir. Souvent brillant mais inégal.

Adaptation d'une prétendue autobiographie d'un présentateur aux émissions douteuses le jour, tueur pour la CIA certains autres jours, George Clooney nous mijote pour sa première réalisation une histoire prétendue sérieuse, pour un résultat drôle, léger et très agréable à suivre. Jusqu'à une première partie (presque 1heure) où on découvre le personnage de Chuck Barris, ses multiples personnalités (ambitieuse, racoleuse, sexuelle, puis double et meurtrière) bonifient chaque scène en y apportant un moment d'humour subtil et bien choisi. On croit pas forcément aux dires et vies du personnage tant le propos est souvent traité par le burlesque, mais on reste spectateur souriant en regardant le parcours d'un showman étonnant (comme un spectateur fasciné par ses shows TV peu crédules). Le rythme du film se perd un peu quand Barris se rend compte de ses déconvenues bi-professionnelles, lorsque le réalisateur y injecte moins d'humour et que le ton devient plus sérieux. De ses expériences d'acteurs, le réalisateur Clooney s'inspire de celles qu'il a eu avec Soderbergh et les frères Coen pour adapter son premier film, le ton et le style sont bien choisis. On sent qu'il prend du plaisir à nous raconter et filmer son histoire, il y impulse une envie de cinéma communicative. La technique est maîtrisée, les décors et les reconstitutions d'époques crédibles et soigneusement filmées. Très bien entouré par un scénariste reconnu (Kaufman) et d'une troupe d'acteurs prestigieux et "amis", ravis et heureux de jouer (Sam Rockwell est un Zébulon diablement efficace), Clooney pose en 2003 les premières pierres d'un cinéma maîtrisé et la pâte d'un réalisateur sérieux à suivre. Même si ses "Confessions" ne font jamais froid dans le dos, elles ont le mérite de faire passer un bon moment.

Un film élégant et totalement porté par ses acteurs et actrices. Clooney tente sa chance derrière la caméra avec une histoire en or et un personnage hors du commun. Malheureusement, le cinéaste passe un peu à côté de son sujet et ne parvient jamais à vraiment interroger sur la réalité de l'histoire et la folie de Chuck Barris. Trop occupé à bien filmer, il se perd trop souvent dans des effets de mise en scène inutiles en essayant d'imiter les Soderbergh et autres frères Cohen. Peut-être aurait-il été mieux inspiré de lorgner du côté de Milos Forman et de son merveilleux Man on the Moon. En effet, en essayant de rendre une copie originale et artie branchée, il en oublie de mettre l'accent sur son scénario pourtant en béton et délivre donc un métrage plutôt autocentré et parfois longuet qui agace par des clins d’œil lourdauds à ses amis ou mentors. Si le tout reste malgré tout assez sympa, on retiendra surtout Sam Rockwell, bluffant de naturel, Drew Barrymore, absolument poignante et Julia Roberts, qui se lâche comme jamais.

Un présentateur de TV mène une double vie. Il est engagé comme tueur à gages par la CIA. George Clooney réalise un excellent film sur la psychologie d'un personnage qui sombre dans la folie meurtrière . Une bonne brochette d'acteurs : George Clooney, Sam Rockwell, Drew Barrymore et Julia Roberts.

Malgré un casting assez imposant, je n'ai pas réussi à apprécier plus que ça Confessions d'un homme dangereux. Je n'ai pas accroché, tout simplement, sans que je considère que cela soit un mauvais film.