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    Langue étrangère
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    Fiers R.
    Fiers R.

    111 abonnés 445 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 novembre 2024
    L’idée d’un long-métrage doté d’une histoire conjointe entre la France et sa voisine, l’Allemagne, avec qui elle entretient des relations d’amour et de haine depuis des siècles était plutôt attirante par son côté peu courant. Partenaire aussi bien économique que politique et culturel, ce « couple » de pays, comme aime à le souligner l’un des personnages, ne nous a pourtant pas gratifié de tant de films que cela en commun. Ce sera davantage des téléfilms par le biais de l’illustre et excellente chaîne hertzienne culturelle Arte. Avec « Langue étrangère », Claire Burger prend comme protagonistes deux jeunes lycéennes, l’une française et l’autre allemande donc, qui vont passer chacune un petit mois dans la famille de l’autre dans le cadre d’un échange dont les tenants et les aboutissants sont peu clarifiés (les familles semblent se connaître déjà et cela n’a pas l’air de rentrer dans le cadre d’un programme type Erasmus). Peu importe ce n’est pas le véritable sujet du film mais juste ce qui l’encadre.

    Malheureusement, si le premier film en solo de la cinéaste (après un réalisé à quatre mains avec son amie Marie Amachoukeli, « Party Girl ») nous avait touché en plein cœur - il s’agissait du très beau drame familial avec Bouli Lanners, « C’est ça l’amour » - celui-ci nous emballe un peu moins. Pas qu’il soit mauvais, il démarre même très bien et capte notre attention sans peine mais il a tendance à parler de beaucoup trop de sujets pour les traiter tous de manière satisfaisante. Au mieux, il les investit de loin, au pire il les survole clairement. On a, en vrac, le poids du passé des deux pays, une romance lesbienne, deux crises familiales, la mythomanie en pathologie, le harcèlement scolaire et les tentatives de suicide qui vont avec, l’immigration, l’alcoolisme et les groupuscules d’extrême-gauche, ... Oui tout ça en un film de fiction! Bref, vous l’aurez compris le menu est un peu trop chargé pour une heure et demie de long-métrage. Et si ça passe plutôt bien dans la première partie en Allemagne (la plus intéressante et belle), cela devient un peu excessif dans la seconde en France à force de nouvelles couches thématiques.

    Et le plus intéressant au final se retrouve, comme au sein de son premier film, dans les troubles familiaux des deux personnages. La cinéaste est douée pour sonder les problèmes de ce microcosme et elle aurait peut-être dû s’en tenir là avec cette relation franco-allemande en toile de fond. On apprécie en revanche particulièrement que l’homosexualité ne soit pas un sujet ici mais un fait avéré et éprouvé, preuve de la modernité de « Langue étrangère ». Également, certaines scènes de fête sont très immersives aidées par une bande originale électronique appropriée. Les deux jeunes interprètes sont impeccables de naturel et nous font croire à leur idylle entre amitié et romance tandis que pas mal de dialogues sur la société d’aujourd’hui des deux côtes de la frontière sont pertinents. Le film est donc plutôt agréable mais un peu trop gourmand pour totalement convaincre et emporter l’adhésion totalement, d’autant plus que l’épilogue en deux temps est raté.

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    Tyreek Fontaine
    Tyreek Fontaine

    9 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 novembre 2024
    Langue étrangère explore les turbulences de l’adolescence à travers l’histoire de Fanny, une lycéenne timide de Strasbourg, et Lena, une jeune Allemande au caractère affirmé et politisé. Ce récit initiatique, inspiré par les difficultés rencontrées par de nombreux jeunes pendant la pandémie, réussit à capturer les paradoxes de notre jeunesse, partagée entre quête d’identité et volonté de changement. Dès son arrivée à Leipzig, Fanny est fascinée par Lena, qui incarne tout ce qu’elle n’est pas : extravertie, engagée, et passionnée par la politique. Pour gagner l’attention de sa correspondante, Fanny s’invente une vie plus radicale qu’elle ne l’est réellement, mentant sur une demi-sœur activiste qui n’existe presque que dans son imagination. Ce jeu de miroir entre les deux jeunes filles, qui s’enrichissent et se transforment au contact l’une de l’autre, est touchant et ancre le film dans une réflexion sur l’adolescence et les enjeux identitaires. Le film déploie un subtil discours sur l’amitié franco-allemande, avec des clins d’œil historiques et culturels, comme les visites de la place historique des émeutes de Leipzig ou du Parlement européen à Strasbourg. Ce rapprochement, cependant, est nuancé par les différences de perspective sur leurs pays respectifs : Fanny perçoit l’Allemagne avec une naïveté qui contraste avec la conscience aiguisée de Lena sur la France. Cette dualité donne au film une richesse symbolique, surtout dans un contexte où les tensions politiques – notamment la montée de l’extrême droite – sont de plus en plus visibles des deux côtés de la frontière. Burger met aussi en avant les divisions générationnelles et les désaccords familiaux. En Allemagne, le grand-père de Lena incarne ce passé pesant et réactionnaire, tandis que Lena, militante de gauche, se heurte aux opinions conservatrices de son entourage. En France, Fanny tente de se frayer un chemin entre les idéaux de son milieu bourgeois et son désir d’engagement, souvent minimisé par ses proches. Malgré sa sincérité, le film souffre de son didactisme. La réalisation, qui se veut naturaliste, joue habilement avec les contrastes entre moments de réalité et de rêverie, bien que certaines séquences symboliques semblent forcer le propos. Les performances actorales apportent néanmoins une véritable authenticité à leurs rôles, rendent les personnages attachants et nuancés. En définitive, on est face à un film juste et introspectif, qui aborde avec sensibilité des sujets d’actualité comme le militantisme, les relations transfrontalières et l’éveil politique des jeunes. Si le rythme n’est pas toujours maîtrisé, il parvient à toucher en posant des questions pertinentes sur la place des jeunes dans une société en mutation et sur les choix qui définissent l’identité.
    Daniel C.
    Daniel C.

    150 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2024
    Un point de vue éclairant sur les mécanismes et les ressorts du harcèlement en milieu scolaire. La traversée de l'adolescence est éprouvante, elle résonne avec les impasses parentales, les non dits, les lâchetés à affronter leurs vies d'adultes. Traduttore, traditore. Traduire, c'est trahir. La mère de Fanny est interprète, elle ne veut pas savoir, alors elle s'arrange avec la réalité, tout en dénonçant la mythomanie de sa fille. C'est par le dialogue "franco-allemand" que s'entrouvrent de possibles issues. La parole authentique constitue une possible respiration nouvelle. Ce n'est pas de tout dire, mais de parler au plus proche de sa propre vérité, que se situe l'enjeu. L'amour, comme toujours apporte sa contribution non négligeable...
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    365 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 octobre 2024
    Si vous souhaitez un film engagé politiquement, vous risquez d’être déçu avec Langue étrangère. Non pas que ce film soit mauvais, bien au contraire. Cependant, il est plus tourné vers la romance dramatique en explorant la relation ambigue entre deux adolescentes. Finalement, l’aspect lutte sociale & sociétale ne sera qu’un sujet de fond, jamais approfondie. En ce qui concerne Fanny et Lena, on peut dire que le travail des personnages permet de se plonger dedans. Nous en sommes pas sur une simple histoire d’adolescente découvrant leur attirance. Tout est bien construit afin de cerner la psychologie de chacune, en particulier Fanny. Interprétée par la brillante Lilith Grasmug, on sent qu’elle a un trouble. Son personnage maintient un brouillard autour de lui pour se protéger. C’est fascinant d’apprendre à la connaitre et savoir ce qui se cache dans sa tête.
    elbe
    elbe

    1 abonné 12 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 octobre 2024
    Personnages peu developpés et peu intéressants, dialogues invraisemblables et peu intéressants également. Clichés sur clichés. Interactions risibles entre les personnages. Très belle lumière tout au long du film, points bonus pour le passage rapide à l'écran des trams de Leipzig et du Konsum de la Karl-Heine-Straße
    Min S
    Min S

    59 abonnés 462 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2024
    Je ne suis pas sure d’avoir tout compris, ça parle d’adolescence, recherche de soi, de la société. Problématique familiale. Sans plus pour ma part
    Nouveau Portable
    Nouveau Portable

    6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 octobre 2024
    Un bon film qui traite de nombreux sujets avec finesse : troubles psy, harcèlement, orientation sexuelle, adolescence, politisation, montée de l'extrême droite. il est servi par une très bonne BO : Rebecca Warrior. Par contre l'affiche du film ne donne vraiment pas envie.
    Jeanlucchichery
    Jeanlucchichery

    23 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 octobre 2024
    Ce film est d'une remarquable fraicheur.
    Deux correspondantes ( française et allemande) découvrent l'univers de l'autre en Allemagne ( à Leipzig) et en France ( à Strasbourg).
    On découvre ce qui anime la période de l'adolescence : les sentiments amoureux ( pour les hommes et les femmes), le réchauffement climatique, la politique ou l'on entr'aperçoit les situations politiques en France et en Allemagne.
    Les deux adolescentes sont bien dans leurs roles. le film est un peu lent au départ mais se reprends bien par la suite.
    Chiara Mastroianni sert agréablement le film.
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    74 abonnés 227 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2024
    Devant cette nouvelle représentation d'une adolescence qui se cherche, l'on pense nécessairement aux premiers très beaux films de Céline Sciamma, avec, ici, la dimension politique en plus.

    Mais là où le film s'inscrit vraiment dans son époque, c'est qu'il aborde cette amitié amoureuse entre les deux jeunes filles avec beaucoup de subtilité, sans faire de la découverte de l'homosexualité un sujet, préférant se focaliser sur leur engagement politique et les démons contre lesquels chacune d'elles doit lutter, en fonction de son environnement familial.

    La bande originale, très électro dark, retranscrit parfaitement ces combats, qu'ils soient intérieurs ou liés à leur engagement. Elle est signée @rebekawarrior, ex-membre du groupe Sexy Sushi, groupe culte dont on entend d'ailleurs un morceau dans le film ("J'aime mon pays", sans doute l'un des meilleurs hymnes antifascistes).

    Si le film peut déstabiliser, de par la multitude de sujets qu'il soulève et qu'il ne peut évidemment pas traiter avec la même profondeur, il finit par emporter grâce à l'énergie qu'il dégage, au formidable souffle de cette jeunesse, éveillée aux différentes causes qui l'entourent et capable de dépasser les préjugés et abattre n'importe quelle frontière pour unir ses forces et déplacer des montagnes.

    Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
    Pierre Phdb
    Pierre Phdb

    14 abonnés 219 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 septembre 2024
    Excellent.

    Excellent et je ne sais pas pourquoi. Pas de grandes aventures, pas de grands messages simplement une adolescente française strasbourgeoise pas très bien dans sa peau, introvertie, envoyée en échange scolaire en Allemagne dans ex land de la RDA. Dans sa famille d'accueil elle trouve une adolescence elle totalement inscrite dans notre époque les luttes et préoccupations actuelles. Une relation s'établie entre les deux adolescentes, amitié, besoin de reconnaissance, émois amoureux. Rien a mettre en avant mais on sort de ce film heureux et bien.

    Une pure réussite.
    Florian Marcellot
    Florian Marcellot

    15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 septembre 2024
    Très touchant :')

    J'ai passé un bon moment devant le film. En fait j'étais posé, détendu. Je ne voulais pas que ça se termine, je voulais voir ces jeunes apprendre à se connaître et luter contre les obstacles de la vie. Mais ce n'est pas si simple. Ce film est d'une tristesse profonde, et reflète une partie de la jeunesse meurtrie par la société capitaliste et individualiste.

    Donc c'est super intéressant ! J'ai été très bouleversé par le twist vers la fin, j'ai pleuré. Pourtant le film n'est pas intense, enfin personnellement j'ai trouvé que le film ne se voulait pas dramatique. Peut-être réaliste ? Les personnages sont attachants, les sujets traités sont mis en lumière, mais c'est à nous spectateur de faire notre propre avis.

    Je ne regrette pas d'être allé le voir, et je n'hésiterais pas à le revoir à la télé ^^
    jeanmariel
    jeanmariel

    17 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2024
    Qu'il est difficile d'être adolescent.
    Qui plus est quand ses parents mentent, sont en conflit ou sont instables.
    Qui plus est quand on est victime de harcèlement.
    On a de la peine pour Fanny et ses mensonges.
    On a de l'admiration et de l'envie devant l'énergie, les idéaux et les ambitions de Léna.
    Tout ça dans une histoire originale. Une tranche de vie marquée par une histoire d'amour touchante.
    On a eu du plaisir à revoir Nina Hoss et à dévouvrir la jeune Josefa Heinsius, si juste et si lumineuse.
    AZZZO
    AZZZO

    307 abonnés 814 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2024
    Un pied en Allemagne, un pied en France, Claire Burger a réalisé un film tout en subtilité sur la difficulté à communiquer avec les autres. Elle aborde cette question très intime avec plusieurs niveaux de lecture. Les deux jeunes actrices sont remarquables de vérité et la réalisation est très réaliste. On comprend que les frères Dardenne aient participé au projet.
    Un film simple dans la forme mais subtil dans le fond.
    Richarde Clauss
    Richarde Clauss

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 septembre 2024
    Bijou de sensibilité, des actrices exceptionnelles, un film vivant, humaniste, qui filme la jeunesse d'aujourd'hui avec authenticité sur un thème important : l'amitié franco-allemande. Tout est beau. Quelle réalisation magnifique.
    Ginette Kergoat
    Ginette Kergoat

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2024
    Bravo à Claire Burger, cette réalisatrice qui nous amène là où on ne pense pas aller … l’influence de l’univers familial de ces deux jeunes femmes notamment
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