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Vinz1
179 abonnés
2 432 critiques
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4,0
Publiée le 6 septembre 2024
A sa sortie, « Jeepers Creepers » fut considéré comme étant une renaissance du cinéma fantastique et d'horreur. Si on n’ira pas aussi loin, impossible toutefois de nier le côté efficace du film après la séquence incroyable et malaisante de la découverte de l'antre du monstre. Comment également, ne pas être impressionné par le look du Creeper et ses évolutions !? Attrayant, bien réalisé et bénéficiant d'une ambiance assez glauque, ce long-métrage nous laisse une très bonne impression et même si la deuxième partie ressemblera à un slasher classique, Victor Salva saura nous gratifier d’une fin ô combien impressionnante ! Ainsi, un croquemitaine de l’horreur était né !
Slasher, écrit et réalisé par Victor Salva, Jeepers Creepers est un film de bonne facture. L'histoire nous fait suivre Daryl et Trish, un frère et une sœur, étudiants, qui se rendent chez leurs parents pour y passer les vacances d'été. Seulement, sur la route, leur voiture est emboutie par un routier agressif. Paniqués, ils ne sont pas au bout de leurs surprises puisque quelques kilomètres plus loin ils revoient le même camion à côté d'une église abandonnée et aperçoivent le conducteur jeter un corps dans une canalisation. Intrigué, Daryl convainc sa sœur d'aller voir ce qui s'y passe pour en avoir le cœur net mais il ne s'attendait pas à faire une découverte aussi effroyable. Ce scénario s'avère plaisant à suivre tout du long de sa durée d'une heure et demie, même s'il comporte quelques passages à vide. L'intrigue nous immerge immédiatement dans le vif du sujet et nous gratifie de séquences stressantes. Cependant, d'autres moments sont un peu moins intéressants. Mais le récit est globalement réussi et parvient bien à faire monter la tension et la pression avant d'accoucher de scènes inquiétantes. L'ambiance menaçante fonctionne et ne tombe pas forcément dans les clichés du genre en situant son action uniquement de nuit. L'ensemble est bien porté par les deux proies interprétés par Gina Philips et Justin Long. Le reste de la distribution comporte le charismatique antagoniste incarné par Jonathan Breck et des rôles secondaires comprenant entre autre Patricia Belcher, Brandon Smith, Eileen Brennan et Jon Beshara. Tous ces individus entretiennent des rapports basés sur la peur qui se font ressentir. À noter également le rapport fraternel du binôme principal qui marche bien à la faveur d'une belle complicité. Des échanges soutenus par de bons dialogues et par des réactions plutôt intelligentes. Sur la forme, la réalisation du cinéaste américain s'avère bonne. De plus, sa mise en scène évolue dans des environnements propices à l'isolement dans lesquels rode la silhouette de cette créature terrifiante très bien iconisée à l'écran. Ce visuel stressant est accompagné par une b.o. signée Bennett Salvay, dont les compositions sont correctes mais manquent tout de même d'impact et d'identité, hormis le morceau donnant son titre au film avec lequel il joue via son propos. Reste une fin franchement satisfaisante, venant mettre un terme à Jeepers Creepers, qui, en conclusion, est un film d'horreur méritant le coup d'œil.
Thriller horrifique, le récit se condense intelligemment sur une seule soirée de tension démoniaque durant laquelle la survie de deux jeunes adultes sympathiques se joue au fil d'une course-poursuite dont les quelques étapes évitent redondance et facilité - quoi que le canevas demeure classique. Bénéficiant d'une réalisation efficace, d'une tension distillée constamment et de quelques séquences mémorables (l'éventail ou la glace sans tain), cette petite production prouve que nul n'est besoin d'effets spéciaux démesurés ou de surenchère visuelle pour réussir son inquiétant dessein. Jeepers, creepers, where did you get these eyes...
On sent la volonté d'instaurer un boogey man, comme une sorte de Freddy Kruger, mais la mayonnaise ne prend pas, à cause du manque de charisme du méchant. C'est très moyen.
"Jeepers Creepers," un film d'horreur sorti en 2001, plonge les spectateurs dans une expérience cinématographique où les vacances d'été prennent une tournure inattendue pour Trish et Darry, frère et sœur, confrontés à un routier agressif. L'histoire, bien que simple, se distingue par la manière dont elle prend son temps pour introduire ses décors, ses personnages et surtout son antagoniste spoiler: redoutable, le Creeper . Cette créature unique en son genre, à la fois dans son apparence physique et son comportement, ajoute une dimension intrigante à l'intrigue.
La première demi-heure du film instaure une atmosphère glaçante, explorant lentement l'inconnu. Le duo frère-sœur, bien qu'efficacement développé, peut parfois agacer par son comportement plutôt idiot face à l'horreur qui les entoure. Les réactions déconcertantes des personnages ajoutent une touche d'agacement au récit, mais le monstre, avec son physique, sa posture et son omniprésence oppressante, reste un point fort du film.
spoiler: Le réalisateur Victor Salva est très critiqué dans le cinéma à raison puisque c'est un criminel ayant un désir pour les jeunes garçons, c'est d'ailleurs pour cela que contrairement à d'habitude ou la fille se fait enlever ici c'est le garçon avec cette lecture cela fait froid dans le dos. L'ambiance oppressante est maintenue de manière efficace, accentuée par une présence omniprésente du monstre, même lorsqu'il est hors champ.
Malgré un manque d'action, le film maintient un rythme solide et parvient à surprendre avec quelques rebondissements originaux. L'ambiance est particulièrement réussite avec la musique, les plans de caméra, les plans de nuit, les corbeaux, spoiler: l'église, les routes, les paysages,spoiler: le monstre bien entendu.
Cependant, quelques défauts subsistent, notamment les performances d'acteurs qui laissent à désirer, malgré la présence de la très belle actrice Gina Phillips. Les clichés du genre et les réactions parfois stupides des personnages peuvent également perturber l'expérience. Dans l'ensemble, "Jeepers Creepers" offre un moment cinématographique plaisant malgré ses imperfections.
Un bon petit teen-horror movie qui n'obtiendra certes pas la palme de l'originalité mais qui est très efficace. L'absence d'effets spéciaux foireux jouent beaucoup dans le fait qu'on peut croire à cette histoire de monstre. La grande force c'est toute l'introduction, très longue, la tension s'installe doucement mais d'une manière très habile et authentique. Malheureusement la qualité baisse de niveau une fois que la créature apparait. Le duo d'acteurs principal est très bon, malheureusement les seconds rôles sont beaucoup moins convaincants.
Voilà un film d'horreur à voir par ceux qui n'aiment pas ça. Il y a en effet plusieurs éléments qui font que j'aime ce film alors que je n'apprécie que moyennement le genre auquel il appartient. D'entrée de jeu, l'histoire tourne autour de deux personnages qui ne sont pas un couple, mais un duo de frère et soeur. Ensuite, cette proposition de cinéma repose plus sur le suspense que sur le gore et c’est ce qui rend le film intéressant. Plutôt que d’enchaîner les scènes choc et sanglantes, le film suit le duo de héros dans sa quête pour savoir s’il y a eu meurtre(s), et, si oui, qui est le meurtrier. Enfin, la créature, a un design très particulier, tout comme son véhicule. Cette créature qui suit une véritable motivation vitale, un peu à l’image d’Eugène TOOMS dans X-files, et irrépressible. N’oublions pas non plus l’humour, très présent, qui permet autant de respirer que de désamorcer des situations anxiogènes.
Dans l'ensemble, ce film n'apporte rien de nouveau au style de l'horreur de l'époque, il est même, dans l'intro notamment, un "mélange" de plusieurs classique comme "le duel", "une virée en enfer" ou "détours mortel". Cette introduction n'en est pas moins efficace pour initié le public à la relation entre les deux protagonistes et même si elle peut paraître longue, son rythme est bien établie. L'ambiance cauchemardesque pose très rapidement la fatalité de la fin de film, quelque facilité scénaristique qui sont la pour raccourcir l'espoir du spectateurs quant au sort des personnages. Il est vrai que la bande sonore est poignante pendant les scène d'horreur et s'accorde autant bien avec la lenteur du suspens comme sur la surprise des jumpscares. J'aurai à porter un reproche sur certaines mécaniques calpilotractées qui donnent aux personnages des réactions souvent incohérentes et des actes les mettant inutilement en danger. J'ai deux scènes en tête qui, extraite du film et sans contexte, peuvent ressemblés à de l'horreur comique tel que scary movie, dommage... Le film nous promet bien plus d'horreur en vue des premières scène déjà plus marquantes, et cette fin nous laisse une frustration à cause de l'ellipse avant ce qui attend le personnage de darry. Ce n'est pas un film foncièrement mauvais surtout en vue de l'époque et du budget, mais il ne sera jamais à la cheville de certains classiques qui ont produit une histoire marquante avec des mécaniques plus originales avec un budget équivalent à la même époque.
La carrière de Victor Salva, protégé du grand Francis Ford Coppola à ses débuts, n’aura jamais réellement pris son envol, en raison d’une condamnation de jeunesse pour viol sur mineur qui l’aura poursuivi tout au long de sa vie, au point que ‘Jeepers creepers’, honnête film d’horreur de 2001 reste encore aujourd’hui considéré comme son principal succès critique et commercial. Si l’homme était dégoûtant, le réalisateur semblait au moins avoir certaines qualités car ‘Jeepers creepers’, aussi mineur soit-il, tient largement son rang parmi les films fantastiques de son époque. Non seulement il se paye le luxe de démarrer sur une séquence qui rend très correctement hommage au ‘Duel’ de Spielberg mais parvient par après, malgré certains couacs de rythme, à maintenir un relatif équilibre entre le Slasher bête et méchant et la body-horror, le tout recouvert d’un vernis de “film de monstre” aujourd’hui quelque peu ringard mais qui a donné naissance à l’une des ultimes créatures (semi)iconiques du cinéma d’horreur. Et par pitié, ne me parlez pas d’Annabelle ou de la Nonne…!
Construit sur une structure classique de film d'épouvante-horreur, Jeepers Creepers adopte aussi le grain d'image cher aux années 1980, ce qui nous plonge immédiatement dans l'ambiance du slasher movie classique. Ça démarre assez bien puisque le déglingo se présente assez rapidement, dans une scène captivante, à bord de son camion tout aussi déluré que lui, imposant alors un rythme et une intensité qu'on regrette de voir s'étioler peu à peu au long du film. Malheureusement, plus le film avance, plus on en sait sur le Creeper, ce à quoi il faut ajouter quelques dialogues étirés ici et là et moins on a peur. Ceci tient essentiellement au fait que le côté fantastique, qui apporte une dimension plus originale au film, ne va pas sans amputer l'histoire d'une part de malaise puisqu'on ne s'identifie plus vraiment aux personnages. J'ai quand même hâte de voir les suites !
Plutôt horrifique effectivement. On m'avait prévenu que cet opus faisait peur. Il y a la grotte, les cellules de prison et l'envol dans l'antre. Héritier d'un alien tout aussi terrifiant. Je ne sais pas si j'ai envie de voir le 2 du coup..........
Je comprend qu'on puisse ne pas l'appréciait. Si on s'attend a un film d'horreur extrêmement effrayant et angoissants. Non Jespeer creepers c'est le film d'horreur jump-scare par excellence. Qui ce prend pas la tête. Et qui fait passait un bon moment. Alors prenez une bonne pizza, asseyait vous confortablement. Et visionnait le juste pour l'éclate et la détente. "Dans cet Etats d'esprit je vous garanties que vous allez vous régalait."
Dans ses premières scènes, Jeepers Creepers fait un peu pensé à Duel de Spielberg : un camion attaque sans raison une voiture. Passé cette similitude, les deux films n'ont pas grand chose à voir et pourtant, je trouve qu'ils ont des similitudes dans leur philosophie. L'un comme l'autre, ils font en sorte que l'intérêt vienne de la mise en scène, comment le spectateur va ressentir de l'angoisse à travers le film, sans se prendre la tête à écrire un scénario et des personnages super profonds. On ressent parfaitement ça dans Jeepers Creepers, le scénario est franchement mauvais et les personnages n'ont rien de mémorable, mais pourtant, la menace qu'on ressent durant chaque scène et qui pèse sur nos héros nous pousse à être à fond dans le film et terrifié. Si le scénario nanardesque et la surenchère dont fait preuve l'acte final m'empêche de dire que Jeepers Creepers est un grand film, il en demeure quand même une œuvre flippante et à la mise en scène réussie qui m'aura tenu haleine de bout en bout. Je recommande !
Je suis assez mitigé sur ce film même si l'idée et l'intrigue paraissent plutôt biens à l'écran. Le début est plutôt pas mal ; on est dès le départ dans cette ambiance glauque où un frère et une sœur vont en vacances chez leurs parents et pour cela doivent faire des kilomètres sur des routes très peu traversées. Puis, cette situation continue quand un camion étrange de couleur sombre avec un klaxon strident fonce sur eux sans connaitre l'identité de la personne qui le conduit. Arrive la scène étrange où le camion est garée dans une église abandonnée avec un gars habillé comme un épouvantail décharge des draps dans une sorte de conduit pour les égouts. Mais la suite du film reste un peu molle ; le fait qu'on connaisse l'identité du tueur en plein milieu ne laisse pas perdurer le mystère.
Un film plutôt bon dans l'ensemble. Nous retrouvons le Creepers qui est une créature qui ne reculera pas face à Darry et Trish ( les protagonistes ) j'ai bien aimé ces effets parfois sombres et donnant quelques petits frissons mais aussi un peu humoristiques mais j'aurais aimé voire plus de frissons après le suspense était bien élevé dans l'ensemble mais le manque de frissons est quand même à revoir mais sinon je l'ai très bien apprécié comparé au film Jeepers creepers 3 ( 2017 ) !