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Shawn777
585 abonnés
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4,0
Publiée le 26 mars 2024
Découvert une première fois il y a pas mal de temps, le film ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable et je dois même avouer que mise à part quelques scènes (surtout le tout début en fait), je ne me souvenais plus vraiment du film. Pire, je viens de découvrir que j'avais mis une note pour le moins pas terrible alors que j'ai adoré lors de mon second visionnage ! Effectivement, j'ai redécouvert avec grand plaisir ce petit film d'horreur réalisé par Victor Salva, sorti en 2001 et tout de même produit par Coppola, qui ne paye de pas de mine mais qui revisite tout de même le slasher de manière très efficace ! Effectivement, à une époque où le genre est dominé par les ersatz de "Scream", Salva arrive avec un film un peu hybride mélangeant slasher, fantastique et thriller routier (oui c'est un sous-genre qui existe et dont je suis particulièrement friand). Alors mélanger slahser et fantastique, ce n'est pas nouveau puisque ça existe depuis "Halloween", "Vendredi 13" et surtout "Les Griffes de la nuit" mais ici, il y a comme un petit vent de fraicheur avec la création de cette nouvelle légende qui ne fait pas que reposer sur les précédents films du genre et mais tente, encore une fois, de le moderniser. Ça peut paraitre comme étant du détail mais rien que le fait que les deux personnages principaux soient frères et sœurs changent un peu tout à la donne. Effectivement, dans un slasher "lambda", une bonne partie de l'intrigue tourne autour du sexe, élément complètement absent ici ou en tout cas présent indirectement puisque le film est bien connu pour sa parabole homosexuelle (même si c'est surtout propre au second volet, on peut ici repérer une sorte de relation homosexuelle sado-masochiste entre le tueur et sa victime et même des analogies moins subtiles dans des motifs, tel que le tuyau dans lequel tombe le héros par exemple ; ce qui d'ailleurs d'autant plus perturbant connaissant le passé criminel du réalisateur). Le film préfère se concentrer sur les rapports frère/sœur et sur l'amour vache qu'ils représentent, surtout qu'il y a ici une complicité vraiment palpable ! Et puis le film regorge d'idées d'écriture, notamment avec l'intervention de cette medium et en amenant le spectateur vers l’inattendu (en se moquant quelques fois de lui-même) mais également de mise en scène avec notamment, encore une fois, énormément de motifs renvoyant à l'homosexualité. Et puis le film a également cette ambiance poisseuse et angoissante qui fonctionne très bien, le film parvient a être relativement effrayant en n'utilisant que très peu de jump-scares (ou alors ces derniers sont plutôt bien trouvés). Concernant les acteurs, nous retiendrons surtout Justin Long et Gina Philips qui jouent très bien ! "Jeepers Creepers" est donc, de mon point de vue, un film très réussi dans ce qu'il cherche à faire : c'est-à-dire un slasher plutôt original et efficace !
Jeepers Creepers, un esprit démoniaque sous forme d'épouvantail se réveillant tous les 23 ans pour faire un carnage pendant 23 jours, c'est sans contexte un de mes "Boogeyman" préférés, sadique avec un sourire qui en dit long, un peu comme Freddy Krueger, spoiler: sauf que lui il ne parle pas et il vole ... Si, vous le rencontrez et bien il n'y a pas d'échappatoire, c'est déjà foutu sachez le ! Pour ce qui est du film, pour ma part j'ai passé un très bon moment à le voir, ces points forts sont les acteurs qui jouent bien, l'environnement froid et plat qui fait place à une atmosphère assez effrayante, et bien-sûr ce "Boogeyman" crée de toutes pièces par le réalisateur Victor Salva.
Petit film d'horreur sans prétention, il arrive pourtant à nous capter dès les premières minutes, très réussies.. Arrive ensuite "Le monstre", et tout s'écroule.. Un jeu d'acteur ridicule et un costume risible. Dommage! Heureusement que la fin inattendue relève un peu le niveau.
Le film de Victor Salva a fait sensation à l'époque de sa sortie générant une suite tout juste deux ans après, encore mise en scène par Salva. Le réalisateur qui a écrit le scénario a la très bonne idée de se démarquer en imaginant avec le Creeper un méchant démoniaque très charismatique comme avait su le faire Wes Craven en 1984 avec Freddy Krueger. Une légende entourant le modus operandi du tueur, tout est en place pour une descente aux enfers dont le plus bel attrait demeure la mise en image du Creeper dont Salva judicieusement tire tout le bénéfice en ne le surexposant pas trop à l'écran. On est en revanche un peu moins convaincu par les deux personnages principaux qui croisent le Creeper sur leur route dont l'attitude est parfois franchement agaçante notamment Justin Long parfaite tête-à-claques dont a du mal à croire qu'il puisse braver l'antre du démon. On remarquera le petit rôle sympathique d'Eileen Brennan autrefois actrice chez Peter Bodganovich ("Daisy Miller", '"La dernière séance", "Texasville") qui apparait ici spoiler: en marâtre bien décidée à ne pas s'en laisser compter par le Creeper qui a eu la mauvaise idée de s'en prendre à ses chats . Un troisième opus est en chantier, dirigé par Victor Salva dont la sortie est prévue pour 2016. Faisons confiance à Victor Salva pour avoir mis à profit ces presque quinze ans pour réveiller en fanfare son monstre désormais en bonne place dans l'imaginaire des aficionados du genre.
« Jeepers Creepers » est un film particulier qui suscite l’intérêt tout en divisant au plus profond de lui-même l’opinion. En l’absence de nombreuses cordes à son arc (sa filmographie n’étant pas la plus enrichie de l’année), Victor Salva s’essaie à l’épouvante pure et dure en ne lésinant pas vraiment sur les moyens, à l’image de ce monstre redoutable très bien pensé. A travers une intrigue classique mais suffisante, Salva y va de son amour pour le genre et alterne tantôt séquences psychologiques tantôt scènes de tension palpable. Fortement influencé par Duel de Steven Spielberg, il aime à conditionner son spectateur, lui qui sait que l’erreur est humaine et qu’il ne faut pas se montrer trop curieux sous peine de voir un terrible châtiment s’abattre sur l’intéressé. C’est peut être ici que « Jeepers Creepers » pêche en ne se prenant pas assez au sérieux et en s’accordant trop de facilités déconcertantes (retour sur une scène de crime, disputes sans intérêt quelconque, sacrifice… les exemples sont nombreux). Pourtant, ce petit budget audacieux (10 000 000 $) en intéressera plus d’un grâce à son montre qui évoque à lui-même autant le respect que l’admiration tant il semble suivre avec crédibilité le parcours qui est le sien sur terre. Reste à voir si son utilité ne se limite pas à la peur de l’entité dite « divine » qui n’a, à corps défendant, pas toujours de bons côtés.
Je n avais pas spécialement accroché à l époque où il était sorti, quelques années plus tard mon opinion ne s est pas améliorée loin de la. Jeepers Creepers est une série b d horreur assez moyenne. Cela tient déjà à son boogeyman qui dans ce genre de film est primordial pour son intérêt. Si au début j ai été plutôt intrigué par ce personnage étrange et sa camionnette qui me faisait penser au camion de Duel; je m en suis désintéressé au fur et à mesure de ses transformations. Si laisser une part de mystère peut être une bonne source d angoisse dans un film d horreur, cela ne s applique pas ici car j aurais aimé en savoir plus sur le Creeper. Deuxième fausse bonne idée: n avoir que deux personnages principaux. Ceci aurait dû permettre de pouvoir développer leur psychologie malheureusement ces derniers ne sont pas assez intéressants et finissent même par être agaçants de bêtise. Alors même si quelques scènes valent le détour comme la découverte de l antre du Creeper ou alors une scène finale plutôt bien foutue c est plutôt faible dans l'ensemble.
Ce film est plutôt surprenant. Cet espèce d'épouvantail immortel revenu d'outre tombe conduisant une épave monté sur V12, ça en bouche un coin. Le concept est à lui seul une qualité car il faut le reconnaitre, c'est original. L’atmosphère monte crescendo entre suspens et horreur de pure souche. Le monstre prend petit à petit une allure de chauve souris géante affamée, mais curieusement, ça fonctionne. Il est d'ailleurs assez effrayant. Ce dernier choisi ses victimes minutieusement et n'y va pas par quatre chemins. Une petite déco d'intérieur en peaux de cadavres, ça vous tente? C'est coquet, quoi qu'un tantinet lugubre, et je vous parle pas de l’odeur! On ne sais pas trop si c'est du lard ou du cochon mais au final, on est là, scotché au canap', attentif aux retournements de situation et aux fugaces apparitions de la créature. Pas d’effusion de sang ni de frayeurs incontrôlables, mais une atmosphère étrange, bien ficelée et captivante. A voir. 3,5/5
Un film avec un monstre c'est toujours sympa, ça sort des sentiers battus... Mais comme l'ont déjà dit d'autres personnes ça commence bien, les moments flippants montent crechendo et finalement ça vire en n'importe quoi. - Mini spoil - Entre la vielle est ses trente milles chats, la médium gaga et la scène avec les 20 policiers tous plus perdu les uns que les autres ça donne vraiment une fin bâclée. Heureusement la dernière minute du film sauve l'honneur et cela mérite quand même une note de 3/5.
J'ai trouver le film pas mal jusqu'à ce que je vois la bébête qui est d'un ridicule .. et la fin est aussi bête que la bête ! après surement que en 2002 ce film a du en terrorisé plus d'un mais maintenant c'est mort a moins d’être très très peureux.
Jeepers Creepers date du début des années 2000, période indigente en matière de cinéma d’horreur, et garde toujours ce statut de petite pépite du genre, force est de constater qu’il résiste très bien au poids du temps, pouvant même se permettre de mettre à l’amende en toute tranquillité 3/4 des productions actuelles. C’est à la fois terrifiant, oppressant, mystérieux, fun, il y a tout, certes avec deux-trois clichés (comme le coup de la voiture qui ne démarre plus au moment où il faut pas) et jumpscares mais globalement c’est scotchant à souhait. Et j’aime bien les personnages, la relation frère-soeur est bien retranscrite, avec la trivialité des dialogues comme leur jeu des plaques d’immatriculation, au bout de 5 minutes on s’attache déjà à eux donc l’empathie fonctionne et le final réussi à atteindre un bon niveau de dramaturgie. Victor Salva arrive à donner une réelle dimension iconique au Creeper, car il sait tout simplement le filmer, il ne divulgue son visage qu’au bout d’une heure environ, l’identité monstrueuse est préservée assez longtemps, d’une silhouette lointaine jusqu’à la créature à contre-jour qui dévore une langue (quelle scène !). D’ailleurs le second degré est savoureux, le ton garde souvent un équilibre entre violence et légèreté, le film ne cherche jamais à être balourd ou convenu et va jusqu’au bout de ses idées, franchement une réussite, toujours un super moment passé devant.
Jeepers Creepers, le chant du diable : Un film d’horreur/épouvante qui monte crescendo. Vraiment, j’ai beaucoup apprécié ce film qui est assez original avec son tueur vraiment bien foutu : un peu mystérieux qu’on découvre petit à petit jusqu'à la fin ou il révèle son vrai visage et c’est assez terrifiant. D’ailleurs, le final est riche en suspense mais la fin est vraiment dépriment, c’est assez horrible et inattendu pour un film du genre mais on ne peut pas tout avoir et au moins... Bon, le film a aussi son coté classique avec l’utilisation des mécanismes de la peurs : des réactions de certains personnages un peu bizarre mais c’est normal, sinon le film se terminerait vite. Mais a des moments, le film ce moque et joue avec ces codes, comme un peu Scream, ça c’est pas mal car il y a une pointe d’humour des fois, je ne sais pas si c’est voulu mais bon. Sinon, la réalisation est bonne car il y a une sacrée bonne ambiance dans ce film. Ambiance assez dégelasse et noir qui fait vraiment halloween. Sinon, les acteurs sont plutôt bons et jouent bien la comédie même si des fois, c’est un peu sur joué mais ça doit être voulu. Donc voila, un petit bijou car ce film ma surprit et prit aux trips : bonne pioche.
Un film à regarder si on est amateur de film de monstre. Mais bon il reste bourré de cliché comme dis précédemment quoi.
[ALERTE AUX SPOILERS]
spoiler: Je pense ne pas être le seul à m'être arraché les cheveux durant le passage à l'église non ?
Sinon l'acteur principal joue aussi mal qu'on peut joueur. Son expression de peur est vraiment pitoyable et sur-jouée, ça me désespère et me fait sourire en même temps.
Après c'est un film de 2001 certes, mais niveau effets spéciaux je suis désolé, mais au moment où il tombe dans le tuyau, j'ai jamais vu plus pitoyable. A titre de comparaison, The birds d'Hithcock est largement mieux fait de ce côté.
Mais trêves de critiques datant sur la forme du film qui est d'époque quand on en est en 2014 pour nous attarder sur le fond.
Les personnages sont assez sympathiques, un frère une soeur partent en vacances, tout le monde est content, tout le monde est beau, c'est le cliché américain familiale sans les parents quoi. Après ils ont les traits de caractères généraux aux personnages de leurs âges dans ce genre de série B: le garçon est très con (cf la scène de l'église où tout le monde serait parti en courant sans demander son reste) tandis que la fille est celle qui paraît la plus sensée.
L'effet cynique quand on voit le monstre "dévorer" la langue du policier au moment où on le voit pour la première fois est renforcé par la scène de fermeture/réouverture des portes du camion pour y balancer la tête, ce qui m'a tiré un sourire, et rend ce personnage en peu moins effrayant.
Après y'a toujours le cliché de la minorité ethnique policière et voyante, personnages secondaires du récit, mais important dans un sens, sans oublier la vieille femme folle habitant dans un coin paumé et dans une maison délabrée.
Au final c'est une histoire assez banale et bourrée de cliché, mais la fin change des fins actuelles à l'eau de rose où tout le monde est sauvé, ce qui me renforce dans l'idée que malgré tout, ce film n'est pas si mauvais que ce que l'on veut bien croire.
Après le fait que le film ait mal vieilli ne doit pas influencer notre jugement, même si je connais beaucoup de film plus vieux qui sont encore très bons visuellement.