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Un visiteur
4,0
Publiée le 12 septembre 2014
Encore une fois un film incroyable! Le parrain est tout simplement une saga unique et mémorable. Ce 2e film est aussi bon que le premier mais pas aussi grandiose. J'ai été grandement impressionné et jamais il n'y aura un autre film comme le parrain.
Cette seconde partie du Parrain poursuit son histoire et l'évolution de Mickael Corleone (Al Pacino), digne successeur du trône inoubliable de Vito Corleone (Marlon Brando), son père qui fût au pouvoir au sein de leur famille. Alors à première vue, on pourrait penser avant de voir ce film que l'absence de Marlon Brando (qui a livré une performance excellente, oh mais que dis-je ... sans doute ''la'' plus grande performance au cinéma) aura un effet négatif et amère pour cette suite bien plus étendue sur sa durée. Non, cette suite arrive à égaliser l'incroyable travail de son prédécesseur (et Robert De Niro pointe son nez de façon magistrale), tout le film est parfait, peut-être même la plus grande suite de tout les temps et heureusement que Francis Ford Coppola a signé pour les trois épisodes. La psychologie est toujours au rendez-vous, plus terrifiante que jamais, les enjeux s’amplifient, la bande originale est exceptionnelle, les acteurs sont monstrueux (qu'elle brochette de grandes gueules, des as). Eh puis zut, pas la peine de tourner autour du pot, tout comme son prédécesseur: l'un des plus grands films au monde, jamais je ne saurait lequel je préfère entre le premier et celui-ci.
A peine moins bon que le 1er... c'est dire. Coppola réussit un grand ecart temporel difficile en mettant en parallèle l'histoire de l'accession de Vito Corleone au rôle de parrain local pourtant parti de rien et celle de la difficile succession de son fils Michael qui maintiendra l'empire bati par son pêre, mais commencera malgré lui à briser la famille. Avec une histoire riche en rebondissements et en emotion on mesure l'evolution dans le temps de la puissance de la mafia avec sa violence recurrente et inherente.
Tout repose sur les épaules de Pacino, la transition est délicate, il devient le Don, avec tous ses gestes qui ne trahissent pas. Mais les époques changent, la loyauté n’est plus de mise, et les trahisons sont monnaie courante, changement de mœurs aussi, où les femmes s’émancipent, et choisissent d’être libre. Le récit est maîtriser mais très bavard, bien trop bavard, l’installation du nouveau Don dans un son fauteuil passe par des situations qui l’endurcisse et se positionne comme le seul représentant légal du vrai Don. Pour entrecouper cette ascension empreinte lassitude, des flash-back du Don Corleone Jeune joué par un De Niro encore une fois parfait, donne un vrai souffle à l’histoire et au rythme. Cela sauve presque le film, c’est pour dire.
Un monument, le parrain 2 réussi le tour de force d être une véritable suite utile, de prolonger (voir même de dépasser le film d origine). Tout d abord par son choix de narration car si le film est une suite de la vie d un parrain de la mafia américaine elle est aussi un prequel en découvrant les origines de la famille Corleone de l arrivée de Vito aux États Unis et de ses premiers pas dans la pègre. Cela renforce l aspect tragédie grecque déjà présent dans le premier volet avec notamment les relations entre Michael et son frère. Autre aspect "antique" du film le parallèle qui est fait entre la famille Corleone et l empire romain; avec l ascension, l apogée et le déclin qui va être entraînée par les luttes de pouvoir, une folie des grandeurs, les trahisons ... La mise en scène de Coppola est superbe que ce soit dans la reconstitution du New York du début du 20ème, mais également dans des scènes plus intimistes comme celles ou Hyman Roth et ses associés discutent affaire autour d un gâteau qu ils se partagent. Ajoutez à cela une des plus belles interprétation de Robert De Niro, Al Paccino encore plus froid et inquiétant que dans le premier opus avec des seconds rôles toujours aussi brillant :John Cazale, Diane Keaton, Robert Duvall, Talia Shire ... Et vous avez un film n tout point remarquable.
Une fois de plus le Parrain est un chef-d'œuvre, ce deuxième film est à l'image du premier, sombre, puissant... Le casting est génial, surtout Robert de Niro qui relève avec brio le défi de jouer Vito Corleone et d'être aussi crédible que Marlon Brando. Un film très réussit.
Un film dense à la puissance émotionnelle assez incroyable et au casting époustouflant. En réalisant une suite de l'immense Godfather, Coppola prolonge le plaisir de suivre cette famille au destin incroyable, cette saga géniale et complexe qui démonte les rouages psychologiques du pouvoir et de l'honneur de la pègre américaine. Mais plus encore que de nous délivrer la suite des aventures des Corleone, le cinéaste nous plonge aux origines de l'histoire, puisqu'on suivra aussi Vito et la genèse de la Famille. Le tout est dramatiquement et narrativement passionnant et les 3h15 du film passent comme un souffle, sans jamais qu'on ne soit perdu. La fluidité de l'écriture n'enlève rien à la densité du scénario et les multiples implications et méandres prises par l'histoire sont toutes génialement exploitées. Le tout est filmé avec délice et avec beaucoup d'humanité par un metteur en scène qui se soucie énormément de ses personnages. Et pourtant ces derniers ne sont pas épargnés : aucun ne sort indemne de cette histoire et tous sont incarnés de façon incroyable. Pacino est glaçant, De Niro est plus vrai que nature et une mention spéciale à John Cazale, poignant et habité comme jamais.
je le place au même niveau que le 1er volet, c'est à dire un chef d'oeuvre ! Pacino et De Niro au summum de leur jeu d'acteur, j'ai beau l'avoir vu et revu, je n'ai toujours pas trouvé le moindre défaut à ce monument du cinéma !
Que dire que se film est parfais ses vrai car , le scénario est très bien amener et nous plonge dans un monde ou la mafia est partout est contrôle tous je vous le recomande vous aller adore.