Mon compte
    Twist À Bamako
    Note moyenne
    3,2
    969 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Twist À Bamako ?

    88 critiques spectateurs

    5
    19 critiques
    4
    30 critiques
    3
    23 critiques
    2
    8 critiques
    1
    5 critiques
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    299 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 janvier 2022
    (...) Guédigian se contente de rappeler qu’une révolution n’aura pas de lendemains qui chantent sans le sens de la fête et la sensualité correspondante, tant des corps que des esprits, tous invités à se contorsionner ! Twist à Bamako n’est ainsi pas « un cinéma de pancarte », mais une histoire humaine, physique, touchante et palpitante, tragique comme la révolution, autour d’aspirations de la jeunesse qui résonnent encore aujourd’hui. (lire l'intégralité de la critique sur le site d'Africultures)
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    232 abonnés 1 008 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2022
    Nouveau film de Robert Guédiguian brillant. Il nous montre l’utopie de la liberté, et la difficulté du Mali à se reconstruire après la colonisation. Il nous montre aussi une société patriarcale encrée et difficile à faire évoluer.
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    101 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 janvier 2022
    Un film qui cache bien son jeu !
    Sous des airs de documentaires ethnique, se cache un scénario très élaboré qui, sous couvert de Roméo et Juliette, couvre en réalité le vaste domaine des choix politiques au moment des indépendances
    Bernard D.
    Bernard D.

    113 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 janvier 2022
    Pour « Twist à Bamako » (2022) Robert Guédiguian a quitté son Marseille natal. Nous sommes au Mali à Bamako en 1962, peu de temps après la décolonisation, alors que les jeunes découvrent le twist venu de l’Europe et des USA, une tentative de mise en place d’un régime socialiste/communiste est en cours. Samba (Stéphane Bak), 20 ans, est envoyé en brousse par le Ministère de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, pour expliquer aux habitants les bienfaits du nouveau régime et il se révèle très efficace. Au cours d’une de ses missions, il fera la connaissance de Lara (Alicia Da Luz Gomes) qui a été mariée de force et veut fuir son mari qui l’a violée. L’amour fera son chemin, illustré par de très belles photos en noir et blanc… mais pas le nouveau régime politique face à la fronde des gros négociants (dont le père de Samba) du fait de la baisse des bénéfices, des limitations géographiques en termes d’import-export et de la décision de remplacer le Franc CFA par le Franc Malien … mais aussi à la tradition avec ses chefs de village, ses lois machistes … Malgré quelques longueurs (le film dure 2 h 09) et lourdeurs (les 2 personnes envoyées pour ramener Lara au village), le film est plaisant à regarder même si le discours politique reste assez schématique voire « candide » ! La photo est particulièrement soignée dans ce film tourné au Sénégal.
    velocio
    velocio

    1 319 abonnés 3 151 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 janvier 2022
    Il arrive que Robert Guédiguian filme ailleurs qu'à Marseille et ce sont en général ses films les moins aboutis. C'est une fois de plus le cas avec "Twist à Bamako", un film dans lequel Guédiguian mêle 3 thèmes avec plus ou moins de bonheur : le début de l'indépendance au Mali, la jeunesse malienne prise de passion par l'arrivée du twist, l'amour qui se noue entre Samba, fils d'un riche commerçant de Bamako et militant de la révolution, et Lara, une jeune femme qui a été mariée de force et qui a quitté son village et son mari. Bien qu'appréciant presque toujours le cinéma de Guédiguian, On n'hésitera pas à affirmer que la première heure n'est pas aboutie du tout et que le film tire en longueur. Heureusement, la deuxième heure apporte davantage de satisfactions. Dans cette deuxième partie, Guédiguian montre avec bonheur combien la mise en place par des gens sincères d'un régime socialiste généreux peut s'avérer difficile, voire impossible, face aux égoïsmes des nantis et face au poids des traditions. On notera que, pour des raisons assez faciles à comprendre, "Twist à Bamako" a été tourné au Sénégal. On notera aussi un procédé intéressant : des arrêts sur image avec "production" d'une magnifique photo en noir et blanc.
    traversay1
    traversay1

    3 638 abonnés 4 875 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 janvier 2022
    Si l'on aime Robert Guédiguian, c'est (entre autres) pour sa sincérité idéaliste, teintée de candeur mais vite rattrapée par les désillusions de la réalité. Twist à Bamako, bien que se déroulant loin de Marseille et à une époque déjà lointaine (1962), n'est pas une anomalie dans la carrière du cinéaste mais dans sa continuité, entre fraîcheur de l'espoir et mélancolie de l'échec. Le réalisateur a voulu traiter d'une idylle amoureuse dans un pays qui savoure son indépendance, alors que les premiers signes d'une dictature annoncée se dessinent. Les deux thèmes ne se marient pas trop mal, dans un premier temps, avec cette jeunesse euphorique qui se trémousse au rythme du twist et croit à des lendemains qui chantent, mais le film finit par céder à un didactisme un peu lourd, tout en s'orientant vers une tragédie, un Mali mélo qui semble un brin artificiel. Cela n'empêche pas le film de s'autoriser quelques scènes enlevées, les plus insouciantes et dansantes, et de faire briller ses deux interprètes principaux, Alice Da Luz et Stéphane Bak, irrésistibles. Mais l'amour aux temps du socialisme est visiblement une utopie et l'on ne peut finir que triste à Bamako. Le fait que le long-métrage ait été tourné au Sénégal et non au Mali, pour des risques terroristes évidents, montre que la gaieté et la beauté ne sont pas près de gagner la partie, hélas. Ce qui n'interdit pas de continuer le combat, suggère le toujours militant Robert Guédiguian.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    178 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2022
    Le réalisateur méridional quitte les rives de sa chère Méditerranée pour installer sa caméra près de celles du fleuve Niger à Bamako. En 1962 suite à son indépendance le Mali est en train de s'inventer un avenir entre tradition clanique, idéalisme socialiste et rêve capitaliste. Alors que sa jeunesse se déhanche sur le twist occidental en lisant Salut Les Copains le grand photographe malien Malik Sidibé, à qui l'œuvre est dédiée immortalise l'insouciance de cette période. Joli film sur ce moment transitoire où tout semblait possible avec pour finir un constat amère sur ce qu'est devenu 60 ans plus tard ce pays : un repère de militaires, mercenaires ou djihadistes qui n'a pas complètement sombré encore...mais pour combien de temps?
    Cinephille
    Cinephille

    159 abonnés 628 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 janvier 2022
    Pourquoi les révolutions echouent ? Parce que tout devient lourd et chiant. Ce qui est exactement la caractéristique de ce film qui nous explique la vie comme a des neuneus, qui nous explique le socialisme comme à des neuneus…
    Entre le didactisme et les acteurs aussi naturels que des fleurs en plastique c’est vraiment une purge pour moi que ce type de film.
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 janvier 2022
    Un Guédiguian mineur qui confirme que le cinéaste se noie de plus en plus dans le didactisme et l'académisme. Mais le film se laisse regarder et a un réel intérêt historique sur le Mali.
    circusstar
    circusstar

    140 abonnés 719 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 janvier 2022
    L'indépendance du Mali sur fond de twist et de liberté. Une indépendance qui suscite de l'espoir, pourtant l'espoir fera place au désenchantement.
    C'est une histoire pleine d'émotion et d'humanité.
    Un très beau film, très réussi.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 164 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2022
    L’histoire se déroule en 1962, c’est-à-dire 2 ans après l’indépendance de la fédération du Mali qui regroupait le Sénégal et le Soudan français et qui éclate, suite au retrait du Sénégal, devenant lui-même indépendant. Le Soudan français garde alors le nom de Mali, sous la présidence de Modibo Keïta (1915-1977) et qui sera renversé par un coup d’état en 1968. Panafricain, tiers-mondiste et socialiste, il a été maire de Bamako, député à l’Assemblée Nationale française, deux fois secrétaire d’Etat sous la IVe République et co-fondateur de l’Union Soudanaise Rassemblement Démocratique Africain (US-RDA). Robert Guédiguian a su reconstituer l’époque (tournage au Sénégal, notamment à Thiès et Saint-Louis) et raconter les débuts de la jeune République du Mali avec les difficultés de collectiviser les terres afin de redistribuer les récoltes et de réglementer le commerce (monopole d’Etat des importations et exportations) avec création du franc malien (qui remplaça le franc CFA de 1962 à 1984). Loin de tout militantisme et manichéisme, le réalisateur raconte, grâce à une mise en scène fluide, l’histoire du Mali à travers, d’une part, l’amour (certes conventionnel et qui rappelle celui de « West Side Story » avec Tony et Maria) de Samba (Stéphane BAK), 20 ans, fils de commerçant en tissus à Bamako, militant de l’US-RDA et de Lara (Alice DA LUZ, 20 ans, dont c’est le 1er film), mariée de force au petit fils du chef de son village et d’autre part, l’adhésion des jeunes Maliens au rock ’n roll et dont la chanson « Twist à Saint-Tropez » (1961), interprétée à 16 ans par Dick Rivers (1945-2019) du groupe français « Les chats sauvages » sert de référence au titre du film. Cette nouvelle musique suscite le rejet et la condamnation des ainés (comme aux Etats-Unis avec Elvis Presley et en France) car elle détourne les jeunes de la tradition et des valeurs du socialisme. D’où le parallèle final avec la situation du Mali, 60 ans plus tard, où les islamistes, dans le nord du pays, interdisent la musique.
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 janvier 2022
    Bamako. 1962. Le Mali vient d'accéder à l'indépendance et d'instaurer le socialisme pour tourne la page de la colonisation. Mais le nouveau régime se heurte à bien des obstacles.
    Samba (Stéphane Bak) est le fils d'un riche commerçant de textile qui renâcle contre le contrôle des prix et l'instauration d'un Code du travail garantissant aux employés qu'il exploite des conditions décentes d'emploi. Ardent militant socialiste, protégé par le ministre de la Jeunesse en personne, Samba mène avec deux de ses camarades des actions de propagande dans les provinces. C'est là qu'il rencontre Lara (Alicia Da Luz) qui a été mariée de force au petit-fils alcoolique d'un chef de village hostile aux idées du nouveau régime. Avec la complicité de Samba, Lara s'enfuie à Bamako. Entre les deux jeunes gens, qui fréquentent les clubs de la capitale, une idylle se noue.

    Robert Guédiguian nous a habitués à filmer à Marseille, sa ville, depuis bientôt quarante ans, avec une réussite jamais démentie, la même troupe d'acteurs : Ariane Ascaride Jean-Pierre Darroussin, Jean-Pierre Meylan, Jacques Boudet... De temps en temps, il s'autorise quelques échappées loin de la cité phocéenne : dans l'Arménie de ses racines ("Le Voyage en Arménie"), à Paris pendant la Résistance ("L'Armée du crime"). Juste avant l'épidémie du Covid, qui interrompit le tournage en plein milieu,, il était parti au Sénégal y reconstituer à grands frais le Mali des 60ies, juste après l'indépendance. Qui y a voyagé ou vécu reconnaîtra peut-être le centre de Thiès (où mon père servit en 1951-1952), les berges du fleuve Sénégal à Podor (où ma sœur aînée naquit en septembre 1951) et le pont Faidherbe de Saint-Louis.... Mais arrêtons d'égrener les souvenirs familiaux pour saluer la qualité de cette reconstitution (inspirée des photographies de Malick Sidibé que Guédiguian découvrit - comme moi - à la Fondation Cartier en 2017), les décors, les costumes et la musique.

    "Twist à Bamako" souffre à mes yeux de deux défauts majeurs.

    Le premier, comme souvent dans les films de Guédiguian, est son didactisme un peu guindé. Ce reproche mérite des explications. Le cinéma de Guédiguian a d'immenses qualités : son naturalisme, sa sensibilité, son humanisme, l'émotion qu'il sait faire naître ("Les Neiges du Kilimandjaro" compte parmi les films les plus émouvants que j'aie vus) ; mais il manque à mes yeux de second degré, de légèreté, d'ironie sur lui-même. Pour le dire méchamment, Guédiguian, bien qu'il sache être drôle, se prend au sérieux. Et cela se voit parfois. Cela éclate dans les "grandes" scènes du film, celles où Samba débarque dans une réunion de commissaires politiques, où il va chercher son père en prison, où il échange avec le ministre de la Jeunesse. Jusqu'à la scène finale censée nous arracher des sanglots, mais trop prévisible, trop artificielle pour nous surprendre et nous toucher.

    Second défaut plus substantiel : le choix de ce sujet. Militant toujours aussi engagé, Robert Guédiguian dit avoir voulu filmer un "moment communiste" : "Nous voulions raconter une belle et tragique histoire d’amour pour incarner ce que j’appelle ce "moment communiste", de construction, de fête révolutionnaire où les possibles se heurtent à la contre révolution mais aussi à la tradition et aux coutumes ancestrales". Or, Guédiguian choisit de montrer non pas le printemps de ce socialisme en construction mais au contraire son automne, le moment où il se fracasse contre ses contradictions (l'interdiction du twist et des clubs) et ses résistances (les intérêts mercantiles des grands commerçants, le conservatisme des religieux). Son film prend une teinte crépusculaire et est cohérent avec sa conclusion dramatique. C'est un choix. Mais c'est un choix en contradiction avec la tonalité optimiste promise par le titre du film et par son affiche, le choix de filmer non pas la révolution en marche, mais ses lendemains qui déchantent.
    Julie RHONE
    Julie RHONE

    2 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 janvier 2022
    Film très émouvant sur la montée du socialisme au Mali et une très belle histoire d'amour sur fond de twist, foncez !
    elriad
    elriad

    440 abonnés 1 867 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juillet 2022
    Un contexte politique intéressant, dans un pays coincé entre l'ère colonialiste et l'ère soviético-socialiste, où la jeune république du Mali fraîchement indépendante peine à trouver ses repères. Des repères politiques bien sûrs, mais aussi des repères de tradition avec la petite histoire dans la grande en la personne de ce jeune couple tombé amoureux. L'un idéalise un pays redistributif et l'autre a été mariée de force dans son village. La bonne volonté du cinéaste Robert Guédiguan, toujours sincère, ne suffit pas hélas à équilibrer le tout, et l'aspect linéaire du scénario, la direction brouillon pour équilibrer les deux histoires font que ce "twist à Bamako" ronronne trop au risque, malgré une excellente bande son et des paysages superbes, d faire capoter le spectateur en le laissant au bord du chemin...
    PLR
    PLR

    471 abonnés 1 568 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 janvier 2022
    Le cinéaste militant quitte ici Marseille, le cadre habituel de ses explorations sociales, pour le Mali. Il met en scène un jeune plein d’idéal à l’aube de l’indépendance du pays, dans un monde et un environnement qui n’est toutefois pas toujours si idéal que ça. Ce sera l’occasion d’effleurer des thèmes politiques chers au réalisateur. Mais de les effleurer seulement comme si le cinéaste militant se retenait, ne voulant peut-être pas se donner l’air du donneur de leçon… de socialisme, issu de la puissance coloniale. La romance prend donc largement le dessus. Et d’une histoire politique que ce film et cet auteur auraient pu raconter conformément au genre dans lequel il a toujours excellé on passe à une histoire de jeunes au son et au rythme de la musique yéyé et du twist. Autant dire que ce n’est pas le Mali profond. Un peu décevant, non pas pour le fond mais pour le cinéaste qui a en général davantage interrogé les questions sociales et politiques, les deux étant liées.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top