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Henri D.
5 critiques
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4,5
Publiée le 8 janvier 2022
Excellent nouveau film de Guediguian. Un voyage humaniste et initiatique au cœur de l'Afrique. Un regard politique sur la nécessité du partage des richesses. Une histoire d'amour innocente et romanesque baignée par le twist, la musique de l'ex colonisateur.
La catastrophe. Les acteurs sont particulièrement mauvais dans ce film qui ne dit rien mais qui porte pourtant sur un sujet passionnant ! Est-ce vraiment possible de jouer aussi mal ? C'est une vraie catastrophe. Ça va de clichés en clichés et c'est très mal construit. Plusieurs scènes de twist (exactement les mêmes à chaque fois) entre des dialogues dignes des pires téléfilms...
Très beau film qui reflète le quotidien des jeunes dans un Mali qui se cherche après le temps des colonies. Une chose est certaine, quoiqu'il arrive, la musique reste au dessus de tout !
Un bon Guediguian qui mêle adroitement destins individuels et destin collectif d'une jeunesse prise entre l'espoir d'une décolonisation socialiste, la culture occidentale et les traditions ancestrales...
J'ai été attirée par l'affiche, hommage au photographe Malik Sidibé, et heureusement suprise de voir qu'il s'agissait d'un film de Robert Guediguian, loin de Marseille. Les comédiens sont très justes (mentions spéciales à Alizia da luz Gomez et les rôles des petits frère et soeur). Les décors, les costumes et la musique bien sûr nous font voyager jusqu'aux années 60. On croit, comme les personnages, à cette parenthèse enchantée. ça fait du bien de rêver un peu, d'être utopique, en ce moment, de voir cette génération qui essaye de s'en sortir après des années de colonisation.
Merci Monsieur Guediguian pour ce nouvel opus qui nous fait découvrir Bamako avec autant de poésie que celle que vous employez pour raconter notre Marseille. Le contexte historique est très intéressant aussi et les acteurs magnifiques. On attend votre prochain film avec toujours autant d'impatience.
Robert Guédiguian quitte Marseille, où il a tourné la majorité de ses films, pour s’aventurer dans le passé du Mali en s’inspirant du travail du photographe Malick Sidibé.
Le film rend hommage à la ferveur dansante et idéaliste des années 60 pour se terminer dans le contexte politico militaire sombre que l’on connait aujourd’hui. Les dernières images montrent le Mali sous contrôle djihadiste mettant en miroir deux révolutions, deux idéalismes, le socialisme post indépendance et l’islamisme terroriste du XXIème siècle.
A l’image d'échanges entre jours et nuits, le film est tiraillé entre deux ambitions qui finissent par entrer en rivalité : suspendre tout discours pour suivre cette jeunesse électrisée par les tubes yéyé et rock ’n’ roll venus d’Occident, et l’envie impérieuse d’un didactisme qui manque de rigidifier le récit en une leçon de choses.
Le héros Samba (Stéphane Bak), est un jeune intellectuel révolutionnaire de Bamako et fils d’un riche commerçant plutôt attaché aux traditions et à ses privilèges. Il court dans les campagnes prêcher l’idéal socialiste pour une Afrique libre, indépendante et égalitaire malgré ses difficultés à parler le bambara. C’est là qu’il rencontre la belle Lara (Alicia da Luz) mariée de force et prête à tout pour se libérer des vielles traditions de son village natal. Tous les espoirs sont permis, son père vit joyeusement avec ses 3 femmes, mais les danses et les rêves vont bientôt être rattrapés par une réalité plus mortifère. Les gens sont beaux, la lumière sublime des paysages époustouflants, dommage que cette beauté toute puissante écrase légèrement le jeu des acteurs.
Beau film, belles références aux photographie de Malick Sidibé, bien réussies et inspirantes, je le comprends mais scénario maigre et prétentieux , joué de façon charmante mais peu crédible. A part les Africains Diouc Koma et Issaka Sawadogo, respectivement du Mali et du Burkina Faso, les actrices et les acteurs sont et ont l'accent français. Miveck Packa est douée, comme Alicia Da Luz Gomes qui me semblent jouée de façon très européennes. Les actrices qui jouent les mères sont formidables. L'intrigue met en jeu des personnages aux convictions politiques fortes et conflictuelles mais ça ne la rend pasmais elle ne donne pas une tragédie passionnante. spoiler: La fin est pathétique . Mais, quoi qu'il en soit, c'est du cinéma, et c'est un bel essai.
Très beau film. Il est à la fois juste et authentique sur le plan historique, mais aussi émouvant et d'une grande finesse et poésie dans sa manière de raconter l'histoire d'amour.
Ce film nous plonge vraiment en Afrique, on en oublie le froid actuel. Les photos en noir et blanc qui apparaissent après certaines scènes sont une idée très originale et nous rappellent que l'on est dans un passé pas si lointain.
Très bonne surprise ! Je n'avais pas vu la bande annonce, mais quelle surprise. Mali dans les années 60 et la découverte du twist pour la jeunesse de ce pays qui essaye de changer. La BO est super !!
Comment un régime socialiste essaie de s'installer dans un pays qui vient de gagner son indépendance. Le poids des traditions, en particulier celle des mariages forcés, et l'opposition des privilégiés de l'ancien régime, comme les commerçants, amènent le nouveau pouvoir à utiliser la force. Ainsi il se dévalorise aux yeux mêmes des jeunes militants qui le soutiennent. Après une première partie un peu didactique, le film s'intéresse davantage aux destins individuels brisés par cette dérive autoritaire. On retrouve dans cette aventure africaine la bienveillance et la tendresse que Guediguian manifeste envers les personnages de ses chroniques marseillaises.