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    Twist À Bamako
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    88 critiques spectateurs

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    Aubert T.
    Aubert T.

    124 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 janvier 2022
    Quelle purge.... C'est mignon et naïf comme un téléfilm, le jeu des acteurs étant de ce niveau... C'est pas l'actors studio ! Je ne comprends pas Guédiguian, ces derniers films étaient très bons, là on tombe vraiment bas. Il veut mêler plusieurs niveaux (l'Histoire, les affaires sentimentales) mais on est moins dans Indochine de Warnier que dans le prêchi-prêcha simpliste et mièvre de Ken Loach. Sans compter les inombrables anachronismes de toutes sortes.
    Du cinéma dogmatique et pauvre.
    jean-rené
    jean-rené

    4 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 janvier 2022
    Vu hier à Montreuil.
    Le film est super et bouleversant .
    La reconstitution des années 60 en Afrique est incroyable
    J ai adoré
    Indul Jean
    Indul Jean

    5 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 janvier 2022
    Je ne suis pas un spectateur régulier du cinéma de Guédiguian mais j'ai plutôt de la sympathie pour la demi-douzaine de films que j'ai vus de lui. Mais là non. Trop didactique, trop récité (pire que quand c'est Gérard Meylan), rapidement je pique du nez. Et puis quand on veut convaincre de l'authenticité historique d'un récit, on fait un effort pour que les petits détails ne viennent pas gâcher le sérieux de l'entreprise. L'action est située en 1962, donc on ne fait pas danser sur une chanson des Suprêmes de 64 et, même pour se faire plaisir, on n'affiche pas le visuel du mégatube des Procol Harum, "A whiter shade of pale", sorti en 67 ou encore l'illustration encore plus tardive d'un James Brown sur les murs de la chambre du jeune frère du perso principal...
    florence B.
    florence B.

    2 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 janvier 2022
    Superbe film dans cette magnifique Afrique entre modernité et tradition entre colonialisme et socialisme. Un west side story africain sur la musique des sixties avec de somptueux acteurs. Philosophie et émotion. Chef d'œuvre !
    Sylvain P
    Sylvain P

    335 abonnés 1 355 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 janvier 2022
    La réalisation frôle le téléfilm, mais Guédiguian offre quand même une plongée historique passionnante sur la décolonisation du Mali et ses premières années de fièvre communiste. Bien que souhaitant le meilleur pour leur pays, les militants communistes ont entraîné leur pays vers l’abîme, comme c’est toujours le cas avec les idéologies absolutistes. On peut s’étonner que Guédiguian fasse, pour la seconde fois, un film anti-communiste, mais les nuances de ses propos font du bien dans une période où la nuance se perd. L’histoire d’amour est belle et se conjugue aux musiques yé-yé à merveille. Ce sont des bulles de bonheur triste au milieu du fracas de l’histoire.
    vidalger
    vidalger

    320 abonnés 1 248 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 janvier 2022
    Autant commencer par dire que malgré toute la sympathie que l'on éprouve pour ce réalisateur pétri d'humanité et en dépit de l'admiration qu'on lui porte pour quelques uns de ses chefs d'œuvre, ce film nous laisse sur notre faim. La déception vient d'une absence de rythme - un comble quand on parle de twist ! - et d'une trop longue séquence de présentation des trois thèmes abordés : la fin de la colonisation et l'arrivée d'une révolution communiste, la place de la femme dans une société à la fois socialiste et archaïque, la tentation de la modernité occidentale à travers le twist et Salut les copains. Sauvé par la fougue et le charme de ses deux acteurs principaux, le film s'anime un peu plus dans la deuxième heure et éveille le spectateur qui aurait pu s'assoupir. Le procédé d'inclusion de superbes photos en noir et blanc ajoute un peu de sel à un film tourné (trop) visiblement avec un budget très étroit.
    fan_de-cinoche
    fan_de-cinoche

    19 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2023
    J'aime bien Guédiguian, l'homme, le citoyen. Mais son cinéma marseillais m'ennuie au plus haut point. C'est mal vu, mais c'est comme ça.
    Mais qu'est-ce que j'ai aimé Twist à Bamako ! La façon de filmer, presque sans personnalité, avec la caméra toujours à l'endroit le plus banal (à hauteur d'oeil), des plans très sixties... Mais, attends... Ben oui, ça se passe dans les années 60, et du coup, c'est comme un film de Jean Rouch où les comédiens joueraient vraiment bien.
    Du coup, j'ai adoré cette histoire spoiler: d'amour dont on sait dès le début qu'elle sera tragique
    , la beauté des jeunes comédiens, le cours d'histoire, la reconstitution de Bamako, etc...
    Un (rare) film qu'on voudrait revoir tout de suite pour rester dans l'ambiance.
    Formidable !
    Jipéhel
    Jipéhel

    39 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2022
    Douloureuse utopie

    Derrière ce titre qui sent bon les OSS 117, voire les SAS d’antan, se cache le dernier film de Robert Guédiguian, qui, en l’occurence, abandonne les rives de sa chère Méditerranée, pour le soleil de l’Afrique et s’essaie au drame historique. 1962. Le Mali goûte son indépendance fraîchement acquise et la jeunesse de Bamako danse des nuits entières sur le twist venu de France et d'Amérique. Samba, le fils d'un riche commerçant, vit corps et âme l'idéal révolutionnaire : il parcourt le pays pour expliquer aux paysans les vertus du socialisme. C'est là, en pays bambara, que surgit Lara, une jeune fille mariée de force, dont la beauté et la détermination bouleversent Samba. Samba et Lara savent leur amour menacé. Mais ils espèrent que, pour eux comme pour le Mali, le ciel s'éclaircira... Tout au long de ces 129 minutes, on retrouve la sincérité, l’idéalisme teintée de candeur du réalisateur de Gloria Mundi, La Villa, Les Neiges du Kilimandjaro, ou de Marius et Jeannette. Son cinéma est toujours aussi vibrant, même si la cause est ici différente. C’est amusant de constater que L’Humanité a beaucoup apprécié, contrairement au Figaro… On ne se refait pas !
    C’est en voyant, à l’automne 2017, l’exposition des photographies de Malick Sidibé, Mali Twist, à la Fondation Cartier, que le réalisateur a décidé de s’intéresser à la jeunesse du Mali des années 1960. C’est en pensant qu’on pouvait raconter des choses qu’on n’a pas vécues qu’il a osé le grand saut vers le Mali. Inspiré par une des photographies les plus connues de Sidibé où l’on voit deux jeunes gens danser, lui en costume blanc et elle, pieds nus en robe, que le scénario a pris naissance, même si en réalité le frère et la sœur de ladite photo sont devenus un couple d’amoureux et, à travers eux, raconter une belle et tragique histoire d’amour pour incarner ce moment communiste, de construction, de fête révolutionnaire où les possibles se heurtent à la contre révolution mais aussi à la tradition et aux coutumes ancestrales. Le tournage ne pouvant se dérouler à Bamako, à cause du climat politique, il a eu lieu à Thiès, la deuxième ville du Sénégal. La passion de Guédiguian reste intacte, même éloignée de sa Provence et sait toujours nous transporter et nous déranger.
    Loin de sa troupe d’habitués, Guédiguian met en scène le jeune Stéphane Bak et la délicieuse Alicia Da Luz, qui sont parfaitement convaincants. Hélas, on ne peut en dire autant des Saabo Balde, Bakary Diombera et tous les autres qui ne sont visiblement pas à l’aise devant la caméra et se contentent de débiter platement leur texte. Dommage, car cette variation politique d’un Roméo et Juliette à l’africaine méritait mieux. Certes le ton est un tantinet didactique et le film frôle par instant la démonstration de socialisme révolutionnaire pour les nuls. Mais la petite incursion finale dans le Mali d’aujourd’hui sous le joug islamiste fait pardonner la naïveté dans laquelle baigne ce drame. A voir pour ce Mali que nous ne connaissions pas et pour… Guédiguian.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 janvier 2022
    Très beau film de Guédiguian, géographiquement et culturellement renouvelé mais avec toujours, au moins dans l’intention, la même veine sociale. Nous assistons à la naissance, puis à l’accomplissement d’une belle histoire d’amour, une histoire très romantique entre un jeune homme de bonne famille, Samba, éduqué et qui veut oeuvrer à la reconstruction socialiste de son Mali devenu indépendant, et une jeune et très jolie villageoise, Lara, mariée de force au petit-fils gras et sans charme d’un chef de village de la brousse. La colonisation a amené avec elle la culture occidentale. Même après l’indépendance, la musique des colons, le twist en particulier, continue à raisonner dans la tête des jeunes maliens. Pour eux, foin du soumou ou du takamba, ces danses traditionnelles, ce n’est certainement pas sur elles que l’on va faire la fête dans les boîtes de nuit de Bamako. Les boîtes de nuit, Samba va y emmener sa belle amoureuse, Lara, qui s’est enfuie de son village.

    L’histoire d’amour, superbe, est le propos central du film. Lara est lumineuse, solaire. La question sociale est secondaire. Elle est secondaire, parce que Guédiguian est amené, avec honnêteté lorsque l’on connaît ses convictions, à constater tragiquement l’échec du socialisme, ou du moins l’impossibilité de l’installer pacifiquement dans cette terre pourtant chimiquement pure. Le responsable et grand ordonnateur qui a missionné Samba, jette à terre, de désespoir, sa pile de livres, constatant que son peuple n’est décidément pas prêt pour le grand partage. Les livres, l’idéologie, qu’est-ce que tout cela peut bien valoir face à la beauté des yeux de Lara, finit par comprendre tragiquement Samba, confronté à l’arbitraire, à l’égoïsme et la corruption.

    « S’il n’y avait pas eu de colonisation, peut-être que tout cela [les drames] n’aurait pas eu lieu ». Cette dernière phrase du film est étrange. Elle contredit tout ce que Guédiguian vient de nous montrer. S’il n’y avait pas eu la colonisation, certes il n’y aurait pas eu la décolonisation, cela est un peu trivial. Mais ce n’est pas à la colonisation qu’il faut attribuer le meurtre de Samba mais aux pratiques tribales de ces mariages arrangés où la femme, au même titre que les terres, n’est qu’une monnaie d’échange entre les familles de propriétaires qui négocient leurs biens. Et Guédiguian a sans doute vu, sans aller jusqu’à nous l’avouer, jusqu’à se l’avouer à lui-même, qu’ il faut remonter bien au-delà de cette histoire de colonisation pour trouver la racine du mal. C’est peut-être à Rousseau qu’il faut s’attaquer. Non, ce n’est pas la Société qui pervertirait l’Homme, naturellement bon. C’est cette bonté naturelle chère à Rousseau qu’il convient de questionner. Et pour Guédiguian, l’humaniste, nul doute que ce constat est amer.
    FaRem
    FaRem

    8 598 abonnés 9 502 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 octobre 2022
    Une indépendance qui se cherche. Avec son nouveau film, Robert Guédiguian s'installe dans le Mali des années 60, peu après que le pays a acquis son indépendance. L'heure des changements, mais aussi des problèmes avec des solutions qui doivent être trouvées. "Twist à Bamako" s'intéresse à la fois au début de l'indépendance, à cette passion pour le twist avec une jeunesse libérée et insouciante, mais aussi à des sujets plus sérieux comme les mariages forcés. C'est notamment ça qui pousse Lara à partir de chez elle. Au contact de Samba, ce militant socialiste, elle va découvrir ce qu'est le véritable amour, mais aussi se heurter à des mentalités qui n'ont pas évolué. Les débuts sont intéressants que ce soit pour le cadre ou ce qui est évoqué seulement, cela se dissipe au fur et à mesure notamment quand la romance prend le dessus. Les meilleurs moments du film sont quand la jeunesse s'éclate, qu'il y a cette insouciance notamment caractérisée par le petit frère de Samba qui rend fou son père à sortir tous les soirs pour danser. J'ai apprécié les thèmes comme la place de la femme dans une société patriarcale, la liberté avec cette tentation occidentale de la jeunesse face aux parents conservateurs, mais ce portrait de la sortie du colonialisme peine à convaincre.
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 950 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mars 2023
    Un mélodrame historique intéressant et attachant mais manquant de souffle, qui évoque les idéaux déçus et les lendemains qui déchantent dans le Mali post-colonial des années 60.
    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 280 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 janvier 2023
    Guédiguian abandonne son Marseille, son Ariane Ascaride et sa bande de copains pour nous offrir, au Mali – tourné en réalité au Sénégal car les islamistes ne sont guère cinéphiles –, un beau film avec un couple central magnifique de dynamisme et de sincérité. Deux jeunes d'à peine vingt ans et déjà grands acteurs. L'histoire, qui finit douloureusement, est dans la veine habituelle du cinéaste, grand humaniste socialiste (d'avant bien sûr !) et raconte une belle histoire d'amour dans un Mali au lendemain immédiat de l'indépendance, déjà déchiré entre les conservateurs et les socialistes. Nous connaissons la suite. Les interprètes sont fantastiques, la photographie magnifique, la musique nostalgique, la dose de didactisme mesuré, le tout pour un sujet bien documenté et joliment enrobé de romanesque comme y excelle toujours Guédiguian. Nous pouvons dire qu'il est passé avec brio du pays des cigales au pays des griots !
    joelle g
    joelle g

    88 abonnés 869 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2022
    Probablement le film de Guedigian que je préfère .
    1962 ...l'indépendance du Mali....un gouvernement socialiste a pris les rênes du pays.....avec des idées à contre courant de celles de la jeunesse qui écoute les chanteurs décadents français et américains.
    Une histoire d'un autre temps , une belle histoire d'un amour impossible ....au rythme des musiques de notre enfance.
    En regardant ce film on ne peut que faire le parallèle avec le Mali d'aujourd'hui .
    riverainpsy
    riverainpsy

    32 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mai 2023
    Guédiguian sait capter les ambiances et sa caméra aime les gens , et semble n'en garder que le bon côté. A petites touches légères ( trop sans doute) , le film se veut résolument politique et a le mérite de poser quelques bonnes questions, rarement posée, sur les premiers instants de la société africaine post-coloniale tiraillée entre idéalisme , conservatisme, poujadisme, internationalisme, jacobinisme dictatorial ....Le film à l'immense mérite , mine de rien, de renvoyer le colonialisme et le néocolonialisme au second plan ( sans occulter ) et de faire des Africains les acteurs à part entière de leur destin . On sort ici salutairement des processus de repentance honteuse pour les uns et du dédouanement cynique pour les autres . C'est déjà beaucoup pour un ( faux) petit film.
    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 815 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juin 2022
    Le réalisateur d'origine arménienne, Robert Guédiguian, situe l'action de son film à Bamako en 1962. L'indépendance du pays vient d'être proclamée mais l'instauration du socialisme dans cette ancienne colonie française sème le trouble. Le cinéaste aborde une multitude de sujets avec comme toile de fond l'amour d'un jeune militant avec une femme mariée de force dans son village. Le film s'appuie sur une bande son énergique et restitue très bien l'ambiance de l'époque (même s'il a été tourné au Sénégal). Un ensemble très instructif mais qui pêche un peu par sa durée et un récit un peu trop didactique. A voir cependant!
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