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Bernard D.
113 abonnés
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1,5
Publiée le 16 juillet 2023
La finesse de « Retour à Séoul » de Davy Chou (2023) de nationalité franco-cambodgienne, m’a complétement échappé ! Frédérique dite « Freddie » (Park Ji-min) est née en Corée mais comme 220 000 autres enfants elle a été adoptée à l’âge de 2 ans pour la protéger des conflits, par un couple de français. A 25 ans elle retourne en Corée avec l’intention de connaître ses parents biologiques. Grâce à Hammond, un centre national qui gère les dossiers de tous ces enfants adoptés, la procédure est rapide pour rencontrer son père mais manifestement ils n’ont pas grand-chose à se dire. La recherche de la mère sera plus laborieuse malgré l’envoi de 3 messages par ce centre des enfants adoptés. Sept ans après avoir vécu sur place en côtoyant un vendeur d’armes (pour quelle raison ?), elle vit d’amusements et d’alcool, dévorant les personnages de son entourage. Elle finira par rencontrer sa mère mais… Un film de près de 2 h dont je n’ai pas compris l’intérêt : Freddie est imprévisible et agit par instinct. Certes il y a un choc de culture mais aucune analyse psychologique des personnages et la caméra n’est pas d’une grande finesse. Un film qui a pourtant reçu le prix « Un certain regard à Cannes ».
Que dire sur ce film ... aucun rythme, une actrice principale sans relief, un scénario pauvre.. tout ceci est bien triste, car l idée de base d une femme française d origine coréenne qui revient à ses racines paraissait séduisante : finalement on s ennuie et on trouve le temps très long... Et même trop long...à éviter pour sauver sa journée et son argent.
Plat, fade et sec. Malgré tous les efforts déployés par le réalisateur, cette histoire franco-coréenne reste désespérément plate, lisse et dépourvue de toute émotion. On se moque éperdument des problèmes de filiation de l'interprète principale tant le scénario est éculé, redondant et anti-cinématographique. Davy Chou se regarde filmer avec vanité et complaisance. Son film manque cruellement de charme, de piquant, d'incarnation. La comédienne est agréable à regarder mais on se lasse très vite d'elle comme de tout ce qui est raconté dans ce film.
Alors que cette recherche de ses origines effectuée par Freddie, le personnage principal, aurait pu, aurait dû donner naissance à un film d’un intérêt constant, force est de reconnaitre que Retour à Séoul est une oeuvre particulièrement inégale. En fait, on en arrive même à se demander comment et pourquoi le réalisateur, bien aidé semble-t-il par Park Ji-min, l’interprète de Freddie, a pu sortir aussi brutalement au bout d’une quarantaine de minutes d’un film solide et intelligent pour nous proposer ensuite une espèce de salmigondis indigeste, faisant appel par 2 fois à ces fameuses scènes de « trémoussage » particulièrement horripilantes qui ont envahi depuis quelques années le cinéma contemporain, faisant appel à plusieurs reprises à des ellipses qu’on a le droit de qualifier d’absconses. Si on ajoute que le personnage de Freddie est presque perpétuellement en train de « faire la gueule », ce qui nuit considérablement à l’empathie qu’on devrait avoir pour le personnage, on comprend que le terme « inégal » convient parfaitement à ce film. Tellement inégal que la toute fin du film retrouve le niveau de qualité qu’il avait au début !
C'est d'un ennui profond. On pourrait croire à un moment que l'histoire va décoller et puis non. En outre, le contraste est réussi entre une française (caricature de la fille autocentrée, mal élevée et sans grâce) et un pays où la politesse semble un mode de vie puissant. Je n'ai pas aimé le personnage, l'actrice et le film. Je me suis barré au deux tiers.
Retour à Séoul est-il un film sur l'adoption ? De façon indirecte, oui, mais le réalisateur franco-cambodgien Davy Chou a plutôt centré son propos sur la recherche d'identité de son héroïne, qui a quitté la Corée du Sud, peu de temps après sa naissance, avant d'y revenir pour la première fois, 25 ans plus tard. La personnalité de cette jeune femme, assez imprévisible, a quelque chose de fascinant et impulse une énergie singulière au film qui, en même temps, joue beaucoup, parfois avec humour, des gigantesques différences culturelles entre la France et la Corée. Le long-métrage, au déroulement inattendu, moyennant de fréquentes ellipses temporelles, séduit et déstabilise avec style par ses ruptures de ton, entre émotion, violence et sentiment d'absurde. Le réalisateur esquive par ailleurs les scènes "à faire" avec un louable souci de pudeur et de délicatesse. Retour à Séoul est porté par une actrice exceptionnelle, Park Ji-Min, parfaite dans la rébellion comme dans l'insouciance ou dans la fragilité. Dans le portrait de cette fille qui ne calcule rien et semble toujours agir par instinct, elle impose une présence et une spontanéité rares. L'ensemble du casting est d'ailleurs très cohérent dans un film qui montre que le cinéaste de Diamond Island, lui-même aux racines partagées entre deux pays, est de ceux qui devraient continuer à nous surprendre à l'avenir.
L’errement d’un être dans sa recherche d’identité coincée entre deux cultures présente un intérêt certain. Mais le film est tout de même trop long et trop fade.
Comme d'autres, dans l'ordre, j'ai été séduit par l'affiche ; le personnage principal et l'actrice (?) m'ont rapidement exaspéré voire horripilé ( un comble puisqu'elle est dans toutes les scènes ); l'évolution de la situation m'a laissé totalement indifférent ; je suis parti un peu avant la fin . Je mets deux étoiles quand même pour les acteurs coréens, tous très justes.
Retour à Séoul, française adoptée retrouvant ses parents biologiques, plongeant jusqu'à l'excès dans ce peuple coréen menacé, soumis aux traditions, mais par l'alcool et le too much, bravant ces interdits sociétaux, jusqu'à pour elle, la rendre souvent cruelle et antipathique, rien dans ce film ne laisse indifférent.
C’est un film frais avec beaucoup de fantaisie et bien réalisé. L’histoire de cette jeune fille d’origine coréenne est agréable à suivre dans ce film qui nous permet de découvrir les beautés de ce pays magnifique. Sans être un super chef d’œuvre, on découvre avec plaisir ce film plutôt tonique.
Ce film aurait pu être superbe. La BO est réussie, le scénario commence avec une quête des origines intéressante et nuancée. Mais ça s'embourbe en deuxième partie et on aboutit sur une non-fin comme c'est si courant aujourd'hui.
Davy Chou confirme avec ce très beau film son incroyable talent.
L'histoire qu'il nous raconte ici est captivante : Freddie, une jeune Française d'origine coréenne, se retrouve presque par hasard en Corée du Sud pour la première fois de sa vie. Son voyage va se transformer, à l'insu de son plein gré, en une odyssée qui va transformer sa vie.
Retour à Séoul est découpé en plusieurs parties, toutes assez différentes et qui donne à sentir, de façon captivante et puissante, l'écoulement du temps. L'autre grand atout du film, c'est l'actrice Park Ji-Min : coupante comme un diamant et émotionnellement déficiente, elle irradie le film de son charme douloureux, semblant chercher tout au long du film quelque chose d'insaisissable, à grand renfort d'alcool, de sexe et de danse.
L'émotion n'est jamais loin (le retour de mail sans destinataire par exemple) et la mise en scène est très agréable : un des tout meilleur film de ce début d'année.
Une jeune femme débarque à Séoul. Coup de tête ou projet réfléchi, nous le savons pas. Elle parait nerveuse et on le comprend vite, née de parents coréens, adoptée donc, elle est là pour renouer ou dénouer ses origines. S'en suit un long chassé/croisé avec un père, débordant de regrets et par là insoutenable pour la jeune femme et une mère longtemps absente. Le récit se déploie sur une dizaine d'année et fait la part belle à son actrice principale. Hélas, le projet s'embourbe aussi et multiplie à la fois le surplace (quelquefois c'est juste, quelquefois très convenu) et d'inutiles détours. Si bien qu'on finit par se détacher un peu du personnage qui reste prisonnière d'un côté passif/agressif un peu lassant (sans compter un rapport auto-destructeur et un peu racoleur type drug&sex). Le modèle indépassable de Millenium Mambo, le chef d'oeuvre d'Hou-Hsiao Hsien plane, écrasant. Ici, avec Reotur à Seoul, le réalisateur malgré de réelles possibilités peine à trouver, me semble-t-il, la pleine mesure de son film, sa véritable orientation, et s'il reste avec toutes les cartes en main c'est qu'il ne sait pas vraiment laquelle jouer.