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    L'école du bout du monde
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    Léo Peteytas
    Léo Peteytas

    13 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2024
    Fierté du Bhoutan, L'école du bout du monde est un film magnifique portant en lui toute l'âme de son pays. Ce sont ces paysages gai et enchanteurs, ces chants et vêtements traditionnels, ces habitats typiques, ces coutumes, ces croyances, et cette conception de la vie et de la place des choses en ce monde, rencontrées par Ugyen autant que par le spectateur, qui font de cette petite merveille une véritable leçon invitant à réfléchir sur le sens du métier d'enseignant, les rapports d'harmonie que nous entretenons entre nous, avec notre environnement et avec les êtres vivants, et cette recherche perpétuelle de la meilleure place pour être heureux, sans toujours, songer, que nous y sommes peut-être déjà ; que simplement, nous ne nous en rendons pas compte. L'œuvre de Pawo Choyning Dorji est marquée par une tension originelle : Cette dichotomie entre la modernité toute récente, toute apparente du Bhoutan, et la place laissée à ses traditions, qui participent de façon extrêmement marquée à son identité. Religion d'état, le Bouddhisme y a façonné jusqu'à la constitution ! Citadin ayant grandi dans une ville en contact avec des influences occidentales, Ugyen caractérise cette problématique. Peu investi dans son travail d'instituteur qui ne le passionne guère, connecté, aspiré par les écrans comme à peu près tous les jeunes de sa génération, il va être brutalement confronté, une fois envoyé à Lunana, un village perdu dans les montagnes, à la grande simplicité de ses habitants. Il est le maître. Reçu avec des honneurs qui surprennent, il s'étonne. Vient cette phrase extraordinaire : "C'est parce que vous pouvez toucher l'avenir" - celui des enfants. Par son savoir, l'enseignant est en effet leur seule chance de dépasser l'horizon limité du village ; d'envisager un futur qui ne se cantonne pas à devenir à son tour paysan. C'est une lettre d'amour à ce métier injustement dévalorisé de nos jours, car combien est-il essentiel ! Vision touchante de cet engagement, partagé entre un manque de moyens, une volonté farouche de bien faire, et des enfants attachants, le travail qu'abat Ugyen l'oblige à se mêler aux réalités locales et à la vie des gens adorables qui l'entourent, ce qui bouscule tout son système de représentations. A ce titre, l'histoire narrant la relation entre l'être Humain et le Yak est une double démonstration : Elle rappelle les liens forts entretenus entre les paysans Bhoutanais et leurs animaux qui assurent leur survie, autant qu'elle est porteuse d'une puissante morale sur l'importance de montrer du respect envers les êtres vivants. Le titre originel du film "Lunana: A Yak in the Classroom" rend honneur à cette relation mutuellement profitable : Sans l'être humain, le Yak souffrait l'hiver. Abrité dans sa maison, il le gratifie de son lait et de ses déjections qui, séchées, font un excellent combustible, bien meilleur que le papier qui est précieux, là haut. Plus certainement, ce titre signifie un retour à la simplicité de l'existence ; existence appréciée en fonction du partage que l'on en fait avec ceux qui nous entourent. De façon peut-être inattendue, c'est en l'éloignant de tout superflu, en l'isolant géographiquement et socialement, que l'expérience vécue par Ugyen s'est complétée ; le reconnectant avec lui même, en l'enrichissant considérablement de la trajectoire de ses semblables.
    Mla
    Mla

    16 abonnés 347 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2024
    Un jeune instituteur est envoyé dans l’école la plus reculée du BHoutan , lui qui vient de la ville n’a absolument pas envie d’y aller et encore moins envie d’y rester une arrivée.
    Si vous aimez les voyages, les beaux paysages et les belles histoires, c’est pour vous.
    Marceau F
    Marceau F

    8 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 septembre 2024
    Assez bon mais convenu. J'ai passé un bon moment et je n'ai rien de particulier à lui reprocher si ce n'est que je n'y ai rien vu d'exceptionnel.
    Nico78b
    Nico78b

    24 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2024
    Encore une fois je ne pensais pas faire une review aussi longue pour un film comme ca, mais je pars dans des délires mdrr je sais pas ce que je raconte. Ca n'en est pas moins inintéressant, bonne lecture, lachez un like.

    Mercredi 20 mars, 2024. 8h45. Le réveil sonne. Après avoir pris connaissance du nombre très honteux de notifications reçue (0), je commença ma journée. Je savais comment allait se dérouler ma journée: faire semblant de travailler, lire Dune, manger mes pâtes bolognaises très gourmet, micro-sieste que je maitrise si bien, sport et à nouveau me nourrir. En y repensant c’est + ou - la meme journée que je vis depuis 3 ans. Ça fait plaisir de voir que j’avance dans la vie 🔥. Ce que je ne savais pas en revanche, c'était ce que j'allais faire après ce fin dîner. J'étais loin, très loin, à des années lumières de m'imaginer regarder un film venu tout droit du Bhoutan. Mais la vie est faite de surprise, des bonnes des mauvaises (Booba - 2PAC(excellente musique btw)), et celle-ci était plutôt agréable.

    Elle aurait, j'en suis convaincu, été d'autant plus appréciée si je n'avais pas eu en tête durant tout le film la très misogyne, mais fort ambiançante vidéo youtube de MC Roshi qui chante son titre phare "Y'a une meuf" dans l'émission du DVMShow. Je vous conseille d'aller la voir, mettez votre cerveau de côté et laissez vous aller au rythme entrainant et aux douces paroles de cette comptine.

    Ca aurait été aussi dûment apprécié si je ne m'étais pas imaginé durant tout le film en train d'étaler mes connaissances géographiques et de faire savoir à un potentiel interlocuteur que je connaissais la capitale du Bhutan. Oui mesdames et messieurs, je rêve de ce moment ou quelqu'un aura le besoin profond de connaître la capitale du Bhoutan et je viendrai à sa rescousse en lui portant la bonne nouvelle. Je n'ai pas répété le quizz des 196 capitales du monde des centaines de fois en cours pour ne jamais jouir de cette supériorité intellectuelle au moins une fois dans ma vie. Ce jour viendra. Ô toi qui lit cette review et qui a le malheur de ne pas connaître la capitale des îles du Pacifique ou ne serait-ce que de ne pas savoir épeler la capitale du Sri Lanka, sache que je te suis intellectuellement supérieur, car moi je sais ces choses.

    Mais assez parlé de moi, je sais que vous rêvez d'en savoir plus, mais mon audience (à peu près 0 personne) veut savoir ce que je pense de ce film.

    Je trouve que ce film est bien, mais sans plus #Analyse.
    C'est juste qu'on sait à quoi on va s'attendre: un citadin (addict à son téléphone) va contre son gré se retrouver couper du monde et il va finir par devenir un humain plus authentique après avoir adopté les coutumes des gens du village reculé.

    Et je trouve que ce film délivre bien ce scénario, les gens du village sont kawai-nee, on se sent bien quand on regarde le film, les paysages sont swagg, et la culture dépaysante et authentique. Mais à part ca, rien de plus. Ce film manque peut-être un peu de profondeur émotive. Ils auraient pu jouer + sur les personnages phares, notamment avec le maitre du village, la jeune fille belle gosse et le berger pour développer des sentiments plus intenses. spoiler: Pour le chef, ce serait une notion de respect face à sa force de caractère, la fille ce serait de l'amour et le berger de l'amitié etc..
    . En gros je trouve que le perso principal ne s'est pas assez attaché à ce village, et cela rend donc la séparation moins douloureuse.

    Voila c'était le petit bémol de ce film, sinon il reste plaisant à regarder.
    Mais ne regardez pas la vidéo de MC Yoshi avant svp...

    Bon ENCORE UNE FOIS j'hésite entre 3 et demi et 4....
    Allez on va être gentils parce que c'est pas tous les jours qu'on voit un film bhoutanais.
    Ca me fend le coeur d'être gentil ptn
    Stéphane D
    Stéphane D

    119 abonnés 2 118 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2024
    C'est un beau voyage que nous propose ce film qui m'a emmené, si ce n'est "au bout du monde", en tous cas loin du genre des films que je regarde habituellement. Même si tout n'est pas parfait (situations au trait un peu forcé), c'est un dépaysement total.
    Audrey L
    Audrey L

    633 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2024
    Un jeune citadin, pas forcément très motivé à l'idée de devenir professeur (il veut devenir chanteur en Australie), se voit obligé d'aller faire classe dans l'école la plus reculée du monde. Pour l'atteindre, il faut une semaine de marche, sans croiser âme qui vive, et sur place, pas question de parler d'électricité, de papier et encore moins d'Internet. Là-bas, le temps qui passe se rythme aux sons des troupeaux de yaks qui paissent, des chants sacrés des habitants qui résonnent de vallée en vallée (créant une mélodie lancinante et fascinante), des histoires de vies racontées autour d'un feu bien chaud pour tromper le froid... Pour le jeune professeur habitué au confort de la ville, c'est la douche froide. Mais très vite, l'envie de déguerpir de ce trou perdu se confronte à la chaleur humaine des locaux, à la philosophie de vie si douce, aux enfants qui ont fondamentalement besoin d'un professeur (et sont très contents d'aller en cours : on veut les mêmes chez nous)... Partira, partira pas ? L’École du bout du monde est un moment suspendu pour nous, spectateur, une grande bouffée d'air frais et une pause philo dépaysante, qui fait un bien fou. L'Académie des Oscars a demandé au Bhoutan de créer une Commission Cinématographique expressément pour la sélection du film dans son concours, et en voyant ce petit bijou, on comprend pourquoi. La fin ouverte permet de ne pas verser dans la niaiserie pure, nous laisse imaginer la suite des aventures de ce prof et de ses élèves (adorables, surtout Pem Zam), nous laisse ressortir de la salle (de classe) en ayant fait la connaissance d'une culture qu'on ignorait, des légendes et chants sacrés si inspirants, et d'un respect des animaux (le lien entre le yak et son maître) vraiment touchant. Le dénuement de ce peuple lui permet de se concentrer sur l'essentiel, sur ce qui a vraiment de l'importance dans la vie, et il nous le rappelle sans jamais avoir l'air de nous faire la leçon.
    Michel FRERET-ROY
    Michel FRERET-ROY

    10 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 mars 2024
    Cecfilm est un hymne à la vérité des sentiments et à la simplicité du coeur. Superbe film au centre d'un paysage d'une pureté absolue. Simple et efficace.
    Ermeline
    Ermeline

    40 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 février 2024
    L'histoire de cet instituteur qui se laisse apprivoiser peu à peu par les parents et les enfants d'une école perdue dans l'Himalaya, ne peut pas laisser indifférent. Elle déborde de sensibilité, d'authenticité et de beauté, bien loin des stéréotypes de notre civilisation. Les villageois présentent de grandes qualités humaines, des qualités de reconnaissance, générosité, respect ..., Ils ramènent la vie à l'essentiel.
    Il faut dire que le Bhoutan est le seul pays au monde a avoir instauré un BNB (Bonheur National Brut ) à la place d'un PIB (Produit National Brut)

    Ce film n'est pas réservé aux enfants mais ma petite-fille de 8 ans, l'a regardé avec tellement de plaisir qu'elle en a parlé à l'école et à ses parents qui ont fini par aller voir le film avec enthousiasme
    François Fouceault3364
    François Fouceault3364

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 janvier 2024
    Très beau film avec paysages magnifiques avec montagnes et maisons Traditionnelles. La modernité disparaît au fil du film pour laisser l'espace au Vetements Traditionnels et à la nature: au début il monte avec des écouteurs et au fil du film, il monte la montagne et ramasse les excréments des Yak. Bravo au Bhoutan pour se merveilleux film
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 146 abonnés 5 130 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2024
    Très beau film qui déçoit pourtant par moment par excès de bons sentiments. C'est dommage.
    J'ai du mal cependant à mettre moins de 4 étoiles pour la description quasi documentaire de cette école si importante aux yeux des villageois.
    L'homme le comprend c'est sur mais ni l'amour possible de cette femme, ni celui des enfants qui apprennent ne sauront le retenir apparemment......
    C'est ce qui déçoit avec cette fin qui n'en est pas une.
    On reste frustré car nous aussi on aurait encore beaucoup à apprendre de ces pays du bout du monde.
    Christelle Berengier
    Christelle Berengier

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 octobre 2023
    Une évasion, une bulle de bonheur ! Des paysages splendides et une totale déconnexion tout en douceur.
    Philippe C.
    Philippe C.

    2 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 septembre 2023
    Dès le début on s'ennuie ferme, et pourtant j'aime bien le cinéma évasion, ècolo. Mais la franchement l'acteur principal n'est pas du tout à la hauteur. Bon ok superbes paysages mais quand même ceux nombreux qui ont porté ce film au nues manquent visiblement de vrai culture cinéma. Vraiment un truc raté.
    cinono1
    cinono1

    300 abonnés 2 054 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juillet 2023
    On voit le film arriver à l'avance. Le jeune instituteur récalcitrant qui va goûter au plaisir de vivre dans des lieux reculés. On voit mais on marche, de mieux en mieux au fur et à mesure du film. On a froid comme l'instituteur, on voit arriver le changement de saison, on prend goût aux lieux apaisés, on resterai bien encore un peu. Mais tout a une fin, le rythme haletant doit reprendre mais on se dit qu'on retournera bientôt revoir l'école au bout du monde
    Orno13
    Orno13

    12 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mai 2023
    Un vrai film initiatique et très touchant mais pas larmoyant,on s s'attache peu à peu pour ce peuple habitant au fin fond du bhoutan.
    Ces hommes et femmes ont des traditions ou l argent et l envie n existe pas ils vivent dans la simplicité et l amour de la nature. En visionnant ce film et en découvrant ce peuple cela nous réconcilie avec l humanite, c ezt un bien fou j ai adore ce film.
    On suit un instituteur qui officie en ville et doit être muté dans une région reculée et il ne sait pas encore que cela va changer sa vie.scenario certes linéaire mais c est un film a voir un petit bijou.
    VOSTTL
    VOSTTL

    94 abonnés 1 935 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mai 2023
    Mon premier film bhoutanais, me semble t-il si ma mémoire ne me fait pas défaut.
    « L’école du bout du monde » vaut par ses paysages et ce morceau de bout du monde où un jeune professeur, nommé Ugyen est assigné à enseigner !
    Je dis assigné à escient car notre jeune professeur apprenti y va contraint !
    Comme on peut le comprendre !
    Une semaine de marche pour accéder à ce bout de terre, Lunana, tout petit village isolé dans des montagnes, sans électricité, sans réseau Internet, sans confort, sans moyen même pour enseigner dans de bonnes conditions.
    Même pas un tableau !

    Le gouvernement bhoutanais s’engage à ce qu’aucun village ne soit privé d’enseignement. Alors tout enseignant peut se voir muter dans un trou du c** du monde ! C’est bien, très bien, c’est une noble initiative. Mais le gouvernement n’y joint pas les moyens les plus basiques pour permettre et aux enseignants et aux élèves d’étudier correctement.

    Intéressant, instructif sur ce monde très protégé où le bonheur est le produit national brut.
    Qu’appelle-t-on le bonheur au Bhoutan ?
    Ugyen se résigne à laisser tomber son portable, lui, venant de la capitale, connecté au monde, un monde dans lequel il souhaite évoluer. L’Australie par exemple où il souhaite devenir artiste chanteur.
    ll y a comme une sorte de résignation à abandonner son portable.
    Résigner peut signifier contrainte.
    Une contrainte au bonheur ! J’assume.
    La contrainte de se connecter avec la nature, la spiritualité, l’identité même de son pays, le Bhoutan.
    Comme si le Bhoutan tenait à rappeler que les nouvelles technologies ne pouvaient par envahir tout le pays. Le Bhoutan doit conserver une grande part de ses fondamentaux comme la spiritualité, la nature comme source première d’existence, se satisfaire du peu qu’elle donne.
    C’est aussi ça le bonheur, ce n’est pas nécessairement l’arrivée de la télévision en 1999 qui fait du Bhoutan le dernier pays à l’autoriser et l’arrivée de l’Internet.

    Le Bhoutan c’est comme cette école du bout du monde située à une semaine de marche : peu importe les moyens pour enseigner, l’essentiel se trouve dans la capacité de l’homme à puiser dans ses retranchements intérieurs pour accepter une certaine idée d’un bonheur contraint par la force des choses ; puis se rendre enfin compte que le bonheur est un concept très simple, accessible à tous, à condition d’abandonner toute mentalité matérielle parce qu’elle fait appel à l’ingéniosité de l’homme à commencer par l’amour pour son semblable.
    Et qu’il n’y a rien d’impossible à partir du moment où les hommes oeuvrent ensemble pour parvenir à créer un tableau, par exemple, et qui donne du bonheur à ceux qui l’ont créé et à ceux qui en profitent comme les petits élèves de Lunana…
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