Une fable écologique et humaine unique. La mise en scène est majestueuse avec des plans montagneux magnifiques. L'interprétation est d'une splendide justesse. Pour un film dépaysant où l'émotion est le maître mot. Magnifique et magistral.
Je suis allé le voir une deuxième fois au cinéma, et j'achèterai le DVD dès qu'il sortira... Quelque part entre Dersou Ouzala d'Akira Kurozawa et Danse avec les loups de Kevin Costner, autant dire que ce film est une pure merveille.
Quel bijou ce film ! On suit le parcours de jeune instituteur dans les montagnes reculées du Bouthan pour une leçon pleine d'humanité... Nous sommes en juillet: Sûr qu'il finira sur mon podium de l'année cinéma 2022 !!!
Un air pur (altitude 4800m) qui pénètre dans la salle de ciné et que l'on respire ..un bonheur d'être avec ces personnes si attachantes et si éloignées de notre soif, jamais étanchée, de consommation.
ODE A LA NATURE ET A LA SIMPLICITE DE LA VIE - l'Ecole du bout du Monde est sans aucun doute l'un des meilleurs films que j'ai vu depuis pas mal de temps. Ce film est une véritable thérapie pour notre société qui gémit, qui grogne, qui se plaint pour rien. On est transporté dans la montagne et on s'attache très vite à ces gens qui nous apprennent ce qu'est la vie, la vraie. Les enfants sont magnifiques, ne connaissent pas le sacro-saint téléphone portable et vivent bien mieux que nos chérubins. A voir absolument
Le sujet "bateau" du jeune insouciant qui chemine vers une prise de conscience de ses racines et sa culture ... C'est proprement fait, sans afféterie. Mais par souci de simplicité, il manque un souffle épique ! Cela reste une formidable carte postale de ce royaume anachronique où le roi lui-même (Jigme Singye Wangchuck) a imposer une démocratie parlementaire qui peine furieusement à gérer le lourd héritage du BNB ! En fait, cette belle histoire qui se situe sur le parcours du Snowman trekking n'apporte pas grand chose à un joli documentaire sur les hautes vallées du Bhoutan. ...
"L'école du bout du monde" nommé cette année au oscar (meilleur film international) est une bonne surprise pour moi . En effet cette curiosité venue du Bhoutan émerveille par ses paysages, par l'humanité et la fraicheur que se dégage de cette histoire qui peut être vécu comme un documentaire initiatique avec en prime la fraicheur de l'acteur principal et des jeunes comédiens même si l'ensemble appuie trop sur les bons sentiments et du coup un peu surfait, dommage.
Le retour à la terre, à la nature, à l'essentiel. Il faut parfois être contraint et forcé pour s'ouvrir, abandonner nos préconçus. Ugyen n'a pas la vocation d'être maître d'école, il veut être chanteur. Il n'a aucune envie d'aller vivre dans la montagne loin de tout, il veut partir en Australie. Ce changement de mode vie, ce retour aux choses essentielles, dans un exercice de décroissance, lui ouvre les yeux sur les choses réellement importantes. Être maître d'école dans ce petit village c'est être un don du ciel. Il est dès lors "le seul être à toucher l'avenir". Ce proverbe des gens du village montre à quel point l'instruction est un privilège. Ugyen se prend vite au jeu de faire plaisir aux enfants en leur donnant la classe. Le peu de moyens matériels l'oblige à se montrer créatif. Et il finit par y prendre un réel plaisir. Les autochtones lui enseignent le fait de donner de la valeur, du sens, à chaque chose. Tout est important, rien n'est futile.
Ce film est absolument magnifique, poétique, plein d'émotions et de beauté. C'est une vraie claque sur l'absurdité de notre monde moderne, sa superficialité et ses déviances.
De belles images mais le film ne décolle jamais. On est loin de voyager, entre le personnage ultra-occidentalisé et la simplification à l'extrême du parcours initiatique...
Un film d'une pure beaute: tant au niveau du cadre et des paysages bhoutanais, que de la bonte humaine et la sagesse qui en decoule. On ressort assaini, le film permet de se rendre compte de la simplicite meme du bonheur, loin des cacophonies urbaines, et des vices comme l'argent ou l'envie ! Par le parcours du personnage, on s'attache au village et on partage leurs moments, pour lacher presque une larme vers la fin...
Ce Bienvenue chez les ch'tis à la sauce bhoutanaise n'a pour lui que la beauté de ses paysages. Sinon, le film ne fait que recycler le schéma éculé du citadin suffisant qui va peu à peu mûrir au contact d'une population rustique à la superbe simplicité, n'ayant rien mais donnant tout, comme riche en quelque sorte de sa pauvreté. C'est à la fois consensuel et profondément attendu.