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Hepburned
32 critiques
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5,0
Publiée le 29 juin 2024
Cette critique a été censurée… car je Felicite le film et les professeurs… vous m’expliquez @allocine ????????
"L'enseignant c'est l'avenir" "On ne m'a jamais dit ça quand j'ai fait mes études" L'éducation est la chose la plus précieuse au monde. Nous ne devons jamais prendre ça pour acquis... merci pour ce film. Vive le cinéma
Des paysages magnifiques, des personnages attachants, tout est réuni pour un beau voyage de deux heures au Bhoutan. La tentative de promouvoir ce petit pays peu connu est évidente, l'histoire en elle-même n'a rien de révolutionnaire, mais on se laisse facilement emporter par l'émotion et le dépaysement de ce jeune instituteur, envoyé enseigner dans un petit village de gardiens de yaks.
« L’école du bout du monde » (2022) est le premier long-métrage de Pawo Choyning Dorji, un cinéaste bhoutanais né à Darjeeling car son père était diplomate. Il réside à Thimphou la capitale du Bhoutan, un tout petit royaume de 750 000 âmes coincé entre l’Inde et la Chine (le Tibet) sur les contreforts orientaux de l’Himalaya, la devise du Roi étant le « Bonheur National Brut » visant à préserver le patrimoine culturel avec un développement économique et social équitable et durable, et une qualité de gouvernance. Ugyen (Sherab Dorji) a terminé sa 5ème année de formation nationale pour devenir enseignant et souhaite aller en Australie et devenir chanteur ! Sa grand-mère lui demandera de finir ses études et par représailles gouvernementales il sera affecté à Lunana, un petit village de 56 habitants perché à 3 700 mètres d’altitude et à 8 jours de marche à partir de la ville la plus proche. C‘est Michen, un guide du village qui le conduira sur un chemin périlleux vers cette école du bout du monde sans électricité ni bien sûr connexion internet et sans voiture. Dépité devant l’état de l’école qui n’a même pas de tableau noir et devant le logement de fonction, Ugyen pensera repartir immédiatement mais il faut que les mulets aient le temps de se reposer … et la petite Pem Zam – la cheffe de classe - lui dira que tous les enfants l'attendent depuis longtemps : les 8 enfants du village et une petite fille d’un village voisin. Emu, Ugyen va rester et faire des miracles dans cette petite école. Les élèves et les villageois lui en seront très reconnaissant. Ugyen rencontrera Saldon, la fille du chef du village, qui tous les jours chante en offrande à la nature, aux dieux et aux âmes du village un chant - « Yak Lebi Lhadar » - écrite par un éleveur de yak qui a du abattre son yak préféré pour le bien du village. Saldon offrira à Ugyen un yak - Norbu – qui lui rendra de bien précieux services et qui à cause du froid deviendra un élément vital à l’intérieur même de la petite salle de classe. Avant l’hiver, Ugyen doit redescendre vers la ville à cause de la neige. Que fera-t-il au printemps : partir en Australie pour y chanter ou revenir pour parfaire l’éducation de ses élèves ? Un film magnifique du fait des paysages et de la profondeur des relations humaines. Un réel conte de fée à voir pour vous replonger dans la vraie vie.
Prmeeir film du bouthan que je vois dans ma vie je ne connaissait aucun acteur ni rien du cinéma bouthanais (car oui c'est comme cela que s'appelle les habitant de ce pays ). Un film qui nous plonge au coeur de la campagne de ce beau pays dans des paysage et des décors époustouflant à couper le souffle. Des paysage qui donnerais envie de partir en vacances dans ce pays . Cette histoire est pltuto belle , intéressante et touchante par moment et en somme elle réchauffe Un peux les coeur car certain film qui fait du bien à voir et qui fait du bien à note âme. Le directeur de la photographie c'est fait plaisir dans cd film avec de super plan de vue sur le payaseg magnifique . La très belle réalisation aussi est à noter . Un film vue en version originale sous-titré français mais qui arrive quand même à être facile à lire est à suivre , le temps passe agréablement vite on ne s'ennuie pas . Ce film mérite largement la nomination qui a eu au Oscars. Un film qui fait réfléchir un peux aussi certes un film sur la vie , le sensé de la vie et le bonheur en général. Par contre le film est peut être baser sur une histoire vraie mais' on est pa rien sure car dans le film on a des doutes mais on ne sais pas forcément si cela est le cas où pas. Peut être un des meilleur film étranger de Ses dernier années en tous cas un ' des plus beau .
Le Bhoutan, vous connaissez ? Moi non plus...Royaume bouddhiste situé dans l’est de la chaîne de l’Himalaya, ce pays est réputé pour ses monastères, ses forteresses (ou dzongs) et ses paysages spectaculaires : on y trouve aussi bien des plaines subtropicales que des montagnes et vallées escarpées. Et formidablement mis en scéne dans ce petit joyau de film. L'histoire d'un instituteur qui part enseigner malgré lui au fin fond du Royaume et qui finit par se reconcilier avec lui-même. Naif, humain, et drôle, l'école du bout du monde est une parenthèse enchanteresse dans un monde de brutes.
Magnifique ! Bouleversant ! Des paysages extraordinaires ! Des enfants géniaux ! Une dignité immense. Un vrai régal : du beau cinéma qui rend heureux !
Ce film est un diamant brut qui invite à l'éveil de notre vraie Nature !!! Les interprètes sont naturellement touchants et vrais. 1h50 de Bonheur brut tel la devise du Bhoutan. Mission réussie !
Dépaysement garanti avec cette véritable pépite venue du Bhoutan, qui est aussi et surtout, un magnifique récit d'apprentissage! Comment ne pas être charmé par la soif de savoir et la vitalité des enfants de ce minuscule village perdu dans les montagnes, qui révéleront à lui-même le jeune enseignant vissé à son portable? L'école du bout du monde allie avec brio authenticité et intensité.
Un film bouthanais ? C'est la première fois, que je sache. Et c'est un bijou. Des personnages merveilleux, généreux, solidaires, qui vivent dans le plus grand dénuement et pourtant heureux. Ce qui est merveilleux, vu de notre fenêtre, c'est ce respect du "sachant", cette soif d'apprendre de ces enfants, le respect de la vie animale, le vieux yack qui doit vivre avec le maître, parce que trop vieux pour la rudesse du climat. Quelle leçon ! On a honte d'être tellement gâtés, trop nourris, trop consommateurs et jamais contents. Allez voir ce film, ça fait réfléchir et ça fait tellement de bien.
Pas eu envie de parler de ce film... Ça semblait impossible. Mais il occupe toujours l'esprit plusieurs jours après —preuve du besoin d'en parler ? C'est en tout cas juste cela qu'on partagera : ce film vous marque, durablement, et à ce titre il faut le voir. L'action ne se situe pas au Bhoutan : elle se passe en vous. —C'est bien sûr le cas devant beaucoup d'œuvres, mais en l'occurrence ce film-là ne sollicite pas votre cœur, ni votre cerveau, ni vos tripes. Il va plus à la base : il remet en cause vos critères d'être pensant et sensible. Là-bas, à des hauteurs qui sont celles du Mont Blanc, vivent des gens parfaitement civilisés et pourtant différents de nous, à commencer par l’harmonie qui règne entre eux et en chacun d’eux. En voyant l’attention de tous envers ce jeune maître d’école, qui lui ne la voit pas au départ (courbé sur son mobile), on comprend vite que cette harmonie vient du fait que ces gens ne sont pas infectés par le virus du progrès. Et là, on se sent irrécupérable —car le progrès c’est notre père à tous. —Et qui s’occupe de l’autre, chez nous, en priorité ? Le jeune sera peut-être récupéré, pour avoir subi comme un lavage de cerveau (et du cœur) —la fin du film a beau être ce qu’elle est, on sent qu’en réalité elle sera le contraire pour lui. Faire sentir cela, c’est la force de ce film. Pawo Choyning Dorji en est l’auteur (il faut le nommer pour lui rendre hommage). “Lunana : A Yak in the Classroom” est le titre original du film. Ce titre spoile un peu, dans le sens où le ruminant poilu de l'Himalaya est le clou du spectacle (étant à la fois au cœur de la spiritualité, du sens pratique, et d’un charme discrètement comique pour nous autres). Mais ce n’est pas grave. L’essentiel est ailleurs. A.G.
Rare sont les films tournés au Bouthan. Splendeur des paysages, histoire simple, au service de valeurs telles que respect de la nature, beauté de l'éducation, estime des autres. L'herbe est-elle plus belle en dehors de chez soi? Une réponse est peut-être donnée dans ce film.
Un film reposant et dépaysant. Pas trop caricatural même si on aurait aimé en savoir plus sur ce village. Un film qui au final semble trop court et inachevé comme un pilote d une série dont on attendrait la suite ce qui est tout de même gage d une qualité certaine.
Très beau film qui nous fait repenser ce qui rend vraiment heureux ainsi que la place du sacré dans notre vie, images splendides, histoire touchante et profonde, je recommande à 100%