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    Le Procès
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     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 septembre 2015
    N'ayant pas lu le texte de Kafka, je ne ferai donc aucune remarque concernant la fidélité de l’adaptation de Welles. Le film commence en tout cas de façon tout à fait remarquable avec une ouverture qui annonce un propos philosophique fort et une condamnation du totalitarisme percutante. Cette promesse est tenue lors d'une première demi-heure déstabilisante où les dialogues absurdes s'harmonisent à une mise en scène brillante qui fait alterner des plans d'ensemble où l'architecture des décors équivaut à celle de l'abstraction d'un cauchemar et des gros plans en contre-plongée qui semblent représenter l'incompréhension du protagoniste vis-à-vis de son accusation. Mais une fois les règles de la réalisation et la critique judiciaire établies, le film se complaît dans une étrangeté monotone qui s'étire sans nuancer ou faire progresser le comportement de ce mystérieux Joseph K. (Anthony Perkins), qui semble lui-même se désintéresser de son accusation. Le film ne devient alors qu'une suite de scènes dépourvues d'enjeux, qu'ils soient formels, dramatiques ou psychologiques et laisse place à l'ennui le plus total (heureusement que la belle Romy Schneider vienne dire bonjour pour me sortir de ma torpeur). "Le Procès" se définit par un hermétisme d'abord envoûtant avant de laisser indifférent, la faute à une ambiance qui n'évolue jamais et qui perd lentement son pouvoir de fascination.
    Estonius
    Estonius

    3 474 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 septembre 2017
    Ça commence assez mal avec ce conte philosophique abscons en guise de prologue. Ensuite le film commence bien et à un bon rythme pendant environ trois quarts d'heure, et puis plus on avance moins ça fonctionne. On a compris qu'on était dans un système absurde, le répéter à foison ne sert à rien, ça bavarde, ça part dans tous le sens et ça nous prend la tête. Alors bien sûr il y a ces plans fabuleux, ces mouvements de foules (nous impressionner avec une simple sortie de bureau, c'est assez fort !) ces travelings de folie, ces plans séquences incroyables, cette caméra qui est partout, au-dessus, en dessous… ce travail sur les décors, la photo, la direction d'acteurs sans faute (Moreau et Schneider sont charmantes). Orson Welles n'arrête pas de nous dire qu'il sait filmer, en revanche raconter une histoire surtout quand elle est si tordue, c'est une autre paire de manche.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 351 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    Adapté du roman éponyme de Franz Kafka (écrit en 1914), y retrouver Orson Welles à la réalisation était un gage de bonne augure (on lui doit tout de même Citizen Kane - 1941 & La Splendeur des Amberson - 1942). Mais en réalité, on déchante très rapidement et un sentiment de déception nous envahit. A travers cette adaptation, on y découvre Joseph K, un jeune homme bien sous tous rapport et qui du jour au lendemain se retrouve arrêté et suspecté sans même savoir de quoi il en retourne (et nous-même ne sauront jamais quelles étaient les raisons de tout cela). Sous couvert de réaliser une pseudo réflexion sur l’injustice arbitraire et l’absurdité de la condition humaine, Orson Welles se plante littéralement en nous restituant une œuvre "auteurisante", limite science-fictionnelle et au combien ennuyeuse (et incompréhensible). Heureusement pour nous, Anthony Perkins dans le rôle-titre s’en sort admirablement bien.
    Nico2
    Nico2

    86 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Je l'étudie en TL en parallèle avec le roman de Franz Kafka. Orson Welles nous livre un film très fidèle au livre, étrange, avec un casting international. Les décors sont impressionnants, Anthony Perkins confirme après Psychose qu'il est un excellent acteur, Orson Welles en avocat malade se révèle aussi inquiétant que repoussant. Ce rôle permet une nouvelle fois à Welles de jouer avec son corps comme il l'avait fait dans La Soif du mal (la première fois qu'on le voit, il cache son visage avec une serviette). Un film très intéressant qui aide à la lecture du roman de Kafka.
    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    46 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 août 2014
    Je vais me répéter, mais chaque film que je vois de Welles c'est un grand moment. Je n'ai lu que la métamorphose de Kafka, et c'était au collège, il faudrait que je le relise.

    Welles soigne décidément ses entrées. J'avais déjà adoré l'introduction de Othello, glauque, sobre et magnifique, et là avoir la voix de Welles (si je ne m'abuse) qui raconte l'apologue c'est juste sublime, avec cette merveilleuse musique que l'on retrouvera tout au long du film. C'est vraiment quelque chose, et ça ne fait qu'annoncer ce qui va suivre.

    On a tout au long du film de grandes scènes, brillamment mises en scène, des acteurs géniaux, de magnifiques gros plans sur le visage, enfin tout ce que j'aime au cinéma je le retrouve ici.

    Et bien sûr Welles s'offre un rôle, plus petit quand dans ses précédents films, mais le peu qu'il apparaît il mange littéralement l'écran, c'est affolant d'avoir un tel charisme.

    Mais ce qui m'a marqué c'est la beauté du film, visuellement ça tient du divin, je ne sais pas comment il a réalisé ces plans de foule, avec tous les employés attablés aux bureaux mais c'est une image forte. Tout le film est une image forte, du début à la fin, impossible de ne pas trouver ça constamment sublime tant on a l'impression de se trouver dans un rêve, étrange et poétique. Je me souviendrai surtout de cet homme, qu'on découvrira client de l'avocat Welles, qui est assis et semble attendre lui aussi que le portail s'ouvre. Et M. K le regarde, comme s'il voyait son propre destin. C'est une image assez onirique, créée sans effets ou avec de gros sabots, ça dure quelques secondes et c'est sublime.

    Le réalisateur nous transporte pendant deux heures au pays de la folie, plus ou moins prononcée, mais surtout au pays du beau. Et ça c'est fort.

    "I wrote and directed this film, my name is Orson Welles [and I'm God]."
    Jahro
    Jahro

    57 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mars 2015
    Orson Welles s’offre une relecture à sa sauce de l’inachevé chef d’œuvre de Kafka. Son meilleur film, à l’entendre – vérifions ça. Au moins une chose est sure, le maître s’est investi. S’écartant profondément de l’intrigue initiale, il applique son surréalisme d’esthète à l’univers de persécution brumeuse qui hantait la carrière du tchèque. Formellement, son travail est extraordinaire. Des plans magistraux, des cadrages somptueux, une lumière magnifique, des acteurs dirigés avec précision, on est là sur les terres d’un grand homme. Un grand homme qui sait aussi s’entourer : pour construire son casting et son financement, il est allé faire ses courses dans le haut du panier international. Ainsi à son aise, il peut laisser libre cours à ses inspirations, s’adonner à ses instincts les plus audacieux. Hélas on ne saisit pas grand-chose à son salmigondis scénaristique, caché derrière la verve narcissique et la démonstration technique d’un génie qui ne s’ignore nullement. On ne sait plus très bien si Anthony Perkins, à peine sorti de sa Psychose, subit la fièvre du tribunal ou de sa propre maladie mentale. En fait, on n’y comprend goutte, sinon que le professeur est en train de nous donner un cours. A tout prendre, on ne va pas se plaindre. Pas trop.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 096 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 septembre 2009
    ça commence par une introduction qui touche les sommets, Welles impose avec génie un film totalement fou, je ne connais Kafka que je nom, le film commence normalement, tel de nombreux films, puis les décors tortueux et dérangés apparaissent, tout devient étrange, tout devient une sorte de spirale infernale qui ne s'arrête jamais, les escaliers qui ne semblent pas en finir, les portes qui s'enchaînent, des personnages dont on ne sait rien, mais qui sont là à porter un regard accusateur sur un Anthony Perkins saisissant de justesse.
    Les seconds rôles de sont pas en reste, comment oublier Orson Welles en avocat alité. Un film brilland…
    Un chef d'oeuvre, une oeuvre marquante, poignante, violente, sombre, torturée…
    Il me tarde de redécouvrir citizen kane…
    de voir le reste de l'oeuvre de Welles
    Kubrock68
    Kubrock68

    42 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mai 2014
    Un homme est réveillé dans chambre par des policiers qui lui apprennent qu'il va être accusé et faire l'objet d'un procès. Le mariage entre l'univers de Kafka et celui Welles opère immédiatement par son talent filmique. Les angles de vues, le rythme, le noir et blanc sublimé parles éclairages tout cela concoure à augmenter la paranoia du héros (extraordinaire Anthony Hopkins) et la notre. Les femmes sont présentées comme des amoureuse transies, véritables êtres humains alors que les hommes apparaissent comme vils et tourmentés. Welles, fait appel à des femmes magnifiques : jean Moreau, Romy Schneider, Else Martinelli. Plusieurs scènes sont d'anthologie, comme celle de l'immense plateau avec des centaines de bureaux alignés, ou d'un accusé qui se prosterne littéralement face à son avocat supposé être sa seule porte de sortie. La religion est aussi présentée comme une fable. Le procès c'est l'histoire d'un homme qui lutte contre l'arbitraire avec courage.
    loulou451
    loulou451

    123 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 avril 2010
    S'attaquer à l'oeuvre de Kafka n'est pas une mince affaire. Il est juste que ce fut Orson Welles, autre génie (du cinéma celui-ci) qui releva le gant. Et avec quelle justesse ! On retrouve ici tout l'univers absurde, noir et fatal du roman de Kafka. Plans vertigineux, abus du grand angle, jeux d'ombres et de lumières finissent par rendre justice à ce "Procès", inclassable et inadaptable à l'écran. Welles aime Kafka et ça se voit. Il plonge Anthony Perkins au coeur de cet univers unique et morbide. Un très grand moment de cinéma.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    154 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mars 2007
    Ce que l'on ne peut absolument pas reprocher à "The Trial" qu'a réalisé Orson Welles en 1963, c'est bel est bien son originalité. Notre ami cinéaste s'est attelé à une adaptation du célèbre roman de Kafka et l'assume complètement dès la première séquence. La logique du rêve excluant tout principe de récit traditionnel occupe vite le devant de la scène et malgré quelques hésitations, celle-ci parvient vite à s'imposer. Véritable démonstration de force du génie visuel de son metteur en scène, l'oeuvre se révèle bâtie autour de très nombreuses plongées et contre-plongées, travellings immenses et plans-séquences venant les uns après les autres. La grande force de cette démarche réside dans le fait que la caméra rentre directement dans l'action : en effet, au lieu de présenter un cadre classique, elle parvient à pénétrer dans le champ de la meilleure manière possible, en nous rapprochant des personnages mis en relief. L'espace est géré par une intelligence diabolique renforçant ma bonne impression à ce niveau. Le montage est admirablement utilisé et ce, sans aucun abus. Les changements de rythme sont maîtrisés tout comme l'utilisation de la musique dont on regrette pourtant la présence trop discrète. Venons-en à l'écriture : le scénario est plutôt mal construit, s'engouffrant trop souvent dans un joyeux bordel ni abstrait ni franchement compréhensible. Certains dialogues sont interminables et inutiles, donnant une très nette impression de parlotte. L'interprétation, si elle assure, n'excelle pas et ne réussit pas toujours à donner l'épaisseur escomptée. Les protagonistes exposés ne sont pas suffisamment creusés pour que l'on puisse s'y intéresser sans temps mort. Rythme terne, ensemble ne décollant pas mais quelques éclats de génie par-ci par-là concluent un film atypique et destabilisant mais bien trop bancal pour convaincre.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    160 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2017
    Le chef d'oeuvre d'Orson Welles? Certainement. Une fois n'est pas coutume, le génie de son style trouve un scénario à sa hauteur en l'adaptation du «Procès» du génial l'écrivain tchèque Franz Kafka. De la première à la dernière seconde Welles maîtrise TOUT, véritable démiurge écrasant le long métrage de sa voix, de son physique imposant et de sa caméra virtuose. L'apogée de son talent cinématographique est mise au service d'une oeuvre immense, angoissée et intense, et Welles accomplit bien plus qu'une adaptation réussie en portant à l'écran l'univers torturé de Kafka : tout en prolongeant par l'image et le son la transcription de ses tourments, il dépasse l'oeuvre originale tout en la réactualisant dans notre étouffante société post-industrialisée et bureaucratique, rendant d'autant plus pertinente la vision pessimiste de l'écrivain. Emaillé de scènes impressionnantes et de plans hallucinés, interprété par des acteurs au sommet de leur art, extrêmement abouti et formellement parfait, «Le Procès» est un long métrage prodigieux, réalisé par un surdoué. Il demeure le plus brillant témoignage du réalisateur maudit, ce qui veut tout dire. Magistral. [4/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    ASSRANCETOURIX
    ASSRANCETOURIX

    22 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 décembre 2018
    Effroyablement abscond et soporifique, un film redoutablement emmerdatoire ou on ne reconnait rien des chef d'œuvres de l'auteur (Le précédent "La soif du mal" est une pure merveille cultissime), on s'emmerde dès les premières images (anecdote parlée), ce qui est une sorte d'exploit. et ça parle ! ça parle ! ça parle ! Technicien surement génial, Welles limite son talent en choisissant de pareilles histoires qu'il a du mal à rendre intéressantes et on comprend que les producteurs aient eu les réticences qu'on sait à mettre leur argent dans un cinéma autolimité à une intelligentsia qui porte aux nues des pensums de ce genre, qui ne remplit pas les salles et heureusement ! On est quand même mieux à une projection du "Troisième homme" ou de "Laurence d'Arabie".
    fandecaoch
    fandecaoch

    1 052 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2013
    Le Procès : On nous avait prévenu des le début ^^ : ce film est dénué de toute logique et cohésion. Ce film est un vrai labyrinthe car on se perte facilement dans ce scénario remplit de symbolique et de incohérence (dans le sens ou le film perte tout logique, pas dans le sens ou le film est mal fait). Car pourtant, on part d’une idée simple : c’est un gars qui est soupçonné et accusé. De quoi ? Nous de savons pas, même lui ne le sait pas et on le sera pas. Et il va partir a la recherche de toute explication et il va bien sur essayer de se défendre et de plaidé : l’innocence. Mais, il va se perdre (tout autant que nous) dans ce monde incohérent ou tout temps et lieu est sans logique. Et vraiment, des fois, on se demande se qui se passe, et à la fin, n’en parlons pas ^^. Donc voila, scénario assez complexe et dur à expliquer, il y a une bonne critique du système judiciaire (qui est long et pas forcement logique). Mais, on perte le fil facilement malgré que le tout ça vachement intrigant. Mais comme on se pose trop de question, on perte le fil et donc on trouve le temps un peu long donc l’ennuie nous guète vers la fin. Mais, je crois que pour apprécier le film et son scénario (comme Inception, Mulholland drive et tout c’est film complexe) : il faut re visionné ce film plusieurs fois pour comprendre tout les mécanique et les symboliques. Il y a que comme ça que on pourrait comprendre et aimé ce film a sa juste valeur (surtout au point de vue du scénario). Sinon, pour ce qui est de la réalisation : c’est magistrale. La mise en scène y est soigné, le noir et blanc passe tout seul. Chaque plan met bien en valeur l’histoire et les personnages, pas mal de plans large très appréciable : vraiment, c’est du grand art. Et pour ce qui est des acteurs, il faut dire qu’ils ont de très bon rôle. Anthony Perkins est remarquable et toujours inquiétant dans son interprétation (comme dans Psychose). Et les autres acteurs son tout aussi convaincant que ça soit Jeanne Moreau, ou encore Romy Schneider que on voit trop peux : dommage. Voila, un film étrange et difficile a percé. C’est un film à voir mais surtout a revoir (je changerais ma critique quand je l’aurait vu une deuxième fois). Sinon, c’est un film intrigant et complexe, un peu long vers la fin mais il mérite le coup d’œil.
    Tedy
    Tedy

    256 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 septembre 2013
    Adapté du soporifique roman de Kafka "Le procès", le film est tout aussi ennuyeux. Et les différences apportées par rapport au livre gâchent un peu plus cette oeuvre, comme la scène finale (seule chose intéressante dans le roman) qui devient ici absurde. Mais Orson Wells offre tout de même quelques plans qui méritent le détour pour des étudiants en cinéma ou des cinéphiles.
    Nelly M.
    Nelly M.

    99 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juillet 2012
    Généralement rebutée par les incessantes contre-plongées et le gigantisme, j'admets qu'elles vont à ravir à cette adaptation du Procès de Kafka. On est servi en profondeur de champ, en portes démesurées et en espaces labyrinthiques. Y pullulent les sautes d'humeur, litanies doucereuses autant que sadiques, bref, on reconnaît le brillant technicien à ses petites manies. Acteurs tous au sommet de leur art tant ils sont bien mis en valeur, si l'on excepte les papillons qu'y sont les femmes. Fracassante entrée de Romy Schneider éclatante de jeunesse et d'espièglerie avec ses doigts palmés. Madeleine Robinson et Jeanne Moreau percutantes aussi, et puis cette autre à voix sensuelle, pfff... toutes déjà évaporées... Seul s'agite le présumé coupable (Anthony Perkins, on s'identifie tout de suite) et les ombres de ses observateurs dont Welles dans son lit. C'est esthétique, assez éprouvant, chargé plus que de raison, adaptable à n'importe quel totalitarisme. Y manquerait juste, dans le dédale d'effets, davantage d'émotion.
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