Mais de quoi parle ce film ?
De transmission, de ne pas oublier qui nous sommes, de rester fidèle à ses convictions, d'être un être humain avant tout.
On regrette d'entrée de jeu, que les scènes entre cet homme des bois, retiré volontairement du monde, et son cochon ne soit pas plus importantes.
On aurait tout de suite mieux compris le lien qui les unissait, mais en fait, est-ce vraiment important?
Pas vraiment car le film se déplace lentement vers autre chose, et il glisse subversivement dans les méandres de la vie, de ces complications, de ces choix et de la vie que l'on veut mener.
Nicolas Cage n'est plus le fringant et bankable acteur que tout le monde voulait dans les années 90, 2000, alors il s'offre des rôles à sa démesures, et cela lui va plutôt bien.
Certaines scènes sont surréalistes, voir cet homme, mi-homme des cavernes, mi clochard, se retrouver dans un restaurant huppé, tout de blanc immaculé, et lui, le visage encore ensanglanté, se retrouver au milieu des clients qui ne prêtent aucune attention à lui, c'est au mieux surréaliste, voir impossible au demeurant.
Alors même si le film est presque poétique, s'il essaie de toucher par sa philosophie, il y a des scènes incongrues, celles des bas fonds, où les gens de la restauration viennent se défouler sur un pauvre type, juste hors propos, et pourquoi ?
Malgré tout, ce film lunaire, capte suffisamment son auditoire pour aller au bout sans ennui.