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    Pig
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    Cinememories
    Cinememories

    478 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 octobre 2021
    Il est aussi subtil d’évoquer de quoi nous nous nourrissons que de ce qui nous consume. Michael Sarnoski embrasse ce concept avec une certaine élégance, dans un premier long des plus honorables et en de très bonnes compagnies. En y injectant ses thématiques personnelles, il met en place le parcours d’un homme, loin d’être le héros ou la caricature martiale d’un John Wick. La comparaison est facile dans les premiers instants, jusqu’à ce que l’on enlace le deuil et son chagrin, à coup de plats cuisinés, tantôt avec passion, tantôt avec nostalgie. Voici les ingrédients que l’on retrouve, parsemés entre le parfum des bois et la rugosité de la ville, où Nicolas Cage revit à l’écran. Et ce serait mentir, si l’on ne se déplaçait pas pour son nom sur l’affiche, car le pari en vaut la chandelle.

    Il y interprète Robin, installé dans une forteresse de solitude, aux côtés de son cochon truffier et de son cabanon. Sa structure est à l’image de son physique, épuisé par les saisons de moissons qui s’enchaînent avec fureur. La truffe serait le point de départ de cette reconquête de Portland, mais ce sera au détour d’un drame familiale et intimiste. Trois hommes cultivent cette même matière brute, qui en fait à la fois leur gagne-pain, pour Robin c’est littéralement le cas, et leur chagrin. À la disparition de l’animal, ce dernier ne succombe pas au vertige de la ville afin de récupérer ce qu’il lui reste de plus cher. Les révélations s’enchaînent ainsi, dans un terrain miné de souvenirs heureux, mais souvent douloureux. Les protagonistes se retrouvent donc ainsi confrontés à leur peine, que chacun gère à sa manière. Amir (Alex Wolff) est ce petit-enfant, qui rêve d’exister en dehors de l’influence paternel, qui le domine hélas, jusque dans son business. Mais ce sera sans compter sur une étonnante complicité qu’il retrouvera foi en l’esprit de famille qu’il a longtemps étouffé.

    Les pas de Robin résonnent dans le bon sens du terme, bien qu’il faille aller valser dans une cave à la Fight Club, où la frustration semble être l’intérêt et le loyer principal. Et quand bien même il lui arrive de saigner, il ne renonce pas à ses valeurs, ce qui rend sa quête encore plus tragique et émouvante. Un point dominant du récit nous emmène dans un restaurant, où la cuisine moléculaire bat son plein. Le créateur derrière ces manœuvres absurdes peut en perdre la raison, c’est pourquoi Sarnoski use d’un discours pessimiste afin de justifier la détermination de son personnage et la désillusion de son entourage. L’approche méta resitue ainsi Cage dans un environnement qui n’aurai plus rien à lui offrir et pourtant tout y est pour qu’il y retrouve dignité et légitimité. L’astuce est du côté de Robin, qui trouve aussi bien les mots que la cuisine pour contourner les obstacles qui le séparent de son bonheur, ou peut-être simplement de la paix intérieure.

    « Pig » est une œuvre qui apprécie de questionner chaque coup donné et donc encaissé. La vie n’est pas tendre pour ceux qui résistent, ni ceux qui tentaient d’y survivre. Fuir le passé ou l’environnement toxique qu’on lui associe rend imperméable aux émotions et à l’humanité, qui semble avoir quitté les hommes de cette odyssée. Pourtant, une pincée de désir et une touche poétique les préserve d’une fatalité, dont on cherche inévitablement à repousser l’échéance. Les planches de Deauville ont ainsi pu réconcilier Cage avec le cinéma (indépendant), celui qu’il aime et celui dont il a besoin afin de nous rappeler qu’il reste toujours un grand acteur, d’une sensibilité remarquable. Le film réussit également à rappeler que le goût du succès suffit amplement à se reprendre en main et c’est ce qu’on lui cédera volontiers.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    684 abonnés 2 745 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 octobre 2021
    Bordel que c'est touchant PIG. Nicolas Cage est d'une puissance folle dans cette oeuvre qui traite du temps qui passe, de l'identité, de la renommée et des relations humaines avec un regard plein de bon sens et d'émotions. D'une force rare.

    https://www.justfocus.fr/cinema/pig-nicolas-cage-au-sommet-de-son-art-dans-une-oeuvre-profondement-touchante.html
    NotThatYouThink
    NotThatYouThink

    39 abonnés 266 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 octobre 2021
    Si "Pig" propose un univers et une photographie réussis et bien calibrés, le scénario ne prend malheureusement pas. Pourtant, il y avait matière à raconter de belles choses. Le film est d'une lenteur assumée avec un Nicolas Cage plutôt mystique et incompris. On sent une certaine profondeur dans les dialogues, sans jamais rentrer dans le vif du sujet, on survole les thématiques sans les aborder pleinement, et au final, c'est là que vient ma plus grosse déception. spoiler: La sauce Robin Felt (Nicolas Cage) en tant que Chef Cuisinier ne prend pas non plus, en décalage par rapport à tout (qu'on m'explique pourquoi il reste le visage ensanglanté pendant tout le film sans jamais se laver une seule fois la face ?), avec des remords/regrets qu'il n'exprimera que très peu
    . Belle déception.
    2985
    2985

    247 abonnés 1 026 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2021
    Ce fight club culinaire ne manque pas d'atouts en terme d'originalité. Mené par un très bon Nicolas Cage qui a retrouvé de sa superbe, l'ont suit un chasseur de truffe au passé apparemment glorieux à la recherche de son cochon enlevé. Le pitch posé on est face à un film bien réalisé sans réelle temps mort malgré sa lenteur narrative, mais aux dialogues bien écrits qui intéresse de suite le spectateur sur le personnage et son passé trouble. Probablement un des meilleurs Nicolas Cage depuis Joe.
    liamsi
    liamsi

    17 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 octobre 2021
    Du véritable cinéma pour cinéphiles, Michael Sarnoski nous gâte avec une œuvre, à la fois simple, profonde, brutale, subtile... Et Nicolas Cage y joue à la perfection. Ici on est loin des fast-food hollywoodiens, c'est un mets à déguster pour les amateurs du 7ème art.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    338 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2021
    Encouragé par l'excellent bouche à oreille qui entoure la sortie du nouveau "Nicolas Cage" ( il revient de très très loin..) réalisé par Michael Sarnoski, je suis donc allé visionner ce petit bijou de cinéma indépendant.
    L'histoire : Un chasseur de truffes vit en ermite dans la nature sauvage de l’Oregon, quand l’enlèvement de sa truie truffière le pousse à retourner vers la civilisation à Portland où il devra faire face aux démons de son passé.
    Sans spoiler l'histoire, ne vous attachez pas à l'affiche un peu repoussoir et l'argument qui semble un peu lunaire.
    Le film dissimule un tout autre sujet et une intention louable.
    Le sujet caché du film c'est le dévoiement de la cuisine contemporaine ( la truffe, ingrédient au coeur du drame est utilisé par un restaurant qui prône la cuisine moléculaire et qui est juste un concept marketing....).
    Ce sujet s'invite en cours et donne lieu à de superbes dialogues menés par Nicolas Cage au somment de son art.
    L'intention louable est d'opérer un vrai comeback pour Nicolas Cage qui comme ces restaurants a pêché ces 15 dernières années par appât du gain - il était fort dépensier et endetté - en tournant tout et n'importe quoi.
    Le "Pig" est finalement un concept pour décrire un animal intelligent mais à qui est délégué le soin de faire traîner son museau dans la....ce qui s'applique autant à l'animal qu'à l'acteur ( vous me suivez ?)
    Voilà, je ne peux pas vous en dire plus et je vous laisse le découvrir et vous faire cueillir comme ce fut le cas pour moi.
    PS : On peut aussi recommander le film JOE sorti il y a peu et qui amorçait le retour en grande forme de Nicolas Cage.
    Ciné-13
    Ciné-13

    116 abonnés 1 054 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 octobre 2021
    Il veut son cochon coûte que coûte!
    Ce film exagère la nonchalance.
    Après s'être fait massacrer le visage, il restera tout le film dans cet état absurde.
    Tout est lent, trop lent!
    Dandure
    Dandure

    167 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 novembre 2021
    Pitch: "un marginal retiré de la société est agressé et voit son cochon kidnappé. Pour le retrouver, il va devoir reprendre du service"

    Non, ce film n'est pas une parodie ; pas plus que Nicholas Cage le héros d'un énième film d'action bas de plafond sauce Liam Neeson. Pig prend précisément le contre-pied (de cochon) de ce type de film régressif. Sérieusement. Et avec intelligence.

    S'il reprend la recette habituelle (développements, thèmes, mise en scène) des films de vengeance, c'est pour mieux évider le genre de sa substance de colère, de bourre-pif et de manichéisme: les bastons sont remplacées par des séquences d'empathie âpre. La violence graphique se mue en psychologie amère. De ce point de vue, la chorégraphie des dialogues n'est pas toujours percutante ni raffinée. Mais vu la sobriété de l'ensemble, la simplicité des situations suffit largement à la démonstration.

    Pig propose au moins une double réflexion sur la violence: celle des êtres qui peuplent son récit car derrière chaque compromission, chaque crasse faite à autrui(e), se terre une forme de haine de soi qui rend possible les pires travers de la "société". Celle, cathartique, par effet miroir du détournement de genre, des spectateurs affamés du spectacle du gentil pilonner les méchants. On se retrouve face à quelque chose de plus subtil où tout le monde se voit fracasser à coups d'humanité, où la recherche du pouvoir est une fragilité et la véritable puissance, le refus de la domination. Reste à découvrir quel effet leur fera cette nouvelle saveur: il y a des palais peu délicats...

    Techniquement le film se montre généreux au niveau de ses cadres et de la sophistication de certaines lumières. En revanche, l'image est trop sombre pour ta télé. Mieux vaut le voir au cinéma.

    Ni sanguinolent ni larmoyant et certainement pas arty-intello-pénible, Pig est une curiosité cinématographique honnête parce qu'il renverse les codes d'un genre pour le hisser vers quelque chose de plus (af)fûté.
    greenbanane .
    greenbanane .

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 novembre 2021
    Un film grandiose.

    Le film est simple, poignant et beau.

    Les acteurs sont excellents et le scénario bien construit et amené.

    Ne vous attendez pas à du John Wick, le film vole plus haut que ça.

    Coup de cœur de fin d’année (et que c'est bon de revoir Nicolas Cage sur grand écran)
    Vincent JACQUET
    Vincent JACQUET

    7 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2021
    Je m'attendais à rien du tout en allant voir Pig. Et franchement, j'ai passé un super moment de cinéma. Vraiment sobre avec le jeu de Cage et pas mal d'émotions pour ma part. J'ai beaucoup aimé
    Genesis Collins
    Genesis Collins

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2021
    Dommage que ce film passe inaperçu car c’est l’un des meilleurs films de Cage.
    Cage n’est plus ce qu’il était mais c’est un choix et il prouve avec ce film qu’il reste l’un des meilleurs comédiens du monde.
    C’est intimiste,c’est bien foutu et c’est marquant.
    On en sort pas indifférent.
    FaRem
    FaRem

    8 545 abonnés 9 449 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juillet 2021
    Simplement nommé "Pig", le premier long-métrage de Michael Sarnoski raconte l'histoire d'un homme qui se lance à la recherche de son cochon qui a été enlevé. Ce dernier est un cochon truffier qui peut rapporter beaucoup d'argent à son propriétaire. Rob, qui vit en ermite dans la forêt, l'utilise pour échanger des truffes contre des vivres, mais s'il veut absolument le retrouver, c'est parce qu'il tient à son animal de compagnie. "Pig" n'est pas un film de vengeance, ce n'est pas une sorte de "John Wick" où le cochon remplacerait le chien. C'est un drame sur un homme qu'on apprend peu à peu à connaître. Un homme renfermé sur lui-même qui semble fuir son passé et qui va devoir s'y confronter. La mise en place du film est réussie seulement, les longueurs apparaissent rapidement et l'histoire n'est finalement pas si intéressante que ça. C'est trop gentillet, trop simple, trop classique. Le plus décevant est quand même la conclusion qui est certes en raccord avec le style du film, mais qui laisse un sentiment d'inachevé... Au final, c'est un film qui se laisse regarder, mais sans plus.
    Pellicer S
    Pellicer S

    2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 novembre 2021
    Un très bon premier quart d'heure mais ensuite le film tombe dans une miévrerie difficile à comprendre. C'est mielleux et la relation père fils est d'une banalité confondante. Vu les bonnes critiques de la presse on se dit que le service marketing du film a fait un très bon travail.
    Maximus28
    Maximus28

    39 abonnés 131 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 novembre 2021
    Film lent , personnage horrible , comprends pas pourquoi on nous impose ces images ..histoire qui n'a ni queue ni tête une perte de temps
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    347 abonnés 1 776 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 novembre 2021
    Un chasseur de truffes vit en ermite dans la nature sauvage de l’Oregon, quand l’enlèvement de sa truie truffière le pousse à retourner vers la civilisation à Portland où il devra faire face aux démons de son passé.


    C’est la première réalisation de Michael Sarnoski. Il a écrit le scénario avec Vanessa Curtis Block.

    J’aime beaucoup Nicolas Cage mais encore une fois il est dans un mauvais film.



    Il faut reconnaitre que l’histoire de Pig est peu ordinaire. Ce n’est pas tous les jours qu’on voit un homme chercher son cochon. Celui-ci est particulier car il déniche des truffes. En plus de cela, il la considère comme sa fille. Ce n’est pas pour autant que ce kidnapping porcin va transformer notre homme en un John Wick. Ce film va être beaucoup plus calme, voir trop par moment. Ce qui est dommage, c’est qu’à part quelques passages prometteur, la spécificité du chasseur de truffes n’est absolument pas exploitée. On a l’impression que le réalisateur n’a pas trop voulu se prendre la tête.

    C’est beaucoup symbolisé par la mauvaise exploitation de son passé. On le connait une fois qu’il vit déjà dans la forêt. Recul du monde, il vit comme un ermite avec son cochon. Forcément, en débarquant à Portland, il va devoir se confronter à sa vie d’avant. C’est le gros point faible du film. Cette exploitation de son historique est extrêmement mal faite. Il y a un nombre de zone d’ombre incalculable. Cela fait qu’on va avoir pas mal d’incompréhension sur le pourquoi du comment. Finalement, il est plus facile de ne pas chercher à comprendre la raison des actions se passant devant nos yeux. C’est dommage car ça devient strictement inintéressant. Au bout d’un moment, je me suis même surpris à rire tellement je trouvais cette quête vide. La phrase “Where is my Pig” (Où est mon cochon), balancé par Nicolas Cage à qui veut bien l’entendre, fait des fois un tel décalage, que le rire n’est pas loin.



    Vous l’aurez compris, le personnage de ce chasseur n’a pas grand intérêt. C’est dommage car il en jette en termes de style. Balancer ce marginal dans la ville a un côté décalé. Ce n’est pas mieux pour tous ceux qui vont graviter autour de lui durant cette quête pour retrouver le cochon. Ils arrivent sans qu’on sache toujours leur rôle dans son ancienne vie pour repartir dans un total anonymat. Un ajout totalement fade. Il en va de même pour son compagnon d’aventure. A part avoir l’air d’un abruti, il n’est d’aucune utilité.

    Par contre, j’ai bien aimé notre Nicolas Cage préféré. Cet acteur a un don pour choisir de mauvais film. C’est fou quand même. Clairement, à part quand il s’en fiche complètement, ses performances sont assez régulières dans le positif. Pourtant, les bons films où il joue se compte sur les doigts d’une main. Je le trouve rament bien entourer et c’est encore le cas ici. Alex Wolff est un peu à la ramasse et son jeu agaçant.
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