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selenie
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2,0
Publiée le 17 septembre 2024
Dès les premières minutes on se dit que cette Lila/Herzi est une jalouse hystérique et ce, même si ses doutes se confirment. En effet, elle entre comme une voleuse dans un immeuble, espionne et attend comme une ado impatiente et surtout se permet de juger-agresser une jeune femme sans connaître sa position. On frôle l'hystérie d'une ado qui croit aimer à la folie alors qu'on est dans une relation de quelques mois façon tinder ou badoo. Le pire arrive ensuite, quand Lila agit finalement de la même façon que Rémi/Laheurte, qu'on nous montre une drague de racaille à coup de "tu passes ton 06..." (?!) comme si c'était la grande classe, ne parlons pas des dialogues pitoyables ou insipides qui sont dans la veine du "06..." et on touche le fond avec le marabout sauveur d'histoire d'amour ! C'est le flou artistique notamment et surtout ça reste superficiel car on ne ressent entre autre aucune étincelle, aucune émotion, aucune passion entre Lila/Herzi et Rémi/Laheurte. Si on salue l'envie et l'ambition malgré le manque de moyens le résultat reste malheureusement médiocre et surtout inintéressant. Dommage. Site : Selenie.fr
« Tu mérites un amour "…" décoiffant, qui te pousse à te lever rapidement le matin, et qui éloigne tous ces démons qui ne te laissent pas dormir » Frida Kahlo, spoiler: (choisi comme titre pour a ressemblance de Lila à l’artiste ) Afsa Efsi réalise un 1er film où elle se met en scène et décrit avec infiniment de grâce cette jeune femme belle, lumineuse dans la mélancolie triste d’un chagrin d’amour et une tentative pour échapper à l’empreinte toxique de son homme
Les seconds rôles sont plein de tendresse et sonnent justes, et Djanis Bouzyani est remarquable (et inoubliable) dans le rôle épatant du meilleur ami gay Résolument moderne et jeune, de style « naturaliste spoiler: (on lui reproche l’influence de Kechiche et alors ?) , elle tourne caméra à l’épaule cette œuvre qui ne peut être qu’intimiste L’ensemble est un petit bijou, qui dégage un parfum de fraicheur, de liberté et de gravité qui nous ravit Avec cette 1ère comédie/tragédie romantique française moderne, la réalisatrice a tout d’une grande. A suivre
Ce qui frappe d'emblée dans ce film, c'est sa sincérité et son approche quasi-documentaire de l'amour et du chagrin. Herzi capte avec une délicatesse rare les tourments de son personnage, oscillant entre mélancolie et espoir. La caméra, souvent très proche des visages, nous plonge dans l'intimité des protagonistes, renforçant l'impression d'authenticité.
Cependant, si le film brille par sa sensibilité et son réalisme, il peut parfois donner l'impression de manquer de structure narrative. L'intrigue avance par petites touches, ce qui, bien que cohérent avec le thème du deuil amoureux, peut sembler répétitif pour certains spectateurs. Les personnages secondaires, bien que bien interprétés, ne sont pas toujours suffisamment développés, ce qui laisse parfois un sentiment d'inachevé.
En somme, "Tu mérites un amour" est une œuvre touchante et sincère, portée par la performance nuancée de Hafsia Herzi. Malgré ses quelques maladresses, c'est un film qui parle à tous ceux qui ont déjà souffert d'amour, et qui rappelle que, malgré les blessures, chacun mérite une seconde chance pour aimer.
premier film très simple, mais agréable à regarder, on ne comprend pas vraiment où la réalisatrice veut aller mais cela reste agréable, je dirais qu'il est même oubliable mais cela n'est pas mauvais.
Dans ce film de Hafsia Herzi, on retrouve un peu de la grâce de filmer de son mentor, Kechiche, mais aussi des séquences plus convenues et moins convaincantes (le plan à trois). La sensibilité de la comédienne est omniprésente et le choix du cadre, où les visages sont souvent filmés en gros plans, ne cache rien de la sincérité des différents personnages et de l'abime de désarroi dans lequel se débat Lila. Un premier long-métrage riche de promesses.
Ce film n'a rien de particulier, on suite le quotidien de cette jeune fille fragilisée par une relation d'amour compliquée : ses sorties, ses amis, ses plans d'un soir, ses RDV, etc. Rien de particulier, mais filmé d'une façon qui éveille une certaine nostalgie car nous renvoyant à notre propre jeunesse et ses activités, ses rencontres + une BO qui parle à la génération 80
Tu mérites un amour" de Hafsia Herzi est une énorme déception. La réalisation du film est catastrophique, on se croirait voir un film tourné par des enfants de 5 ans. La qualité de l'image, le son et la lumière m'ont énormément dérangé, donnant l'impression que le film a été tourné avec un iPhone 4. Pour ce qui est de l'histoire du film, je la trouve peu originale, on se croirait en train de regarder un épisode de télé-réalité qui a mal tourné entre un couple. Plus sérieusement, l'histoire du film est ennuyeuse. Le seul point positif de ce film est l'acting de Hafsia Herzi, qui est tout de même assez bon. On ressent énormément de peine pour son personnage, et elle nous transmet cette douleur, ce qui m'a beaucoup plu.
Lila (Hafsia Herzi, qui est aussi la réalisatrice du film) vit une rupture difficile dont elle ne parvient pas à se sortir malgré les conseils de ses amis et ses tentatives pour oublier son ex. C’est finalement une histoire très banale et c’est très réussi car tout est crédible : l’ambiance, les personnages, les dialogues, les situations. On le comprend dès la première scène, on est plongé dans le quotidien de Lila, ses difficultés à sortir de cette histoire qui l’a détruite et désorientée totalement. Elle multiplie les rencontres et les sorties pour essayer d’oublier cette histoire (rencontres au hasard, sites de rencontres, sorties avec ses amis…). Tout sonne juste et vrai (les hésitations et les répétitions dans les dialogues sont présents, comme dans la vraie vie), la direction d’acteurs est parfaite avec une mention très spéciale pour Djanis Bouzyani qui interprète Ali, le meilleur ami de Lila. Il apporte beaucoup d’humour au film, il est hyper naturel, les scènes dans lesquelles il apparaît sont vraiment drôles. On se sent bien dans ce film, on a l’impression de partager des bouts de vie avec les personnages. Tout ce qui se passe dans le film est très banal, il n’y a pas de grand bouleversement mais ce n’est pas le but.
Bon film, bien réalisé, bien interprété, mais dans lequel j'ai du mal à me projeter. Peut-être une question de génération. Les personnages ont la trentaine et semblent tous paumés, vides dans leurs échanges, sans passion (à part le photographe). En 2019, voici donc la définition qu'un des personnages donne d'un homme : "Il me fait des crêpes, il m'aime, il m'écrit des poèmes, c'est ça un homme". Finalement c'est assez simple... On apprend aussi que Carla Bruni fait appel à un marabout. On découvre un langage, parfois des mots nouveaux, parfois une articulation tellement hasardeuse qu'on est obligé de revenir en arrière. Ainsi, guedro = drogue, vasro = on va se revoir. Des sous-titres seraient bienvenus ! À voir en étant en forme et en voyant les beaux côtés de la vie, sinon c'est déprimant. Précision importante qui mérite un demi-point supplémentaire : Hafsia Herzi a produit le film avec son argent, l'a réalisé et joue le personnage principal. Ce qui est remarquable d'investissement personnel et d'engagement.
Le pitch du film c'est que Hafsia Herzl est tellement super trop tellement belle malgré son gros accent de wesh wesh que tous les mecs qu'elle croise tombent amoureux d'elle,sauf son meilleur ami pcq il est gay. J'ai eu l'impression de la regarder raconter tous ses rendez-vous Tinder. Ok mais osef des rdvs Tinder de Hafsia Herzl en fait. Film sans intérêt.
Une grande belle découverte pour moi (merci Arte) Herzi son cinéma dans la filiation Truffaut, Rohmer, l'esprit Français au cinéma dans toute sa spontanéité, son éclat. Pour moi qui suis d'une autre génération, c'est un voyage dans le monde de mes enfants. La magie de Herzi c'est de faire vivre la ville, les gens, le monde. Déjà daté, faut avant la pandémie ça se ressent, il nous offre en prime le parfum déjà éventé du monde d'avant. Si proche encore et pourtant disparu à jamais. Un film qui parle de son temps avec brio et simplicité, Bravo Mme Herzi, puissiez vous œuvrer encore longtemps pour notre plus grand bonheur. Ah j'oubliais il y a aussi, par le sens du burlesque, de la dérision quelque chose d'Allenien parfois, la vérité d'une ville peut être.
Superbe film, intime, touchant, c'est un témoignage d'une période compliquée de la vie, celle d'une rupture que le personnage sait nécessaire sans pour autant la vouloir vraiment, et du soutien de ses amis. Herzi y est super, comme dhabitude
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18 103 critiques
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0,5
Publiée le 19 août 2021
Rien d'affolant dans cette bluette crue pour le spectateur. Nous assistons à un bout de la vie d'une fille qui plane légèrement au-dessus du monde dans ses propres nuages à cause de sa mélancolie auquel nous n'avons même pas accès dans le film. Il n'y a rien de fondamentalement intéressant pour moi dans cette histoire...