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C’est au tour de Hafsia Herzi, actrice, entre autres, pour Abdellatif Kechiche (La Graine et le Mulet en 2007) et pour Bertrand Bonello (L’Apollonide en 2011), de s’essayer à la mise en scène. Et ce, dans un film où elle est à la fois réalisatrice et actrice. Elle n’est d’ailleurs pas la première des comédiennes, loin s’en faut, à oser franchir ce pas.
Malheureusement, je le dis d’emblée, le film m’a laissé de marbre. Le scénario est des plus conventionnels puisqu’il s’agit de l’histoire de Lila (jouée par Hafsia Herzi elle-même), une jeune femme qui supporte difficilement la séparation d’avec Rémi, son compagnon qui lui annonce bientôt qu’il lui faut prendre du recul et que, pour ce faire, il s’apprête à partir en voyage en Bolivie.
Lila multiplie les rencontres, partage son chagrin avec les uns et les autres, ne se fait pas prier pour coucher (sauf quand elle a affaire à un couple de libertins, mais pour mieux céder au bout du compte). Pendant ce temps, dans ses messages, Rémi fait comprendre à Lila que non, décidément, il n’en a pas fini avec elle. Reste à savoir si Lila est désireuse de reprendre une vie commune avec lui. Pas sûr du tout, d’autant plus qu’elle se plaît bien avec un jeune photographe qui lui trouve une ressemblance avec Frida Kahlo.
Rien de très attrayant, à mon avis, dans tout ça. Hormis à l’occasion d’une ou deux scènes, je me suis surtout copieusement ennuyé !
Malheureusement, je le dis d’emblée, le film m’a laissé de marbre. Le scénario est des plus conventionnels puisqu’il s’agit de l’histoire de Lila (jouée par Hafsia Herzi elle-même), une jeune femme qui supporte difficilement la séparation d’avec Rémi, son compagnon qui lui annonce bientôt qu’il lui faut prendre du recul et que, pour ce faire, il s’apprête à partir en voyage en Bolivie.
Lila multiplie les rencontres, partage son chagrin avec les uns et les autres, ne se fait pas prier pour coucher (sauf quand elle a affaire à un couple de libertins, mais pour mieux céder au bout du compte). Pendant ce temps, dans ses messages, Rémi fait comprendre à Lila que non, décidément, il n’en a pas fini avec elle. Reste à savoir si Lila est désireuse de reprendre une vie commune avec lui. Pas sûr du tout, d’autant plus qu’elle se plaît bien avec un jeune photographe qui lui trouve une ressemblance avec Frida Kahlo.
Rien de très attrayant, à mon avis, dans tout ça. Hormis à l’occasion d’une ou deux scènes, je me suis surtout copieusement ennuyé !
pour son premier film Hafsia Herzi se débrouille bien.
on sent quand même l'ombre de Abdellatif Kechiche
car beaucoup de scènes nous font penser à lui.
malgré tout l'histoire est prenante et beaucoup d'acteurs en devenir
font une prestation remarquable.
certaines scènes et situations sont assez drôles.
une mention spéciale pour Anthony Bajon que je trouve exceptionnel.
on sent quand même l'ombre de Abdellatif Kechiche
car beaucoup de scènes nous font penser à lui.
malgré tout l'histoire est prenante et beaucoup d'acteurs en devenir
font une prestation remarquable.
certaines scènes et situations sont assez drôles.
une mention spéciale pour Anthony Bajon que je trouve exceptionnel.
Le scénario est écrasé du pied gauche par une légion de gros plans grossiers et interminables qui cachent d’abord le jeu inexistant des acteurs et qui révèlent ensuite la mégalomanie de l’auteure. Navet César.
PLR
Ennuyeux. Moche. Dans une romance (puisque ce film est répertorié ainsi), on a normalement envie de vibrer, de s’identifier ou d’interagir avec le personnage en quête d’amour ou en proie au désamour. Mais là, c’est sale, sordide. C’est loin de l’idée qu’on se fait du sujet ou du thème dans la vraie vie sauf à ce que la jeunesse d’aujourd’hui soit tombée dans le bien bas et le dissolu. Et puis c’est fort mal raconté tout ça ! On a l’impression au début d’être dans un quelconque genre qui a fait le succès d’Eric Rohmer avec ses marivaudages et autres jeux de l’amour et du hasard autour d’un personnage principal féminin. Impression renforcée par ce sentiment d’improvisation dans les dialogues. Improvisation que les secrets de tournage dénient pourtant. Ah ben c’est que le jeu des acteurs est mauvais alors ! Etre à la réalisation, au scénario aussi, et à l’écran dans le rôle principal, ce n’est jamais facile. On ne s’étonnera pas alors que le résultat ne puisse pas être bon.
Excellent premier film qui m'a frappé par sa justesse et sa fraîcheur, on passe par toutes sortes d'émotions et de registres et c'est très agréable car authentique ! Hafsia Herzi a eu la bonne idée de s'attribuer le rôle principal car son personnage porte ainsi superbement la sensibilité qu'elle a voulu insuffler au film. C'est d'ailleurs extrêmement charmant et touchant de voir la manière dont elle se filme elle-même, avec une sensualité réelle mais très pudique, plus pudique que lorsqu'elle filme d'autres femmes, d'autres corps de femmes. Effectivement, il y a dans ce film à la fois de la réserve et de l'élégance et par ailleurs une fraîcheur et une décontraction à aborder les mœurs sexuelles. Les orientations sexuelles et les différences de désirs et de visions de l'amour se racontent avec tolérance et liberté, tout en charme et en tendresse ! Cette poésie et cette intelligence sont absolument jouissives et on prend un plaisir fou à s'y baigner ! Hafsia Herzi est une femme qui semble cumuler beaucoup de beautés différentes et à travers le film j'ai eu l'impression de la découvrir un peu plus en tant que femme. Superbe !
On ne peut nier l’inspiration kéchichienne d’Hafsia Herzi dans son film, et alors ? En effet, elle n’en retient que le meilleur : acteurs au jeu ultra-naturaliste, langage direct et instantané, images semblant être prises sur le vif. La réalisatrice a précisé que son film a été tourné dans l’urgence en 15 jours, sans maquillage, sans éclairage, sans décors et pour 1000€; comment ne pas s’incliner devant tant de maîtrise et de vérité dans ce film ? Même si on reste spectateur de l’émotion de ses personnages, on ne peut qu’être saisi par la générosité des acteurs et par l’humour de nombreuses situations portées par Djanis Bouzyani toujours présent pour sa meilleure amie et voulant enchanter chaque instant de sa vie plombée par le deuil d’amour qu’elle ne parvient pas à faire.
Ce film nous montre avec véracité l’inexplicabilité de envoûtement amoureux et passionnel tout en conservant un second degré tendre et chaleureux sur cette situation. Courez-y !
Ce film nous montre avec véracité l’inexplicabilité de envoûtement amoureux et passionnel tout en conservant un second degré tendre et chaleureux sur cette situation. Courez-y !
Assurément plein de bonnes intentions, mais qui tombent quasiment tout à l'eau à cause de certaines maladresses en mise en scène et d'un jeu d'acteurs souvent approximatif.
Assez décevant même si on peut parfois sentir de belles choses.
Assez décevant même si on peut parfois sentir de belles choses.
Excellent, touchant, naturel, simple, authentique... Hafsia Herzy nous donne une belle version d'elle même... Merci de ta présence ce soir à l'écran...
Quel ennui, quelle vacuité ! Heureusement encore qu’Hafsia Herzi est jolie. Elle est de tous les plans ou presque. Mais 1h40 de contemplation de son joli minois, cela finit par lasser le spectateur le plus bienveillant. Absence de scénario, dialogues squelettiques et affligeants, quand on a rien à dire est-il indispensable de le faire savoir ? Hafsia, revenez vite à votre véritable vocation, celle d’actrice, où vous pouvez nous éblouir à condition d’être portée par un scénario digne de ce nom.
film ennuyeux, sans intérêt, ma devise ne jamais quitter une salle de cinema, l'espoir fait rester, mais là rien, les cinq dernières petites minutes peut être m'ont sortie de mon ennui, peu sur une heure trente.
Seul le personnage de son ami gay nous tient en éveil
Hafsia Herzi a fait un film pour elle, sur elle, elle est pratiquement sur tous les plans.
Seul le personnage de son ami gay nous tient en éveil
Hafsia Herzi a fait un film pour elle, sur elle, elle est pratiquement sur tous les plans.
Ce film n'est qu'une succession de scènes, de gros plan (close-up) justifiant l'unique faire-valoir de Hafsia Herzi. Des scènes où tous les poncifs meublent la vacuité du scénario et ne nous sont pas épargnés. Ce film est un ennui total, parfois même un agacement à vouloir quitter la salle. Ce qui est rarissime en ce qui me concerne. Aller au cinéma cela a un sens... mais là... on est où ? Devant une mauvaise série télé ? Oserais-je dire... même pas ! Un no man's land qui nous renvoie aux pires clichés des souffrances amoureuses (et non de l'amour) sans l'once d'une authenticité. Les larmes coulent mais on n'y croit pas. La seule personne qui nous fait revenir "au cinéma" est Djanis Bouzyani dans le rôle d'Ali qu'il interprète génialement. Il m'a retenue, chaque fois que j'ai voulu quitter la salle.
Voilà un film bourré d'humanité et de réalisme sur un drame sentimental.
J'ai été touché et sensible à cette histoire.
Je suis complètement rentré dedans.
Il y a juste une chose que je n'ai pas aimé : c'est le couple de libertins, franchement c'était mal venu et inutile.
A part cela, ce film est excellent.
J'ai été touché et sensible à cette histoire.
Je suis complètement rentré dedans.
Il y a juste une chose que je n'ai pas aimé : c'est le couple de libertins, franchement c'était mal venu et inutile.
A part cela, ce film est excellent.
C'est une très bonne surprise ce film qui traite du deuil sentimental.
Ayant vécu presque la même chose, j'ai bien compris les atermoiements de la femme (sauf que moi j'ai refusé pendant mon deuil sentimental de rencontrer un autre homme pendant longtemps).
Ce film m'a réellement captivée et passionnée et m'a fait du bien par rapport à ce que j'ai pu vivre dans le passé.
Je tiens à préciser également que le film adopte une réalisation sobre et fluide ce qui rend le film très agréable à visionner.
Ayant vécu presque la même chose, j'ai bien compris les atermoiements de la femme (sauf que moi j'ai refusé pendant mon deuil sentimental de rencontrer un autre homme pendant longtemps).
Ce film m'a réellement captivée et passionnée et m'a fait du bien par rapport à ce que j'ai pu vivre dans le passé.
Je tiens à préciser également que le film adopte une réalisation sobre et fluide ce qui rend le film très agréable à visionner.
Ce portrait d'une jeune femme brisée en amour est d'un grand réalisme.
C'est extrêmement bien traité et émouvant.
En outre, le film est réalisé avec soins et l'interprétation générale est très bonne;
Pour moi, aucun reproche à faire à ce film très joli et si vrai.
C'est extrêmement bien traité et émouvant.
En outre, le film est réalisé avec soins et l'interprétation générale est très bonne;
Pour moi, aucun reproche à faire à ce film très joli et si vrai.
traversay1
Hafsia Herzi est une actrice splendide qui a eu la chance d'être parfaitement dirigée par des metteurs en scène inspirés par sa grâce et son talent. Principalement par l''un d'entre eux et tout le monde sait de qui il s'agit. En passant derrière la caméra, on imaginait un univers très personnel et original et là, c'est (presque) le drame. Tu mérites un amour nous parle d'une femme d'aujourd'hui, avec un chagrin d'amour incommensurable et des errements sentimentaux qui sont censés dessiner une carte du tendre moderne. Outre que la chose n'est pas spécialement neuve (Louis Garel s'y est essayé, entre autres), c'est son caractère obsessionnel qui surprend, négativement s'entend, n'offrant aucune prise sur ne serait-ce que l'ébauche d'un début de préoccupation autre. Quid du statut social de l'héroïne et de sa vie quotidienne, sortie de ses tourments amoureux ? Le film ne s'intéresse qu'aux aventures sentimentales et sensuelles de son personnage principal sans l'ancrer dans un environnement concret hormis quelques amis qui ne réagissent qu'en fonction de la susdite. En termes de mise en scène, cela se traduit par un nombre incalculable de gros plans et un attachement à la peau, comme une volonté de montrer un aspect charnel et et intime avant tout. Ce côté naturaliste a de qui tenir (le réalisateur évoqué plus haut) mais les dialogues sont loin d'être à la hauteur (euphémisme), dans une tentative assez gauche de faire spontané voire improvisé. On a beau aimer beaucoup Hasia Herzi,Tu mérites un amour ressemble quand même à un exercice égotiste qui tourne en rond et lasse relativement vite.
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