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Christoblog
825 abonnés
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3,0
Publiée le 22 septembre 2019
Le premier film de Hafsia Herzi ne raconte pas grand-chose, mais le fait bien.
Au programme, une rupture amoureuse qui se passe mal (Jérémie Laheurte, le jeune amoureux d'Adèle dans La vie d'Adèle), une tristesse qui perdure malgré de nombreuses expériences amoureuses et sexuelles (de la vénération platonique d'un amoureux timide au couple libertin pour un plan à trois, en passant par de nombreuses variations).
Hafsia Herzi s'avère une réalisatrice convaincante à l'évidence sous influence Kechichienne : caméra portée, attention extrême portée aux visages, exploration minutieuse des sentiments et émotions, interprétation qu'on jurerait parfois proche de l'improvisation (alors que les dialogues sont en réalité très écrits).
Elle est aussi parfaitement convaincante en tant qu'actrice, même si certains pourront peut-être trouver que la répétition des scènes de spleen avec larmes est un peu systématique.
Les seconds rôles sont parfaits. Djanis Bouzyani en particulier est une formidable découverte. Tu mérites un amour dessine enfin une carte du tendre dans le milieu des jeunes adultes parisiens ni riches ni pauvres.
Une vraie réussite qu'on demande à voir confirmée.
Merci pour ce magnifique film je vais reprendre ce que j’ai dis à la réalisatrice hier, ”votre film est beau, sincère et humain. Mieux qu’utiliser du budget la réalisatrice a utilisée son cœur”.
Ce film est un vrai bonheur très inspiré par Kechiche où la réalisatrice à fait ses débuts dans la graine et le mulet. J'ai lu que le film faisait des débuts difficiles alors je dit si vous voulez sortir heureux d'une projection de cinéma précipitez vous pour voir ce film, tout est merveilleusement maîtrisé pas un poil de graisse des acteurs tous géniaux une merveille je vous dis.
Très bonne première heure avec une influence kechichienne évidente mais pas pesante, un vrai rendu de l'obsession amoureuse et une Hafsia Herzi très présente mais sans la jouer regardez comme je suis jeune et belle. Puis ça se gâte un peu notamment avec les rencontres sexuelles certes soft mais qui deviennent un peu trop lourdes et sans intérêt et enfin une jolie fin dont la réussite est qu'elle semble une totale surprise pour le personnage alors qu'elle ne l'est pas totalement pour nous. Mention spéciale pour Djanis Bouzyani excellent dans le rôle du bon pote gay qui remonte le moral. En revanche la diction à l'ancienne ça avait du bon parce que les dialogues machouillés dans la bouche des comédiens ça fatigue.
J'ai été vraiment touché par ce film de Hafsia Herzi. D'abord, son jeu d'actrice m'a transporté... Ensuite, par le réalisme du film, dans lequel on est directement placé (de gré ou de forcé) dès les premières images, filmées caméra en main. La recherche de l'amour, à travers toutes ses formes, la légèreté de son ami homo (qui vient donner des rires à l'ensemble de la salle), la douceur de la bande originale en fond, font de ce film un vrai coup de coeur de ce mois pour ma part. <3
Déçu. J'y suis allé pour Hafsia Herzi. L'affiche du film est belle, le titre est porteur de beau et d'espoir . . . Mais . . . Si c'est comme ça que la jeunesse actuelle vit les déceptions amoureuses en multipliant les relations jetables à peine la séparation avec le partenaire "officiel" effective, eh bien cette jeunesse ne connaitra pas l'Amour qui dure. C'est hystérique et peu crédible. Elle se fait draguer constamment et séduit sans rien faire. Et couche directement en pensant noyer son chagrin dans le sexe (pas l'amour) Elle semble peu triste. Seul le côté "perdue" dans sa tête et dans ses sentiments est correctement décrit. Quelques beaux passages mais qui ne sauvent pas l'ensemble. Quelques descriptions tristes de la réalité (les rencontres artificielles d'internet, la drague pourrie, la drague timide . . . ) mais vivre autant de choses en 3 semaines de rupture !!!??? Ou est la période de dénis enfermé à la maison à pleurnicher et maudire le monde entier en mangeant des cochonneries !!?? Et pourquoi les Gays sont caricaturés en folles !!?? Film brouillon au final
Film creux et ennuyeux au possible. Quelle déception. Même veine que Mektoub my love.. Aussi plat. Les dialogues sont inexistants. Une petite note positive pour la prestation d'Anthony Bajon qui est plein de douceur. C'est d'ailleurs la seule note de douceur du film.
Lila (Hafsia Herzi) vit très mal sa rupture avec Rémi. Colère et abattement, désir et répulsion, jalousie et indifférence, ses sentiments sont aussi excessifs que douloureux. Ses amis l'entourent et lui prodiguent des conseils. Oublier Rémi. Tourner la page. Vivre d'autres histoires d'amour.
On aurait aimé aimer ce film. Pour son titre si romantique - tiré d'un poème de Frida Kahlo. Pour son affiche si sensuelle. Pour son actrice-réalisatrice Hafsia Herzi qu'on avait découverte en 2007 dans "La Graine et le Mulet" et suivie dans la quasi totalité de ses films : "L'Apollonide", "La Source des femmes", "Fleuve noir", "L'Amour des hommes", etc. Et pour son sujet indémodable : le désamour et les remèdes pour en guérir.
Hélas, on n'a rien aimé. Ni l'héroïne, plus vulgaire qu'attachante. Ni la caméra plus artisanale qu'arty avec ses cadrages flous et ses lumières moches. Ni les rencontres répétitives et vite caricaturales de Lila avec un dragueur au cœur tendre (et aux oreilles décollées), un couple échangiste et un photographe sensible.
Hafsia Herzi aurait dû nous ravir avec son charme et son naturel. Elle nous horripile.
Sublime. Un ode à la femme, au désir, à l'amour et à la jeunesse. Tellement rafraîchissant ! Les comédiens sont incroyables. Quel talent ! Bravo. Un grand moment de cinéma.
Mon dieu quel ennui et quelle tristesse....Film ou l'amour n'est jamais présent mais est souvent à la limite de la pornographie. Aimer ce n'est pas B....et pourquoi tant de gros plans sans intérêt. Ne parlons pas des dialogues totalement insipides. Quelle tristesse de faire croire à nos jeunes qu'aimer doit se transformer en partouse dès le soir de la première rencontre et que la multiplication des partenaires est la normalité et ce quel qu'en soit le sexe. Je vois plus de 100 films par an et je ne me souviens pas d'avoir déjà jamais été aussi déçu.