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tuco-ramirez
133 abonnés
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3,0
Publiée le 26 mars 2020
Lila doit se séparer de Rémi qui par son infidélité chronique est nocif à son bien être ; mais elle l’a tellement dans la peau que cette rupture, le chagrin d’amour qui s’en suit et le chemin de la reconstruction vont être lourds à porter. Hafsia Herzi, découverte dans l’excellent « La graine et le mulet » de Khechiche, passe pour la première fois derrière la caméra ; elle qui en rêve depuis ce fameux tournage de 2007. Pour la petite histoire, elle auto finance ce premier long métrage, fait travailler bénévolement toute l’équipe afin de pouvoir boucler le film et aussi passe devant la caméra dans le rôle de Lila ce qui n’était pas son désir. Et c’est une des plus belles réussites du film tant elle incarne avec beaucoup de sensibilité et d’émotion cette jeune femme désemparée. Son interprétation sonne tellement juste que Hafsia et Lila ne font vite plus qu’un sur la toile ; çà respire le vécu. De plus elle s’entoure de jeunes comédiens frôlant bien souvent l’improvisation avec talent, ils tapent si souvent dans le mille. Dans tous ces seconds rôles, le copain gay toujours bienveillant, présent et soucieux du bien-être de son amie joué par Djanis Bouzyani est un bol d’air frais incroyable ; la touche d’humour très nature du film. Cependant, le film n’est pas dénué de maladresses surtout lorsqu’ils empilent de manière quasi mécanique les expériences sentimentalo-sexuelles de la jeune femme. Une construction relevant du film à sketchs cochant toutes les cases des expériences possibles ; construction à laquelle je n’ai pas adhéré. Reste un premier film très prometteur, çà tombe bien la charmante Hafsia Herzi prépare apparemment déjà le second. tout-un-cinema.blogspot.com
Je ne comprend pas la note de ce film... C'est plat lent ennuyeux ! Le film est centré dur une seule personne et on a l'impression que tout le monde tombe en amour devant cette jeune fille. N'importe quoi... Gros plans appuyés... Oui elle se trouve belle... Et veut que les autres aussi l'admirent...on a qu'une seule envie c'est de la secouer de la réveiller... Une endormie. Elle répond avec ses mmm. Ahlala... C'est beau... Merci... Une tête à claque dsl pour les fans... C'est le premier film que je vois comme actrice et je n'ai pas envie d'en voir d'autres... C'est malsain. Et vraiment pas terrible. Cliché cliché cliché
Payer pour ça, non ! N'y allez surtout pas, vous vous embêterez beaucoup ! Un scénario banal et dialogues pauvres, de mauvais plans, prises de vue, des acteurs moyens, ce film se veut contemporain car tourné façon reportage, mais c'est surtout pour palier à la pauvreté de la réalisation que l'on sent tourné à la va vite avec des copains pas pro. Incompréhensible que se film ait eu tant de prix !
Découvert d’un tout premier film, à la semaine de la critique de cannes 2019. Le premier film d’Hafsia Herzi, que l’on a découvert au cinéma en 2007 dans « La graine et le mulet » à travers le rôle de Rym. Fort d’une déjà très grande expérience au cinéma, voilà son premier film tourné avec très peu de moyens. Mais avec tellement de cœurs, qui frôlent le budget d’un blockbuster. Car même si Hafsia Herzi, tiens ici le premier rôle du film, elle ne délaisse en rien l’équipe qui l’accompagne. À travers sa caméra, se dégage une très grande générosité pour chaque personnage présent dans le cadre. On pourrait citer toute la distribution, mais ressort un talent brut insaisissable qui donne perpétuellement la sensation d’être en totale improvisation. Une fraicheur à faire fuir n’importe quelle canicule, je parle bien sûr de Djanis Bouzyani. Qui mérite incontestablement une nomination du meilleur espoir masculin au prochain césar. L’expérience d’Hafsia Herzi se ressent tout le long du film, avec des petits clins d’œil à « La graine et le mulet » pour ce qui s’agit de la danse du ventre. Ou encore le mot « mektoub » prononcer, rappelant au passage le père spirituel en matière de cinéma monsieur Abdellatif Kechiche. Tu mérites un amour dégage une authentique sincérité. Avec douceur et beauté, voici une jeunesse à la recherche de l’amour. Sauf qu’il semble insaisissable, alors on tente d’approcher l’art d’aimer, d’une actrice et réalisatrice que l’on n’a pas fini d’aimer.
Tu mérites un amour s'égare un peu en pleine mer, au milieu, sans enjeu, sans tension. Et puis le final rattrape le film et le conclut d'une bien jolie manière.
Très déçue par ce film, c'est une caricature d'une fille laissée qui va s'adonner à plusieurs partenaires alors qu'elle n'en a même pas envie dans le fond Désolant de représenter ça dans une société qui va déjà mal de nos jours.
J'aimais bien Hafsia Herzi en tant qu'actrice, son naturel, sa simplicité de jeu, sa discrétion... Alors dans ce film, on retrouve un peu de ça, mais surtout tout un tas d'autres choses désagréables qui prennent le dessus. Je trouve ce film beaucoup trop tourné sur elle-même, ce qui pourrait être logique vu le sujet, sauf que rien n'en ressort à part des plans d'elle, encore et encore... Et je ne comprends pas non plus cette espèce obsession pour le sexe dans le film, ça ne colle pas avec le personnage, je trouve ça complètement à côté de la plaque voire complètement ridicule.
Révélée dans " La graine et le mulet", Hafsia Herzi réalise et interprète le personnage principal du film, Lila, une jeune femme se cherchant sentimentalement. Le résultat est probant, tant on retrouve chez l'héroïne un mélange de force et de sensibilité, le tout teinté d'un fond de mélancolie. Le scénario est parfois un peu tordu, entre ruptures et rabibochages, mais la réalisatrice a su s'entourer de seconds rôles (Anthony Bajon, l'apprenti photographe ou Djanis Bouzyani, le "gay luron" de la bande ) qui donnent une puissance supplémentaire à ce joli film.
Caricature de cinéma d'auteur, filmé par une actrice en roue complètement libre qui pense que l'improvisation produit forcément des choses intéressantes. Bref, le film aligne les tares et principalement celle d'une énorme paresse d'écriture. Les dialogues sont d'une platitude totale, les situations d'une banalité sans nom et le récit sans tension aucune. N'est pas Kechiche qui veut.
Hafsia Herzi qui a eu son premier grand rôle dans "La graine et le mulet" de Abdellatif Kechiche, réalise son premier long-métrage en reprenant les codes de celui qui l'a révélée aux yeux du grand public. Ce n'est pas une critique, c'est même plutôt une sorte d'hommage que fait l'actrice. La seule différence est que son film est beaucoup moins sulfureux que ceux de son mentor. Pour le reste, on retrouve la façon de filmer les acteurs en étant proche d'eux et en leur laissant beaucoup liberté (même si tout est très écrit) pour qu'ils soient le plus naturels possible. La réalisatrice parle de rupture, du deuil d'une relation à travers la vie de Lila, une jeune femme qui a du mal à aller de l'avant après une rupture difficile. Un après rupture fait de rencontres en tout genre. C'est tout le sujet du film. Il n'y a pas vraiment d'enjeux, uniquement des rencontres qui vont avoir un impact ou non sur Lila. Si l'histoire est un peu répétitive, "Tu mérites un amour" est quand même un bon petit film plein de tendresse. Au final, c'est plutôt une réussite pour Hafsia Herzi qui parvient à convaincre devant et derrière la caméra.
Un film qui a essayé de traiter un côté sombre de l'amour... La trahison.. L'amour volatile.. Les ruptures...un thème qui a surpassé la réalisatrice du film... un tournage d'une vacuité telle.. Avec des scènes qui côtoient plus l'obsenite que la sensualité... Une amie m'a aussi fait la remarque sur le maquillage du personnage principal... qui était trop fade.. Bref deux heures du temps perdues..
Impossible de dire qu'il n'y a pas un peut de Kechiche là-dedans, puisqu'on ressent son influencé constamment. Néanmoins un vrai premiers grands films pour Hafsia Herzi, qui livre une performance touchante, perdue dans tous ses déboires amoureux.