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RedArrow
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1,0
Publiée le 20 septembre 2023
Entre un "Conjuring 3" jugé pas à la hauteur de ses prédécesseurs et un "La Malédiction de la Dame Blanche" tout bonnement insipide, le Conjuring-verse en était resté à un point aussi mort que les esprits malveillants qu'il met en scène. Certes, la qualité des longs-métrages de cet univers était déjà on ne peut plus fluctuante, notamment du côté de ses spin-offs à base de poupée et de nonne, mais, si on devait trouver un dénominateur commun aux faiblesses de ses dernières composantes, ce serait le nom de Michael Chaves qui viendrait immédiatement à l'esprit.
Pas à la hauteur de James Wan au niveau de la mise en scène d'un "Conjuring", clairement pas convaincant non plus lorsqu'il s'agit de se démarquer à la tête de son propre spin-off sur la Llorona, l'omniprésence récente de ce réalisateur au sein de ces films tient d'un mystère surnaturel que les époux Warren ne sauraient eux-mêmes résoudre tant le bonhomme ne semble pas être en mesure d'y apporter la moindre once de folie. Dans la continuité de cet élan kamikaze inexplicable (enfin si, le Conjuring-verse continue de cartonner au box-office, quelle que soit la valeur des films), c'est encore lui que l'on retrouve aujourd'hui à la tête de la suite d'un des plus mauvais spin-offs de la marque: "La Nonne: La Malédiction de Sainte-Lucie". Et, si le premier opus avait au moins un petit style gothique (inspiré de la Hammer d'antan) insufflé par la patte de Corin Hardy pour limiter un minimum la casse sur la vacuité ahurissante de... bah... à peu près tout le reste, on ne voyait pas trop quelle eau bénite de renouveau pouvait apporter un metteur en scène aussi peu inspiré que Michael Chaves afin de redorer le voile de ce pauvre Valak.
En dépit de nos prières pour que nos a priori à son égard se transforment en louanges divines, "La Nonne 2" ne fait hélas que transformer ces doutes en certitudes. Non pas que le film se pose en pire représentant de cet univers ("Annabelle" premier du nom nous aura définitivement laissé avec les mêmes yeux vides que sa poupée) mais il en condense une nouvelle fois les pires tares.
À commencer par le fait que ce démon ayant simplement pris l'apparence d'une nonne pour maximiser son capital blasphématoire n'est toujours... qu'un vulgaire démon, comme ceux que l'on croise à la pelle depuis des dizaines d'années sur grand écran ! Au-delà de son introduction dans "Conjuring 2" qui avait su tirer profit de sa seule silhouette inquiétante et alors que le premier film avait déjà eu un mal fou à broder un semblant de background original pour élever son entité au-dessus de ses concurrents, ce deuxième opus enterre toute tentative d'y parvenir, se reposant uniquement sur les vaines conséquences de son prédécesseur (un Maurice/Frenchie pas net depuis un viol buccal reptilien en Roumanie... tout est vrai dans ces mots) pour répéter un énième cycle/empilement d'apparitions maléfiques complètement gratuites, attirant sans cesse des personnages aux visages connus ou nouveaux dans les recoins les plus sombres des lieux visités pour des "boo-ouh !" qui peinent à produire leurs fruits. Partagé entre une logique de bis repetita (une deuxième enquête en mode ecclésiastique, encore une sœur en plein doute sur sa foi, une course "DaVinciCodienne" à l'artefact improbable, des résolutions en forme de miracles fumeux) et quelques tendances à s'inspirer d'un "Annabelle 2" pour diversifier les apparences de Valak sur la base de peurs propres à ses protagonistes, "La Nonne 2" donne surtout le sentiment d'un film gesticulant perpétuellement dans le vide, gâchant même les rares bonnes idées de manifestations de sa nonne (le kiosque, l'enfant) par les effets fatigués qui s'y associent sur leur durée trop étirée.
Même s'ils n'atteignent pas le lugubre de la précédente aventure roumaine, on retiendra néanmoins les décors du sud de la France des années 50 (et, plus particulièrement, celui d'une école religieuse où Valak a élu domicile) comme une des rares réussites du film, d'autant plus que son tournage a eu lieu en partie à Aix-en-Provence pour plus d'authenticité, permettant à "La Nonne 2" de faire de ses cadres cléricaux séculaires et ténébreux le seul grand apport de son entité à l'intérieur du "Conjuring-verse". Mais, à part cet apparat de contexte, l'errance jumpscarisante de Valak à travers "La Nonne 2" sera bel et bien aussi enthousiasmante que la dégustation d'hosties d'une fin de messe interminable.
Le pire étant sans doute son final grotesque, incapable d'apporter un sens aux objectifs poursuivis par le démon (il est déjà surpuissant dès les premiers instants du film alors à quoi bon faire tout ce qu'il fait, punaise ?), d'offrir un véritable spectacle digne de ce nom pour pousser au paroxysme l'ampleur de sa menace ou de nous convaincre des coïncidences nébuleuses qui tombent sur la tête de ses héroïnes comme des portes de sortie très opportunes à toute cette histoire. Et, comme une preuve ultime du sale état dans lequel le "Conjuring-verse" se trouve à l'heure actuelle, la scène post-générique censée nous faire implorer le Ciel de l'arrivée imminente d'un "Conjuring 4" (déjà acté) aura autant d'effet qu'un pet de nonne perdu dans la cohue d'une dimension infernale. Ici devrait s'arrêter l'histoire de cette nonne. Vraiment.
Bon bah voilà, cette suite de "La Nonne", réalisé cette fois par Michael Chaves est très mauvaise. Est-ce surprenant ? Pas vraiment. Déjà parce-que le film fait partie du Conjuring-verse, univers cinématographique rempli de purges (mis-à-part les deux premiers "Conjuring" qui sont très réussis), parce-que c'est un suite d'un mauvais film et puis parce-que le réalisateur n'a fait que des loupés qui sont des films d'horreur grand public sans originalité. L'échec était donc assez prévisible et je ne sais honnêtement pas vraiment ce qui m'a poussé à le voir car j'avais déjà de mauvais aprioris dessus. M'enfin quitte à se faire son avis sois-même et peut-être avec la leur d'espoir qu'il soit moins mauvais que les autres, je suis entré dans la salle pour m'y ennuyé ferme pendant plus d'une heure et demie. Le premier était mauvais mais avais au moins cette faculté de me faire sursauter constamment, sûrement du à son abondance de jump-scares très faciles mais très efficaces sur moi. Ici, hormis quelques effets sympas, le film n'est jamais effrayant, ni par ses jump-scares tous plus prévisibles les uns que les autres et encore de par son ambiance, je dirai inexistante. On est en effet dans du film d'horreur grand public (et encore, je n'aime pas ce terme car c'est un cinéma que j'apprécie) où tout est prévisible, tout est cliché et dont on se fout complètement de l'histoire car elle n'est à aucun moment captivante, crédible ou même cohérente. Les personnages ne sont pas travaillés non plus, le jeu d'acteur n'est quant à lui pas trop mal mais est doté d'un très mauvais doublage français, très monocorde, n'exprimant aucune expression ni sentiment (la palme d'or revenant à Maurice qui en devient risible, le pauvre). En parlant de rire, on serait d'ailleurs presque dans un nanar (rien que pour toutes les apparitions de la Nonne, très effrayantes dans "Conjuring 2" mais risibles ici) si le film n'était pas aussi ennuyeux. Et puis la fin, n'en parlons pas, c'est une catastrophe, sorte de cerise bien acide sur un gâteau pourri. Alors oui, je ne suis pas tendre avec "La Nonne : La Malédiction de Sainte-Lucie" mais au bout d'un moment, il serait temps de se renouveler et surtout de clore une bonne fois pour toute cet univers rempli de films insipides.
Le premier opus , bien que pas un chef d'œuvre du film d'horreur , arrivait à passer en apportant une nouvelle icone au Conjuring verse .:Le démon Valak personnifié dans LA NONNE /Ste Lucie patronne des aveugles (héhé). Mais voilà qu'ici dans "la Malédiction de Ste Lucie" et bien pas de surprise et malgré une longue attente entre les 2 opus , on ne peut que dire que c'est d'un banal à pleurer ! On attendait tout de même un peu plus sur la Nonne 2!! Alors oui , il y a plus de tunes et ça se sent dans l'esthétique , les décors plus travaillés et bien entendu dans les créatures qui sont mieux réussies ! Mais c'est du jumpscare attendu et une histoire de bondieuseries ressassées jusqu'à saturation !! Le démon est donc parti en vacances dans un pensionnat à Aix en Provence et à part le bouc enragé , il n'y a pas grand chose de nouveau sous le soleil , enfin non, plutôt : dans la noirceur obscure du Monastère !!
J'avais déjà bien aimé le 1er volet et je trouve personnellement que cette suite est vraiment pas mal du tout. La réalisation est quali et le scénario comporte son lot de scènes gores et bien angoissantes. Bien qu'il ne révolutionne pas le genre, ce film s'avère tout à fait efficace.
J'ai tenu une vingtaine de minutes et j'ai viré, étant fan de la série the conjuring ce film n'a aucun sens comment peut-on avoir un démon tueur en série c'est totalement ridicule et n'importe quoi, le premier volet était largement mieux.
légèrement meilleur à son prédécesseur, avec de belles images d'epoque bien mises en valeur. Pour le reste, ça reste du largement déjà vu, de l'angoisse à deux francs six sous, à faire juste flipper les enfants. Rien d'exceptionnel ici.
Devenu le "Yes man" de la saga Conjuring, Michael Chaves revient à la barque de la franchise pour s'attaquer à la La Nonne 2. Personnage à haut potentiel mais misérablement exploité dans un premier film médiocre. Dès lors, on pouvait craindre le pire pour cette suite, d'autant que Chaves ne s'est pas illustré précédemment avec d'excellents métrages. Les craintes se confirment vite tant l'écriture se révèle calamiteuse. Les personnages sont globalement mal exploités et ne servent qu'à ralentir une trame pas bien épaisse, ils parviennent à des déductions d'une logique miraculeuse que l'on peine à croire. En outre, The Nun 2 nous gratifie d'une peur très superficielle. Tout est réuni pour un bon moment et...ça ne fait pas peur. Le potentiel fantastique de l'univers étant rabaissé à celui d'un slasher, aux meurtres très limités. La fin grandiloquente en rajoute une couche dans le "too-much". MAIS, cette suite dispose de qualités indéniables. D'une part, la direction artistique est magnifique. La photographie est soignée et des idées visuelles très très bien pensés surviennent ici ou là. Le tout est sublimé par les décors naturels du Sud de la France (car oui, cette suite fut tournée chez nous !).
Bref, un film d'horreur dans l'air du temps : visuellement réussi, mais épouvantablement raté sur l'échelle du trouillomètre. Dommage, car le potentiel est là.
"La nonne la malédiction de sainte Lucie" est le 9 ème film de la saga Conjuring inspiré de fait réel. La saga n'a pas pris une ride et est toujours autant immersif et Haletant. Grâce à une photographie soignée et une réalisation précise La Nonne 2 tire sont épingle du jeu et continue sur la lancé de la saga d'horreur très prolifique.
Une nouvelle purge issu du médiocre Conjuring-verse. Le film est ennuyant et donne tout dans sa dernière demi-heure en multipliant les effets horrifiques. Mais du scénario aux acteurs tout est ridicule. Passez votre chemin.
Malin qui comprendra pourquoi sainte Lucie, dont le bourreau creva les yeux (si c'est bien vrai), est associée à une malédiction ! Le film a eu besoin de la réincarner diabolique, en même temps que diverses manifestations diaboliques. C'est incompréhensible... Sauf pour ceux qui ont pris connaissance du synopsis du film, et qui savent donc que cette réincarnation n'est pas celle de sainte Lucie !
Cet aveu de fausse route d'un spectateur représente néanmoins bien le défaut du film. Une introduction explicative manque (ou se devine trop tardivement), avant de se retrouver à Tarascon en 1956.
C'est un plus, définitivement, d'avoir vu les films de l'univers Conjuring, Annabelle et autres cas Warren. Le film y fait référence dans son histoire et dans l'épilogue.
Sans ces bases, reste des images fortes, une atmosphère sombre et rougeoyante, et de bonnes idées d'effets spéciaux pour installer la tension. Mais il en faut plus pour avoir peur. Et comme l'histoire est tarabiscotée, ça n'aide pas, et l'on a vite fait de conclure que ce film est pour ado demeuré ou grenouille de bénitier...
vu en avant première j'ai bien aimé je trouve qu'il est mieux que le premier le fait que Maurice soit posséder par le démon et le fait de mettre une bête moi personnellement je l'ai trouvé éffrayente par contre un peu déçu qu'il n'a pas eu de Romance entre Maurice et la Soeur certains auront trouvé cela too much car le premier le laissé sous entendre.
Étant un amateur de la saga conjuring et particulièrement de la nonne j'ai apprécié ce second volet. Pas révolutionnaire, prévisible bien souvent, le film fait le travail en nous maintenant quelque peu en tension. Un peu plus violent que les anciens j'ai donc aimé et passé un bon moment
Au-delà de ses aspects visuels réussis, La Nonne : La Malédiction de Sainte-Lucie peine à convaincre en raison de son intrigue parfois confuse et de ses jumpscares peu impressionnants.
Un film juste incroyable, ce n’est pas juste un simple film d’horreur comme on a l’habitude d’avoir, là il y a une certaine histoire derrière celui-ci! J’ai passé un super moment en famille à le regarder, bref, j’ai adoré ! J’ai beaucoup aimé ces easter egg et les références dans ce film, ainsi que la terrifiante face de la chose sombre ! (VALAK)