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    Bones and All
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    RedArrow
    RedArrow

    1 538 abonnés 1 495 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 novembre 2022
    Par sa façon de capter les désirs dévorants des personnages de la plupart de ses longs-métrages, il était presque logique que Luca Guadagnino les matérialise un jour sous un prisme littéralement cannibale (et l'ombre d'un Armie Hammer aux fantasmes anthropophages révélés entre autres après "Call Me By Your Name" participe accidentellement à cette continuité).
    C'est donc chose faite avec ce "Bones and All" démarrant de manière très prometteuse par la découverte brutale des envies de croquer autrui de Maren, sa jeune héroïne, au sein d'une situation anodine de l'âge adolescent. La suite des événements nous fait même miroiter l'idée d'un possible nouveau "Morse" situé cette fois plus près du passage à l'âge adulte en assimilant métaphoriquement la condition terrible de cette jeune fille, laissée à son sort par un père dépassé à cause de sa véritable nature et de la concrétisation des pulsions que cela induit, à bon nombre d'adolescents abandonnés au seuil de la marginalité pour la seule expression de leur différence. De même, l'élaboration en parallèle d'un microcosme de "mangeurs" vivant dans l'ombre des humains, via certaines règles de survie, et personnifié par les rencontres de Maren avec le personnage aussi insaisissable que borderline de Mark Rylance et ensuite celui vite essentiel pour elle de Timothée Chalamet renforcent cette connexion avec le film de Tomas Alfredson par cette incarnation d'êtres obligés d'évoluer à la marge de la normalité par un monde adulte et dont la force brute de leurs émotions ne peut plus désormais s'exprimer que par la violence que ce dernier leur laisse en héritage.

    Cependant, débarrassé de son apparat cannibale et des quelques scènes de repas carnassiers qui cherchent à l'emmener vers d'autres sphères, "Bones and All" prend hélas rapidement la forme d'un road-movie à la progression finalement assez linéaire, où l'évolution de ses jeunes héros passent nécessairement par une exploration (ou un partage) de leurs passés tortueux respectifs pour en dépasser mutuellement la douleur et se tourner vers l'avenir. Certes, ici, les relations difficiles entre adultes et adolescents n'ont jamais pris une dimension aussi cannibalisante au sens premier du terme, amenant sur la route de ce jeune couple aux sentiments grandissants un lot de confrontations tout autant violentes que nécessaires pour affronter leurs démons intérieurs (ce sur quoi les recherches de Maren au sujet de sa mère aboutissent en est peut-être la pire représentation psychologique, à égalité avec les mots prononcés ensuite par son compagnon de route) mais, au-delà de cet aspect forcément plus atypique, "Bones and All" ne quitte étonnamment pas les étapes connues d'un coming-to-age movie (seul le rebondissement final donne un peu le change dans ce contexte inévitablement plus explosif).

    Par ailleurs, d'un point de vue personnel, les films de Luca Guadagnino ont un mal fou à me toucher émotionnellement, je peux lui reconnaître toutes les qualités du monde dans sa mise en scène, sa capacité à capter au plus près ce qui bouillonne derrière les visages de ses personnages notamment (et c'est encore le cas ici, outre bon nombre de très beaux plans), il y a un je-ne-sais-quoi dans son cinéma qui n'arrive hélas pas à me transcender sur ce point. Malgré les efforts déployés par le réalisateur et son duo d'acteurs, c'est encore un peu le cas avec "Bones and All" même si, cette fois, j'ai été un peu plus sensible à cette romance plus hors-norme et à fleur de peau (et ce qu'il y a en dessous) partagée par ces protagonistes à travers leurs mal-être commun.
    Le cannibalisme a beau servir de vernis choc à un récit en réalité convenu, l'argument est suffisamment maîtrisé pour en faire un moyen d'expression radical des souffrances exacerbées de cet âge.
    Naughty Dog
    Naughty Dog

    812 abonnés 377 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2022
    J'ai adoré !

    Alors bon je suis un très gros fan de Luca Guadagnino que ce soit ses films ou sa série, et j'attendais énormément ce Bones and All :le moins que je puisse dire est que je ne suis pas déçu.


    Le film est un road movie, autant qu'une coming-of-age story et une romance dans un contexte singulier : le cannibalisme ! Se déroulant en 1988, on y suit Maren, une jeune fille dont le goût de la chair humaine va l'obliger à fuir, dans le but de retrouver sa mère.

    Sur le chemin, elle va tomber sur d'autres personnes cannibales, dont Lee, un jeune nomade tout aussi perdu qu'elle.

    De cette rencontre naitra une romance, et diverses péripéties dans un film à la douceur exacerbée malgré le sujet très graphique qu'il aborde.


    On pourrait aborder Bones and All par plein de prismes, et c'est en cela qu'il excelle : les cannibales dans le film sont finalement une relecture du mythe du vampire (leur goût du sang survient tel un shot d'adrénaline, ils doivent apprendre à contrôler leur nature, leur odorat est surdéveloppé et ils arrivent à se flairer entre eux même à plusieurs centaines de mètres)

    Ainsi,le film prend le point de vue de Maren qui est nouvelle dans ce "monde", et se veut les yeux du spectateur. Le film aborde également la recherche identitaire (comme toute bonne coming-of-age story), le poids des responsabilités et les fantômes familiaux dans un melting-pot qui est d'une cohérence assez absolue.


    Tout comme les précédentes œuvres du réal, Bones and All ne rushe pas, et multiplie les tranches de vie sur 2 mois à mesure que le duo se découvre, font des rencontres plus ou moins heureuses (dont des "mangeurs" plutôt creepy) et tentent de vivre leur amour.


    Le casting est impérial : Taylor Russell était déjà une sacrée révélation dans le trop méconnu Waves il y a 3 ans, mais ici elle inonde l'écran d'une délicatesse aussi renversante que les paysages filmés par le réalisateur. Timothée Chalamet (qu'on ne présente plus) retrouve le cinéaste qui l'a mis sur le devant de la scène, et le tout fait encore des étincelles dans un rôle beaucoup plus brut.

    Et niveau acteurs secondaires, outre de petites apparitions d'Andre Holland, Chloe Sevigny, David Gordon Green et Michael Stulhbarg (mais qui laissent une impression durable, notamment ce dernier qui est l'antithèse de son rôle de pater familias rassurant dans Call Me By Your Name), c'est bien Mark Rylance qui impressionne (encore) dans un rôle aux antipodes de ses précédentes performances (je ne vais pas nécessairement en gâcher la nature d'ailleurs).


    Enfin, la BO de Trent Reznor & Atticus Ross (mes compositeurs préférés) est d'une beauté divine encore une fois, renforçant le côté planant et aérien du film,saupoudré de saillies graphiques et gores assez étonnantes dans un film de studio (c'est de loin le film Warner Bros le plus étonnant que j'ai vu ces dernières années).


    Finalement, mon seul grief, est que j'aurai aimé un peu plus d'émotion pour ce qui est de la peinture de cette romance. Le tout est bien satisfaisant, mais cette histoire aurait pu nous amener vers de plus amples confins émotifs pour se conclure de manière plus marquante.

    Mais qu'importe, Bones and All est un très très bon film que je chéris dès ce premier visionnage
    Yves G.
    Yves G.

    1 301 abonnés 3 302 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 novembre 2022
    Maren (Taylor Russell) a dix-sept ans. Elle a hérité de ses parents une tare encombrante : elle est cannibale. Quand son père la laisse à elle-même après une énième tentative de crime qu’il n’a pas réussi à prévenir, Maren n’a d’autre solution que de prendre la route pour retrouver sa mère au fond du Minnesota. En route, elle découvre qu’elle n’est pas la seule dans son cas. Un vieux « mangeur » (Mark Rylance) aimerait la prendre sous sa coupe. Mais Maren préfère se rapprocher de Lee (Timothée Chalamet), un garçon de son âge.

    Luca Guadagnino et Timothée Chalamet s’étaient fait la courte échelle pour accéder au succès. Avec "Call me by your name" – un film que je suis peut-être le seul spectateur au monde à ne pas avoir adoré – le premier lançait la carrière du second qui a depuis fait un sacré bout de chemin, enchaînant films d’auteur (chez Woody Allen ou Wes Anderson) et blockbusters ("Dune"). Il est devenu l’icône de toute une génération, un véritable James Dean des temps modernes. Luca Guadagnino a quant à lui peiné à transformer l’essai : il n’a guère réalisé que le remake sans intérêt d’un giallo italien des 70ies "Suspiria.

    Les remettre tous les deux à l’affiche, c’était parier sur la fidélité et sur la curiosité de tous les amoureux de "Call me by your Name". C’était aussi parier sur le parfum de scandale que le sujet transgressif du film et son interdiction aux moins de seize ans font naître.

    "Bones and All" a des précédents. Ce n’est pas la première fois qu’on voit des cannibales amoureux à l’écran ou qu’on explore les frontières ambiguës entre l’amour passion et l’entre-dévorement : "Trouble Every Day" de Claire Denis, "Only Lovers Left Alive" de Jim Jarmusch. Ce n’est pas la première fois non plus qu’on filme un road movie d’un couple en cavale au travers des Etats-Unis : "Les Amants de la nuit" de Nicholas Ray, l’iconique "Bonnie and Clyde" bien sûr de Arthur Penn, "La Ballade sauvage" de Terrence Malick, plus près de nous "American Honey" de Andrea Arnold.

    Mais "Bones and All" ne marche pas. À qui la faute ? Aux deux héros entre lesquels aucune alchimie ne se crée ? Au scénario plan-plan qui ne ménage aucune surprise ? À l’absence de tout malaise que la situation aurait pourtant dû logiquement susciter ?
    Le seul personnage intéressant du film est celui joué par le grand Mark Rylance qui crée un trouble hélas vite dissipé.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    601 abonnés 2 711 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2022
    Bones And All est une romance charnelle étonnante, déroutante, tantôt touchante, tantôt repoussante. Doublée d'un road trip à travers les US, l'œuvre rappelle parfois Grave, surtout dans son humanisation du cannibale par le prisme de la maladie mentale obsessionnelle.

    https://www.cineserie.com/critiques/cine/bones-and-all-une-romance-sanguine-deroutante-5506713/
    traversay1
    traversay1

    3 127 abonnés 4 631 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 novembre 2022
    Il y a un côté artificiel et un peu poseur chez Luca Guadagnino, très apparent dès Amore, qui peut ne s'avérer nullement gênant, à partir du moment où la beauté et l'émotion sont au rendez-vous, comme dans Call me by your Name. Dans Bones and all, spoiler: la randonnée américaine de deux jeunes cannibales
    , le romantisme noir essaie de se marier avec une poignée de scènes poisseuses, sans doute délicieuses pour les amateurs mais susceptibles de provoquer des haut-le-cœur chez les autres, Et cela ne fonctionne pas au-delà d'une classique histoire adolescente, qui manque au passage cruellement d'humour (on n'est pas chez Jarmusch). Le talent de metteur en scène de Guadagnino est visible à l'écran mais le film sonne creux, dans une quête convenue d'identité qui tente obstinément d'être originale, à travers les oripeaux du gore. Le film tente pourtant de rendre humains ses héros, qui ne sont que chair et tendres, dans leur passion dévorante et leurs efforts démesurés pour intégrer une normalité sociale mais en vain, tant l'on retient avant tout le côté sordide de l'ensemble. Le niveau de l'interprétation, comme presque toujours chez le cinéaste italien, est globalement à mettre à l'actif du long-métrage, quoique le personnage joué par Mark Rylance est très limite dans sa bizarrerie (et un peu trop pratique pour relancer l'action). Quant à Timothée Chalamet, qui a été bien meilleur ailleurs, le fait qu'il se fasse littéralement "manger" par sa partenaire, la formidable Tayler Russell, déséquilibre quelque peu l'alchimie sentimentale du duo.
    Benito G
    Benito G

    593 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2022
    Bones and All est une histoire d'amour entre Lee et Maren, deux parias essayant de trouver leur place dans le monde.
    Luca est un véritable artiste maître qui crée de belles scènes pleines d'émotions avec le retour dans le temps dans les années 80. Le paysage est si bien pensé avec des pièces des années 80, ce qui le rend si authentique.
    Vous ferez à travers des montagnes russes d'amour, d'inconfort et de bonheur ainsi que de vous sentir un peu malade à travers certaines scènes;)
    Le film est parfois un peu lent, mais cela nous fait vraiment comprendre les personnages et le voyage sur lequel ils se trouvent et l'on comprend l'utilisation du cannibalisme ainsi que le passage de l'adolescence vers le du monde adulte. avec une certaine évidence et même chimie des deux réalisateurs nous offre de la magie pure. Teenmovies amateur vous serez déçu.
    Audrey L
    Audrey L

    559 abonnés 2 424 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2022
    Je t'aime, jusqu'à la moelle... Bones and All n'est certainement pas le film de cannibalisme bébête et gore que vous avez vu mille fois, c'est avant tout une histoire d'amour passionnel de l'autre, de peur profonde de soi ("Suis-je un monstre ?"), d'arriver à trouver sa place dans un monde où l'on est loup parmi les agneaux... Découvert lors de l'annonce des films qui ont fait sensation à la Mostra de Venise, avec une nouvelle collaboration de Timothée Chalamet (Oui, on est ultra-fan, inutile de penser même à le nier) et Luca Guadagnino (Call Me By Your Name), avec en rôle principal Taylor Russell, une jeune actrice qu'on ne connaît pas bien (et qu'il nous tardait de voir en-dehors des Escape Game, pressentant qu'elle avait vraiment autre chose à offrir), Bones and All avait tout pour nous plaire, et a encore réussi à nous surprendre. Le rythme est excellent, les 2h11 ont filé entre nos doigts, en cheminant avec cette jeune femme qui cherche à se connaître (et se maîtriser) entre rencontres dérangeantes (Mark Rylance en pervers glauque, dont le final nous a vraiment mis mal à l'aise...) et celle qui changera tout : un "loup" comme elle, qui essaie de nous faire croire qu'il a moins de scrupules qu'elle. Sauf que sous sa carapace de cheveux méchés, on sent toute la fragilité et la répulsion de sa condition, et cet amour naissant va faire voler en éclat sa désinvolture apparente. A cela, vous pouvez ajouter une mise en scène soignée (et aux paysages naturels des grands espaces américains qui n'ont rien à envier à la Dolce Vita précédente), à la musique envoûtante, à l'interprétation désarmante (le binôme d'acteurs fonctionne à merveilles), à la psychologie étudiée des personnages, à l'envie d'explorer les troubles psychologiques et les sentiments qui peuvent naître dans une telle relation... Vous l'aurez compris, l'aspect cannibale de l'intrigue n'est pas là pour faire démonstration de scènes gores (même si l'on en trouve, Luca Guadagnino se permet de filmer un arbre, un bout de mur, quand la scène-choc arrive, comme pour nous rappeler que le propos n'est pas là, et que si l'on cherche un film régressif à sensation, on s'est trompé de titre), mais pour nous laisser apprivoiser ces deux personnages sauvages, dont on ne cautionne évidemment jamais les pratiques, mais dont le malêtre nous touche, avec un final qui nous a beaucoup plu. On s'est rappelé quelques docus sur la pratique rituelle funéraire de certains peuples, spoiler: consommant une partie de l'être aimé, pour la garder à jamais avec soi, un hommage de l'amour qui outrepasse l'emprise de la Mort sur le corps...
    Bones and All nous offre une dernière ligne droite qui illustre donc ce concept ancestral, avant de nous proposer, pour les coeurs meurtris par ce final (on assume d'en faire partie), une petite scène ouverte, qui vous laisse interpréter par vous-même : spoiler: on retrouve nos deux amoureux, après un cut noir, qui pourrait n'être qu'une fin fantasmée, ou bien justement la réalité qui confirme qu'ils s'ensont sortis... Pour une fois, on va choisir la naïveté et croire qu'ils sont vivants et heureux (soyons fous),
    le film ayant la galanterie de nous laisser choisir. On a donc couru (écharpe au vent) en librairie, en face du cinéma, pour acheter le roman et en avoir le coeur net (réponse dans 350 pages). Bones and All est un film d'amour étonnamment intelligent, interprété avec fureur, au final vous donnant le choix, qui vous donne la fringale de ce genre de bonnes surprises.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    688 abonnés 1 428 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 novembre 2022
    Une jeune fille de 18 ans, au comportement inquiétant et anormalement violent, part à la recherche de sa mère aux Etats-Unis après que son père ait arrêté de la soutenir et de la couvrir.
    Dans son périple, elle fait la rencontre de Sully puis de Lee, semblant tous deux animés des mêmes pulsions étranges qu'elle...
    Quel film bizarre, gore et malsain !
    Certes, le casting est plutôt bon avec la présence de Timothée Chalamet ("Dune", 2021), de Taylor Russell ("Escape Game 1&2", 2019/2021) et de l'inquiétant Mark Rylance ("Ready Player One", 2018), mais diable que ce road-trip fantastico-sanglant est déroutant et nauséabond !
    Je n'ai globalement pas apprécié ce long-métrage, mais vous pouvez peut-être vous régaler de cette histoire glauque à la frontière du paranormal, qui sait ?
    De mon côté, c'est un ressenti médiocre et nauséeux.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Mr cinetok
    Mr cinetok

    233 abonnés 284 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 novembre 2022
    C'est magnifiquement réalisé, les acteurs sont talentueux et investis par leur rôle, rien à jeter... si vous aimez le glauque, une histoire d'amour sans issue et original, encore du gore, et voir les paysages de l'Amérique profonde sur de belles musiques...alors ce film ne vous décevra pas...une véritable ambiance dramatique, envoutante et sanglante vous attend. Un "Bonnie et Clyde" chez les cannibales, il fallait y penser...Bravo.
    Alice025
    Alice025

    1 527 abonnés 1 308 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 novembre 2022
    Je ne suis pas convaincue par le nouveau du film de Luca Guadagnino. Cette histoire de road trip cannibale nous sert beaucoup plus de romance qu'autre chose. Malgré un sujet sur fond horrifique qui aurait pu être intéressant, il m'a plutôt lassé et surtout ennuyé. Une fin tout de même correcte mais qui ne rattrapera pas mon sentiment global sur ce film...
    http://cinephile-critique.over-blog.com
    mat niro
    mat niro

    304 abonnés 1 726 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 novembre 2022
    Un road trip à travers les Etats-Unis avec un couple de "mangeurs", ça vous tente? C'est le fruit du travail de Luca Guadagnino qui signe ici un film interdit aux moins de 16 ans avec dans les rôles principaux, Taylor Russell et le déjà célèbre Thimothée Chalamet. En dehors des scènes gore de cannibalisme, cette oeuvre s'apparente plus à une romance avec comme toile de fond une quête réciproque de leurs origines pour les deux personnages. Malgré quelques longueurs, cela s'avère touchant avec des moments poétiques au milieu de ces bains de sang. L'ensemble est plutôt emballant si vous avez le coeur bien accroché, et l'on s'attache à ces deux écorchés vifs accompagnés par un Mark Rylance assez terrifiant lui aussi.
    eldarkstone
    eldarkstone

    187 abonnés 1 959 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2022
    Un très bon film, love story sombre, chaotique et beau a la fois, porté par deux acteur - actrice incroyables, et un scénario complet et poignant jusqu'au bout !
    Cinémonde
    Cinémonde

    134 abonnés 1 421 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 novembre 2022
    J’attendais rien de ce film mais j’étais quand même curieux de voir Timothée Chalamet ici car je l’ai vu seulement dans “Dune” et “Don’t Look Up”. Déjà, j’ai trouvé le film en lui-même vraiment pas terrible et presque décevant ; surtout parce que le jeu de Timothée Chalamet n’est pas très concluant, la qualité sonore est trop inégale malgré un scénario plutôt original et assez cool.

    L’idée de mélanger romance et horreur aurait pu être une bonne idée mais je trouve que le côté horrifique occulte trop la romance (ce qui ne me déplaît pas) mais la conséquence étant que le côté romance est très bancal. Effectivement, la romance du film paraît trop brusque et la relation entre Maren et Lee manque de réalisme et de naturalisme. Sinon, concrètement, le scénario est intéressant mais n’est pas assez prenant pour que je sois attentionné pendant 2h10. Le film construit un léger fil rouge avec trop d’intrigues secondaires qui prennent trop de place. En ce qui concerne les personnages, ils sont globalement bien écrits même si celui joué par Timothée Chalamet manque de développement et de crédibilité ; à l’image de sa relation avec Maren.

    Je ne connaissais pas ce réalisateur mais pour ce film, j’ai vraiment senti une patte très singulière ; il fait notamment beaucoup preuve de métonymie en montrant un objet désignant un personnage. Cela est réalisé de manière très maligne, Luca Guadagnino n’abuse pas de cette métonymie et quand elle est là, elle est toujours nécessaire. Sinon, je trouve que le son est beaucoup trop inégal car parfois la qualité sonore est tout bonnement dégueulasse et est agréable à l’écoute (c’est peut-être voulu), alors que parfois, le son arrive à nous poser dans une ambiance inquiétante et immersive. Sans oublier la musique de ce film qui est trop répétitive et qui reste en tête ; je la trouve oppressante, je pense que c’est l’intention, mais je la trouve subjectivement agaçante.

    En bref, j’aurais du mal à recommander ce film car je n’ai pas été réceptif à la réalisation et encore moins au développement de l’histoire. Malgré un concept chouette, je trouve que le partage des genres est mal géré, entre autres.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 novembre 2022
    Le réalisateur ne doit pas être net , film d'horreur ,raté, trop long ,dont le sujet est le cannibalisme ,rien d'autre, je n'ai pas compris le but du réalisateur sauf s'il veut qu'on devienne vegan ,pour ma part je ne toucherai plus à la viande avant qques
    temps ,même pas de beaux paysages et musique bof
    Fabien S.
    Fabien S.

    465 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2022
    Un très bon film d'horreur réalisé par Luca Guadagnino en road trip avec Thimothée Chalamet , David Gordon Green, Taylor Russell , Jessica Harper et Mark Rylance .
    Les meilleurs films de tous les temps
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