Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
benoitG80
3 429 abonnés
1 464 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 7 août 2019
« La Femme de Mon Frère » en tant que comédie a de quoi déstabiliser le spectateur, il faut bien l’avouer et pas forcément dans le bon sens, tout au moins à ses débuts ! Pourtant malgré un excès évident dans la façon de dépeindre cette fratrie particulière, il n’en reste pas moins que le portrait de Sophia est tout à fait dans la lignée même du trentenaire qui ne veut pas devenir adulte en refusant totalement de s’assumer de manière responsable. L’actrice Anne-Elisabeth Bossé met en œuvre une énergie folle pour aboutir à un jeu qui ferait presque état de véritable performance quelquefois ! De voir cette jeune femme et ses problèmes personnels plus existentiels que vraiment réels, on est évidemment proche d’un modèle classique que l’on rencontre désormais trop souvent dans la société actuelle... Une peinture franchement bien vue et extrêmement instructive de notre époque, même si le couple frère/sœur a un comportement plus ou moins ambigu qui met quelquefois mal à l’aise, alors que rien ne justifiait ou ne nécessitait a fortiori cette situation de départ... L’aspect très perturbé des personnages, en particulier de Sophia mais pas seulement quand on considère son entourage, doublé de cet accent canadien très marqué et sans que l’on comprenne pourquoi pas toujours sous-titré, provoque il est vrai un drôle de sentiment entre intérêt évident, et agacement parfois. L’aspect déjanté, ici revendiqué, ne fait ainsi pas tout à fait l’effet voulu, suite à un manque de compréhension des paroles parfois évident surtout quand Sophia s’emporte sans limite ! Par contre, les scènes familiales mettent en scène deux parents extrêmement pétillants, touchants et charmeurs, pleins de joie er d’entrain contrairement à leurs enfants, et dont le père (Sasson Gabai) avec ses idées progressistes (dignes d’un Gilet Jaune !), est une véritable bouffée d’air frais et d’espoir ! Alors malgré des défauts incontestables, cette comédie sensible possède sur le fond, tout un tas de vérités sur le mal être des trentenaires ou plus, qui ici apparaît clairement et de manière intelligente même si la relation qui unit ces deux frère et sœur, est un peu trop outrancière et problématique dans l’histoire. La réalisatrice Monia Chokri a cependant imprimé à son film une patte bien personnelle qui lui donne une vraie spontanéité, ainsi qu’une émotion et une fraîcheur manifestes, même si tout cela est un peu gâché par le côté un peu brouillon et excessif ressenti particulièrement dans une première partie, qui pourra d’emblée rebuter inutilement le spectateur...
Si les références formelles à Dolan et plus encore à la Nouvelle Vague sont évidentes, ce n'est pas pour autant que le premier long-métrage de Monia Chokri, La femme de mon frère, n'a pas de personnalité. Bien au contraire, il en a presque trop, tellement l'actrice de Laurence Anyways a voulu sur-styliser sa mise en scène, de manière souvent ostentatoire et gratuite. Excès qui passe aussi par des dialogues incessants, se chevauchant à l'occasion, et débités façon mitraillette. La femme de mon frère est épuisant avec son trop plein d'énergie, un paradoxe puisqu'il s'agit de dresser le portrait d'une trentenaire archi-diplômée, archi-chômeuse et archi-célibataire. Narcissique et névrosée, la susdite n'est guère sympathique malgré l'abattage de Anne-Elisabeth Bossé qui écrase un peu les autres interprétations. Le spectateur est censé rire avec elle mais c'est d'elle qu'il se moque, de son mal-être plein d'énergie négative et de jalousie exacerbée. Les scènes familiales sont en revanche les plus réussies de même que celles qui, globalement, ramènent un peu de calme dans l'hystérie ambiante. Le film est bien trop long pour un scénario qui a juste une autonomie de 90 minutes et ce n'est pas la B.O très hétéroclite qui fournit une compensation, comme dans certains films de Xavier Dolan. Cette exubérance dépressive qui constitue la tonalité majeure du film aurait pu être domestiquée et assouplie pour, pourquoi pas, aller vers l'émotion. Ce qui est un peu le cas dans la dernière partie de La femme de mon père mais il est déjà trop tard.
Cet ersatz de la série des Bridget Jones et de l'univers de Denys Arcand peine à convaincre tant l'humour est lourdaud et le scénario fumeux. Le jeu hystérique de l'actrice principale n'arrange rien. Un pétard mouillé.
Une comédie déjantée avec une héroïne démente. C'est très pop et acide. Et un très beau film sur la famille. Le charme du québécois en bonus. A voir d'urgence.
Charmante comédie avec une comédienne très drôle, les parents sont géniaux, et les seconds rôles réussis. Avec de belles idées de mise en scène en prime !
spoiler: Je suis désolée par rapport à ceux qui ont fait ce film, mais pour moi le visionnage fut très pénible.
C'est une comédie mais en 2 h de temps, je n'ai ri qu'une fois.
De surcroît, ce film qui dure justement 2 h est interminable, surtout que ce n'est ni drôle ni sympa, ni émouvant, bref rien.
C'est plus agaçant qu'autre chose.
Aussi et c'est le gros point faible du film, pourquoi avoir choisi une réalisation aussi moche, décousue, mal foutue ???
C'est voulu mais c'est une très mauvaise idée, sincèrement.
Je suis restée jusqu'au bout du film uniquement pour être au frais, en raison de la canicule extrême dehors.
Une chose que je tiens à préciser, dans les 30 premières minutes du film, 6 personnes sont parties et vers les 1 h du film, trois autres personnes encore (sur environ 20 présentes au tout début). Moi qui voit beaucoup de films, c'est très très rare que j'assiste à cela, même pour des films particuliers. Il faut dire aussi que ce film a un style auquel apparemment les gens n'adhèrent pas en majorité. Et j'en fait partie. La façon dont est fait le film est agaçante, pénible, moche. Cela se veut drôle mais c'est juste bête. Bon en même temps, tout n'est pas à jeter, je n'ai pas complètement détesté, il y a deux/trois scènes pas mal.
Déception malgré une bande annonce prometteuse, comme souvent. Le film est tourné comme on le faisait dans les années soixante dix dans un style avant gardiste. C'est verbeux, moche, saoulant, déstabilisant à force de va et vient qui n'en finissent plus. La musique est lourdingue et accompagne mal le film. Ç'aurait pu être drôle dans la sobriété et une bonne direction des comédiens que j'ai connu bien meilleurs dans d'autres rôles. Au début j'ai pensé au génial Queenie in love d'Amos Kollek...mais non, là c'est vraiment très décevant.
Du décalé, du caustique, du déjanté parfois autour du personnage principal (qui n’est pas le rôle titre – La femme de mon frère – mais la sœur dudit frère justement). Une confrontation du genre « Je t’aime, moi non plus », propice à de belles envolées. Pourtant, ça ne prend pas trop. Parce que les dialogues en français mais avec cette intonation et ce débit rapide québécois sont difficiles à suivre pour nos oreilles hexagonales. La réalisation en a certainement conscience puisque certaines scènes ou répliques sont sous-titrées. Étrangement, ce ne sont pas celles qui demandaient le plus cet accompagnement. Ne pouvant suivre dans le détail, on en perd donc assurément beaucoup. Dommage car le cinéma canadien est en général de bonne facture et tout au moins nous apporte un ton et un contexte social nouveaux. Vu et suivi d'ici, ce n'est donc que "moyen" même si l'ambition première pour un public plus réceptif est sans nul doute plus grande. Ça va bien en tout cas avec l'esprit d'un certain regard.
L'accent québécois, toujours drôle, ne suffit pas à sauver ce film bruyant, braillard aux dialogues bancals. Je n'ai jamais ri alors que c'est censé être une comédie.
Tout est IRRITANT dans ce film : la réalisation particulière, hachée et énervante / le jeu des acteurs mauvais / la musique trop souvent placée et inappropriée / une histoire complètement inintéressante / une héroïne immature et moche.