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lionelb30
446 abonnés
2 606 critiques
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1,5
Publiée le 4 juillet 2019
Le tout debut est plaisant car l'on retrouve les caracteristiques et l'humour quebecois mais ca ne dure que tres peu. La suite est un bavardage incessent avec un tres mauvais montage de scenes qui ne s'enchainent pas bien entre elles.
Je me demande comment il faut prendre cette comédie assez tordue !! Même très déjantée, et personnages compliqués - sans doute psycho_jenesaisquoi...... (?) La seule chose qui m'a fait tenir jusqu'au bout, c'est cet accent trop drôle ainsi que ces expressions non moins hilarantes !! Très déçu !! **
Film faussement original, faussement décalé, faussement subversif, faussement original mais film vraiment raté et vraiment narcissique. On a l'impression que la réalisatrice se donne beaucoup de mal pour dire "regardez à quel point je suis folle". Sauf que cela ne marche pas une seconde, que personne ne rit et que tout donne l'impression d'avoir été pompé chez Xavier Dolan.
Je m'attendais a quelque chose de vraiment bon. Ouf déçue déçue. Il ne se passe rien. Je trouve dommage qu'en plus ce sont en majeure partie ses decors des années 80 avec ben du brun. Les.gens de l' internationale vont nous trouver fucke et plat au Québec. Jai rien contre les comédiens car je les aime tous. Ne gaspillez pas d'argent.
Décalé et vraiment très drôle, c’est un film à aller voir si on veut passer un bon moment ! On ne sent pas du tout passer les 2h de film et ça c’est un très bon point !
Drôle, touchant, un petit bijou ! La délicieuse mise en scène de Monia Chokri, l'interprétation magistrale d'Anne Elisabeth Bossé, bref un film qui nous vient tout droit du Québec et qui qui fait un bien fou.
C’est comme comédienne que la québécoise Monia Chokri est surtout connue, avec, entre autres, des rôles importants dans "Les amours imaginaires, "Laurence anyways", "Gare du Nord" et "Réparer les vivants. Toutefois, il y a déjà 6 ans, elle s’était lancée dans la réalisation avec un court-métrage de 30 minutes, "Quelqu’un d’extraordinaire". "La femme de mon frère" est son premier long métrage en tant que réalisatrice, un film qui a été perçu comme le coup de cœur du jury dans la sélection Un Certain Regard de Cannes 2019. "La femme de mon frère" fait partie de ces comédies qui, sur le moment, font passer un moment plutôt agréable mais qui ne restent pas vraiment imprimées dans le long terme dans le cortex cérébral. Ici, en plus des dialogues en québécois, difficiles à comprendre, ce sont principalement des situations trop souvent exagérées qui nuisent au film. En fait cette comédie souffre de ce défaut trop souvent remarqué : l’absence d’un choix clair et net entre comédie qu’on qualifiera de réaliste et comédie franchement déjantée dans laquelle l’exagération serait l’atout principal du film et, de ce fait, parfaitement acceptable.
Je peux comprendre certaines des critiques suscitées par « La femme de mon frère ». Mais reprocher à Monia Chokri d’avoir fait du Xavier Dolan, vraiment ? À moins qu’il y ait chez le réalisateur de « Juste la fin du monde » ou de « Mommy » un humour désopilant qui m’a complètement échappé jusqu’ici. En revanche, il est vrai que ce premier long métrage est un peu… long. Un montage plus serré aurait rendu, il me semble, cette comédie encore plus enthousiasmante. Cela dit, il y a dans le film de Monia Chokri au moins deux longues scènes qui sont déjà de petits chefs-d’œuvre : celle du restaurant italien et celle du grand repas de famille où la « femme du frère », cette blonde trop parfaite pour la sœur paumée, est invitée pour la première fois. C’est à se rouler par terre de bout en bout. Je ne suis pas du tout étonné que le jury de la section Un certain regard en ait fait son coup de cœur au dernier Festival de Cannes. Nous assistons ici à la naissance d’une grande cinéaste. J’espère qu’elle va continuer sur cette lancée. « La femme de mon frère » est une œuvre de jeunesse donc. Mais malgré ces défauts, c’est déjà une belle réussite. Le scénario est à la fois drôle et touchant. Les dialogues sont savoureux et les comédiens tous excellents. Il faut vanter, bien sûr, la performance d’Anne-Élisabeth Bossé, parfaite dans son rôle d’intellectuelle féministe névrosée. Mais je m’en voudrais de ne pas mentionner, parmi les rôles secondaires, celui du père immigrant, joué par un grand acteur israélien, Sasson Gabai, extraordinaire.
Une comédie rigolote, où on rit donc à 100% et sur tous les fronts: la sœur du frère et ses déboires, la femme du frère en madame parfaite, le frère et les parents, la famille complètement folle. Absurdes ces histoires et ces personnages on passe un très bon moment en pensant un peu à Dolan et aux « amours imaginaires ».
C'est assez rare pour que je le signale, mais ce qui m'a attiré vers ce film c'était l'affiche. Elle faisait un peu rétro, on aurait dit une affiche pour un film de Rohmer et j'ai donc été intrigué. Alors si le film a un aspect Nouvelle Vague ça se rapprocherait plus d'une comédie de Godard façon Une Femme est une femme qu'à un Rohmer, mais ça a un délicieux goût de liberté.
En fait Monia Chokri se permet toutes les excentricités avec sa caméra, elle abuse du jump cut, d'angles de vue assez improbables pour mettre en scène ses dialogues ciselés. Et c'est ça que j'ai aimé en regardant le film, avant même les thèmes explorés que je trouve tout à fait sympathique. Il y a une certaine liberté formelle, un rythme des plus soutenu qui peuvent soit perdre le spectateur, soit l'emporter dans cette comédie douce amère.
Puis, il faut dire que ça dit des choses de ce que c'est que d'être adulte et je trouve ça bien représenté avec cet amour fraternel que peuvent avoir les deux personnages principaux. Parce qu'entre ce frère et cette soeur va s’immiscer une belle gynécologue et donc les choses ne seront et ne pourront plus être comme avant.
J'aime comment la complicité se déplace progressivement de la sœur vers la copine, comment le frère cynique va devenir petit à petit un bon petit père modèle. Il se crée ainsi une empathie envers l'héroïne qui voit sa vie changer, sa relation (qui était, on ne va pas se le cacher, une relation de couple) avec son frère changer et se dégrader... Elle qui était encore dans un cocon protégé, elle finissait sa thèse, vivait chez son frère, va subitement devoir devenir adulte, rembourser son prêt étudiant et lâcher un peu du lest quant à sa relation avec son frangin.
Et tout ça, avec des dialogues des plus réjouissants, dans ses séquences franchement bien trouvées, ça donne un film des plus appréciables, si on passe outre le côté m'as tu vu de la mise en scène. J'ai ri de bon cœur à plusieurs reprises, tout est fait pour placer l'héroïne dans des situations gênantes, où son cynisme ne la protège plus, elle se retrouve totalement perdue dans ce monde nouveau (et qu'elle trouve hostile).
Franchement c'est réjouissant, si comme moi l'humour composé quasi uniquement de remarques acerbes et blessantes vous parle tout particulièrement.
Une comédie québécoise à la fois déjantée et touchante, avec des dialogues souvent hilarants, portée par la presta d'Anne-Elisabeth Bossé, magistrale dans le rôle d'une jeune femme hésitante à l'heure de l'émancipation.
Comédie dramatique québécoise sympathique, moderne, authentique. Anne-Elisabeth Bossé excelle dans son rôle, et c'est aussi le cas pour les autres acteurs/actrices.
bavard, criard on en perd le fil des émotions des personnages ...d'autant que tout ce verbiage débridé comme la famille d'ailleurs est souvent accompagné d'une musique crispante plus qu'accompagnante .... Aussi on a hate que la non bridget ( elle n'a pas le charme de la vraie bridget ) se taise enfin ! et au final tout ca pour ca , pour qu'elle aussi se trouve un chum!!!!
La femme de mon frère est une piqure intraveineuse de 2019 dans le sang. Pas très jolie phrase pour dire à quel point le film est actuel. Bien plus que des moeurs d'une famille ordinaire, c'est une fratrie qui, au tournant de la trentaine, se cherche un sens ou un mode d'emploi de fonctionnement dans la vie. Il va falloir arrêter de jouer pour se résoudre à l'idée que la vie, conformiste comme elle est, doit se faire nécessairement à deux. Notre contexte d'occidentaux classe moyenne paresseux, qui n'a eu comme modèle qu'une poignée de couple parfait dans son entourage, les parents essentiellement, fait qu'on le se sent assez coupable d'un certain jeunisme tardif. Un regard, une réflection, une attitude, une victimisation, au sein même de cette famille, dérègle notre façon de s'intégrer dans le moule. C'est ce que m'évoque Anne-Elisabeth Bossé dans le film, ou du moins son personnage. Dans l'esprit du "Jeune Femme" de Léonor Serraille, il y a cette idée, bien au delà d'un simple portrait de femme, d'expliquer à quel point il est compliqué d'être soi de nos jours, car tout prolifère autour de nous pour nous remettre sur le droit chemin, celui du politiquement correct. Si un film émane ce type de réflection un peu farfelue, c'est que Monia Chokri a réussit son coup. Tout est une histoire de rythme dans la comédie, mais surtout un talent d'écriture et un sens du dialogue qui rend l'expérience unique. Premier film de très grande qualité. *TOP 6 FILM 2019*
Je pensais que j’allais bien rire devant ce canadien. Mais là, c’était soûlant. Les dialogues sont recherchés et demandent de la réflexion et des temps de pause (qui manquaient). Beaucoup trop de musique, aussi.