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    Des hommes
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    132 critiques spectateurs

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    benoitG80
    benoitG80

    3 413 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juin 2021
    Avec « Des hommes », dont le titre est si peu évocateur quand on ne connaît pas l’histoire, Lucas Belvaux signe un film puissant, fulgurant et en même temps, un film d’une grande sobriété dans la perception et l’analyse des sentiments.
    Avec ce thème central qu’est la guerre d’Algérie, le réalisateur nous immerge dans le summum de l’horreur, non pas uniquement par les images, mais aussi et surtout par le dégât psychologique sur ces jeunes partis la fleur au fusil et revenus avec des fantômes dans leurs têtes.
    Pour le démontrer, Lucas Belvaux s’appuie sur les voix des personnages, des voix off dont l’expression même laisse percevoir toute la détresse qu’ont laissé les affres de la guerre.
    Des voix lointaines qui se répondent, se complètent, s’interrogent.
    Des voix qui traduisent un mal être, une destruction des esprits de tous ces hommes confrontés au traumatisme d’un conflit terrible où la place et le rôle de chacun n’ont rien d’évident, où les dérives inévitables auront de lourdes répercussions tout au long de chaque destinée.
    C’est ainsi que le début qui met en scène les personnages principaux à l’heure d’aujourd’hui, nous permet déjà de mesurer l’ampleur du ravage réalisé des années après.
    La narration est tout au long de ce récit, véritablement magnifique !
    Dans le rôle du héros Bernard, un homme totalement détruit, Gerard Depardieu est grandiose !
    Tout son ressenti, toute sa souffrance, tous ses démons sont retranscrits avec une intensité qui fait frémir...
    Et le passage du passé au présent, entre ces deux acteurs qui partagent son rôle, est réalisé avec une intelligence et une sensibilité incroyables.
    Le jeune Yoann Zimmer qui incarne aussi Bernard soldat, est lumineux en irradiant pleinement l’écran.
    Bravo pour ce cinéma extrêmement bouleversant, instructif et puissant.
    On ressort de cette séance secoué et dubitatif sur le sens et les enjeux de cette guerre.
    mat niro
    mat niro

    354 abonnés 1 824 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juin 2021
    Le film commence par une scène mémorable où Bernard (Gérard Depardieu) s'invite à l'anniversaire de sa soeur Solange (Catherine Frot), lui offrant une broche avec de l'argent volé à sa mère. Va s'en suivre une bagarre suite à laquelle chaque personnage va faire un retour dans le passé avec la Guerre d'Algérie. Lucas Belvaux montre avant tout le destin d'un homme brisé avec un côté narratif sur les atrocités vues par Bernard et son cousin Rabut (Jean-Pierre Darroussin). Avec une mise en scène sobre, le cinéaste restitue à merveille l'horreur de cette Guerre du côté des appelés français mais aussi des Harkis. Une oeuvre poignante et utile montrant qu'une petite étincelle peut raviver les démons du passé.
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2020
    De jeunes garçons sont partis en Algérie. Ce sont des hommes qui en sont revenus, tout du moins aux yeux de leurs proches qui n'ont jamais rien su de leurs traumatismes enfouis. Adaptation du roman éponyme de Laurent Mauvignier, Des hommes commence bien des années après cette guerre qui ne disait pas son nom. Ce sont des voix off, se chevauchant parfois, qui vont raconter l'indicible à travers lettres de l'époque et souvenirs 40 ans plus tard. Le procédé est habituel en littérature avec des voix alternées, il est moins efficace au cinéma où il aurait tendance à créer une certaine confusion. Cependant, le sujet est fort, n'escamotant pas la sauvagerie des combats et des représailles, bien que restant dans une certaine "douceur" par rapport à la réalité, dixit Lucas Belvaux, le réalisateur de Des hommes. Au-delà des "événements" d'Algérie, le film est aussi une histoire de famille, complexe et torturée, laquelle aurait mérité davantage d'explications et d'approfondissements. Dense et intense, le métrage se révèle bien trop court pour son ambition, tout un pan de l'existence de ses personnages principaux, après les événements et avant la période contemporaine, passant à l'as, faute de temps pour le développer. C'est rare de le constater au cinéma mais une heure de plus n'aurait pas été de trop pour que Des hommes nous saisisse encore davantage. Tel quel, Depardieu, Darroussin et Frot n'ont qu'un laps de temps insuffisant pour incarner profondément leur rôle. Ils sont cependant impeccables tout comme les jeunes comédiens, plus ou moins débutants, qui jouent les appelés au moment de cette très sale guerre d'Algérie.
    David F
    David F

    68 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juin 2021
    Une claque de film ! Ca valait le coup d'attendre la réouverture des salles ! A voir sur grand écran car c'est du grand cinéma. La construction est brillante, le montage incroyable (chapeau bas Ludo Troch), c'est de la dentelle. Le texte reste bien longtemps après la séance dans la tête. Je viens de voir un film nécessaire, porté par un casting incroyable me permettant de regarder en face une période de notre histoire que l'on a souhaité oublié. Plus d'actualité que jamais.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    767 abonnés 1 519 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 juin 2021
    "Des hommes", tiré du roman éponyme sorti en 2009, nous plonge dans les affres de quelques militaires français ayant vécu le traumatisme de la guerre d'Algérie.
    Certains ont réussi à plus ou moins tourner la page (Rabut, Jean-Pierre Darroussin), mais d'autres pas, comme c'est notamment le cas de Bernard (Gérard Depardieu) qui continue plus de 50 ans après à vivre en marche arrière et à pourrir la vie de tous les gens de son village.
    Le film va constamment alterner entre le présent et le début des années 1960 dans une Algérie en plein chaos, et c'est bien là où le bas blesse : plus de la moitié de l'intrigue se déroule dans le passé et donc, sans les acteurs principaux du monde présent, et cela se ressent lourdement sur la qualité globale de ce drame totalement haché.
    Pire : le réalisateur a saupoudré son oeuvre de nombreux et longs monologues en voix off, le résultat donne une impression trop littéraire et pas assez cinématographique à mon goût.
    Le rendu global est terne, mou, sans intensité dramatique...
    On s'ennuie ferme dans ce long-métrage au sujet pourtant courageux.
    Assoupissant.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Dandzfr
    Dandzfr

    17 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2020
    Vu en-avant 1ere en présence du réalisateur. Le film aborde la guerre d'algerie et ces simples appelés qui se retrouvent là-bas et les repercussions sur leurs vies meme 60 ans après. Lucas Delvaux a partagé avec nous sa vision du monde tant dans le film qu'apres lors des échanges entre lui et les spectateurs .
    Bon film avec des moments particulièrement difficiles. Et à la fin la superbe voix de Line Monty.
    ffred
    ffred

    1 698 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 juin 2021
    Lucas Belvaux a, pour moi ,une filmographie en dents de scie. D'excellents films - le triptyque Un couple épatent Cours Après la vie, Pas son genre, Chez nous...- et d'autres assez ratés -38 témoins, Rapt- auxquelles s'ajoutent aujourd'hui ce nouvel opus. Cela fait longtemps que je ne m'étais pas ennuyé comme ça au cinéma. L'affiche était pourtant alléchante. Un beau trio d'acteurs. Qui font tous ici le minimum syndical (et sont parfois limite mauvais). Et qui sont surtout dans des seconds rôles, le gros du récit se situe pendant et juste après la guerre d'Algérie (maintes fois traitée au cinéma et notamment dans le récent et très réussi Qu'un sans impur) avec de jeunes acteurs rarement justes. Le point de départ du film, quarante ans après, n'est qu'un prétexte pour raconter leur histoire de jeunesse, la traumatisme de cette guerre et les traces qu'elle a laissé aux personnages. Des voix-off omniprésentes, celles des mêmes protagonistes jeunes et vieux qui se mélangent, des flashbacks incessants, une mise en scène mollassonne, trop scolaire et sans originalité, tout comme un scénario pas du tout à la hauteur d'un récit qui aurait dû être poignant et gorgé d'émotion. Et c'est justement ce qu'il manque cruellement. Au final, on attend plus que cela se termine en luttant pour ne pas s'endormir. Encore un ratage donc pour Lucas Belvaux, tout autant que pour le trio d'acteurs...
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    202 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 octobre 2022
    Lucas Belvaux a encore sévi. Ici, nouvelle leçon de morale sur la guerre d'Algérie aux pauvres spectateurs que nous sommes. Bien sûr, ça ne marche pas, tout comme dans ses films précédents. Les gens en ont marre de ces pseudos intellectuels de gauche vieillissants qui les méprisent et les regardent de haut. "Des Hommes" est un film assommant dont on peut aisément se passer. Film guindé, au ton sentencieux, issu de la repentance, de la bien-pensance avec un Depardieu sinistre et un Darroussin plus aplati que jamais. Ces comédiens se trainent et ont fait leur temps. Ce cinéma français de gauche qui se croit intelligent et profond a assez duré. Lucas Belvaux devrait lâcher l'affaire pour le bien de tous.
    Audrey L
    Audrey L

    636 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 octobre 2020
    Chacun vit une guerre différemment de son voisin, l'a entendu raconter autrement, n'a pas les mêmes souvenirs des atrocités qui s'y sont passées... Peu de films sont les garants de la mémoire de la Guerre d'Algérie, comparés à la quantité faramineuse des œuvres traitant de la Première et Seconde Guerre Mondiale ou du Vietnam, et c'est avec une certaine envie de réparer ce tort que l'on est allé voir Des Hommes (Festival de Deauville 2020, avec les acteurs et réalisateur qui discutaient de ce thème de la mémoire honteuse et refoulée). Le drame de la guerre nous prend comme toujours (comment y rester insensible ?), nous donne à voir le désemparement des hommes face à la cruauté forcée par les ordres, mais aussi les actes de méchanceté gratuite issu du racisme envers la nationalité ennemie (les civils y sont donc associés, sans avoir rien demandé). Cependant, ce que l'on peut très vite reprocher à Des Hommes, c'est l'unilatéralité de la critique : les vilains français qui s'en prennent aux pauvres algériens. On caricature, évidemment, mais le ressenti est bien là : on ne voit qu'un pan de la réalité (il y avait du "bon et mauvais" des deux côtés de la Guerre d'Algérie) qui est certes véridique sur le plan historique (on ne le réfute pas) mais avec un discours critique très amoindri par ce parti-pris. On se surprend même à penser au tollé qu'aurait provoqué un film inversant ce discours (la pro-démago militaire française attaquée et martyrisée par les algériens). Dommage pour Gérard Depardieu (qui semble à l'aise dans son rôle d'alcoolique grande gueule), pour Jean-Pierre Darroussin (dont la narration voix-off copieuse n'aurait pas été supportée autrement que déclamée par lui, grâce à sa voix apaisante et calme) et Catherine Frot (en petite forme), car leurs séquences auraient pu former un bon drame familial à elles seules. Avec en plus les traumatismes de guerre qui dépeignent sur la vie des soldats retraités, nous avions déjà une œuvre intéressante (bien que déjà vue) qui aurait gagné les avis grâce à son casting "connu" (le trio en tête d'affiche) et les nouveaux arrivants (les jeunes acteurs talentueux qui interprètent les soldats). L'intention était vraiment louable de nous faire (re)découvrir la Guerre d'Algérie, mais avec des lunettes unifocales qui deviennent vite encombrantes.
    Jorik V
    Jorik V

    1 271 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 novembre 2020
    On adore Lucas Belvaux et son cinéma réaliste et social qui s’immisce souvent dans le cinéma de genre. On lui doit de très grands films contestataires tels que le polar « La Raison du plus faible » ou le thriller mâtiné de politique « Rapt ». Mais même quand il se fait plus léger, il nous conquit, comme l’a montré la comédie romantique « Pas son genre » qui se parait également d’un fond social et sociétal. Le voici qui se voit pour la seconde fois sélectionné en compétition officielle au Festival de Cannes cette année avec « Des hommes ». Sélection virtuelle certes mais sélection quand même. Le cinéaste s’attaque ici à un sujet encore peu vu dans le cinéma français et faisant pourtant partie intégrante de l’histoire de notre pays : la Guerre d’Algérie et les conséquences qu’elle a pu avoir sur ceux qui y ont combattu. Vaste sujet, superbe équipe devant et derrière la caméra, et pourtant…



    La déception est aussi grande que l’attente était forte. « Des hommes » est un film raté dans les grandes largeurs et certainement l’œuvre la moins bonne de son réalisateur. Ce film pourtant assez court nous paraît interminable et lancinant. Pourtant, le long-métrage débute plutôt bien avec un Gérard Depardieu des grands jours. Durant une vingtaine de minutes, on est pris et intrigué par l’histoire de cet homme alcoolique et violent qui vient perturber l’anniversaire de sa sœur. Même si on se demande quel sera le rapport avec la Guerre d’Algérie. Puis commencent les flashbacks nous ramenant à ladite guerre avec les personnages jeunes. Et là c’est radical : on décroche complètement. Une voix off omniprésente et fatigante tente de nous donner des clés de compréhension psychologique à ce qui se déroule sous nos yeux mais rien ne prend. Ce choix trahit la nature littéraire du scénario et peut-être aussi ses limites. « Des hommes » était un roman et aurait dû le rester car la nature cinématographique de cette histoire reste clairement à prouver.



    Passé la première demi-heure acceptable, on ne voit presque plus le trio Depardieu-Frot-Darroussin, seuls véritables intérêts du film, mais on se prend une bonne heure de flashbacks inintéressants montrant la vie des personnages, jeunes soldats appelés à faire cette guerre coloniale. On subit leurs affects et leurs désillusions et on constate les effets qu’elle a sur leurs vies changées à jamais. Les acteurs de cette partie dans le passé manquent de charisme et ce qui est raconté ne parvient jamais à captiver notre intérêt : on décroche fortement. Ce qui nous est montré paraît déjà-vu, anodin et ne provoque jamais de véritable réflexion chez le spectateur. Pas plus qu’une quelconque émotion. Le rythme est neurasthénique, les logorrhées verbales des narrateurs sont soporifiques et on ne reconnaît jamais le talent de Belvaux pour raconter des histoires qui touchent au cœur. On aurait préféré que le film se concentre sur le présent et les démons de ses personnages vieux que de nous faire revivre ces séquences sans grand intérêt. En somme, on ne peut pas dire que ce soit un mauvais film, mais assurément un film raté, mal écrit et ennuyant qui traite son sujet de manière trop littéraire pour qu’on y adhère.



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    Coric Bernard
    Coric Bernard

    376 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2020
    Ce nouveau film de Lucas BELVAUX est un film fort en émotion et bien réalisé. Il s'agit de l'adaptation bien réussie à mon avis du livre de Laurent MAUVIGNIER. Ce qui est intéressant dans l'évocation de ces deux hommes qui ont vécu la guerre d'Algérie, c'est la manière dont le sujet est abordé entre les non-dits et la brutale réalité vécue par les personnages du film.
    Les personnages principaux du film, Gérard DEPARDIEU, J.P. DARROUSSIN et Catherine FROT sont très brillants dans leur rôle et apportent beaucoup de crédibilité et d'émotion dans ce film.
    Le réalisateur utilise à bon escient les techniques du flash back et de la voix-off qui donnent une bonne fluidité dans le déroulé du film. Il nous fait très bien ressentir l'état d'esprit des appelés de cette époque avec la réalité de ce qu'il ont vécu puis les effets psychologiques qu'ils ont subis après cette guerre dont on ne sait pas grand chose finalement.

    Bernard CORIC
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    110 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 juin 2021
    Ai vu le très décevant dernier film de Lucas Belvaux qui est un réalisateur que j'adore et dont la trilogie "Un couple épatant" "cavale" "après la pluie" est dans les sommets des films qui ont marqué à jamais ma vie de spectateur. Je crois que le gros souci de ce film est celui de l'adaptation du roman de Laurent Mauvignier. Probablement que Belvaux n'a pas voulu s'éloigner trop de la forme du livre et ne s'est pas rendu compte à quel point les trois voix off qui alternent sempiternellement tout au long du long métrage en plus des dialogues bien trop littéraires et explicatifs à l'intention du spectateur, alourdissent énormément son projet. Autre mauvaise idée à mon avis est le choix d'acteurs bien trop connus et stars pour une histoire qui se déroule sur deux époques : le charisme naturel et le jeu très attendu de Depardieu et de Frot déséquilibrent beaucoup la balance sachant que de l'autre côté les jeunes acteurs qui interprètent les mêmes rôles 40 ans plus tôt manquent indéniablement de présence et n'impriment pas l'écran. Jean-Pierre Daroussin est parfait comme souvent. De même nous sentons le metteur en scène beaucoup plus à l'aise dans la réalisation et la direction d'acteurs dans la partie contemporaine qui se passe en France et plus timoré voir parfois inexistant dans la partie flash back en Algérie où le poids de la reconstitution empesée et le rythme freinent l'intérêt du spectateur pour cette histoire de jeunes appelés pour la guerre d'Algérie dont les atrocités les marqueront à jamais tout en les enfermant dans le mutisme. Le sujet est plus que louable mais hélas Belvaux ne fait pas un film personnel en n'osant prendre des libertés avec son sujet et sa source littéraire. Tout cela est trop attendu et convenu. Dommage.
    brunocinoche
    brunocinoche

    91 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 octobre 2021
    Lucas Belvaux évoque dans "Des hommes" la guerre d'Algérie et l'impact encore présent auprès de ses protagonistes. Ce brulot antimilitariste n'a malheureusement rioen d'extraordinaire et en fait que confirmer ce que des films tels "Avoir 2 0ands dans les Aures" ont évoqué dans les années 70. Il reste cependnat une élégance dans la mise en scène sobre et feutrée, privilégiant les voix off. A ce titre, le personnage de Jean-Pierre Darroussin apporte beaucoup à la sensibilité de ce film. C'est le point fort d'un film que l'on, regarde plus avec respect qu'avec passion.
    Ciné-13
    Ciné-13

    118 abonnés 1 070 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2023
    Si vous aimez les flash backs, vous en aurez sous toutes ses formes : en voix off, en images d'archives, en scènes de guerre, en courriers, en témoignages,...
    Le jeu de l'acteur Depardieu jeune est insignifiant.
    Gérard est encore une force de la nature, cette fois-ci traumatisée : "il a le vin mauvais".
    Darroussin est magistral de retenue face au cousin énergumène.
    Les allers-retours temporels atténuent le souffle de la dramaturgie...
    Jon D
    Jon D

    2 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juin 2021
    Vu hier en avant-première, ses images ne me quittent pas. Lucas Belvaux filme la guerre avec une justesse incroyable. Les voix-off permette de créer ce lien unique avec le spectateur, comme si nous étions dans la peau de ces jeunes appelés (quel casting - Yoann Zimmer, Félix Kysyl, Edouard Sulpice et les autres ... La relève est assurée !!), mais également dans celle de ses hommes et femmes vivant avec un passé qui ne passe pas (et la aussi, pardonnez du peu, avec un Gérard Depardieu exceptionnel, cela fait longtemps que nous ne l'avions pas vu dans un rôle à sa (dé) mesure; sans oublier bien sûr les immenses Catherine Frot et Jean-Pierre Darroussin. En un mot : courez-y ! UN TRES GRAND FILM !
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