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adèle h
2 abonnés
20 critiques
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5,0
Publiée le 8 juin 2021
En classe je ne sais même pas si ont n'a une lesson entière sur la guerre d'Algérie, la prof avec détachement lâche vaguement une date ,c'est donc le premier long métrage qui sans tabou parlent des horreurs de la guerre , et de cette origine qui représente une construction importante de notre histoire ,j'ai un oncle qui a fait cette guerre ,je peux reconnaître dans ses regare ce trauma nostalgique très juste ,et un Depardieu qui sait choisir les rôles les plus emblematiques
N'apporte rien au sujet.. Depardieu fait du Depardieu et les autres font......ce qu'ils peuvent. Décousu à l'extreme, éventuellement complaisant, vaguement soporifique (les voix de narration) En bref d'autres ont été fait sur ce thème et beaucoup mieux .
Film bouleversant qui permet de nous faire sentir le drame d'une génération sacrifiée et d'une nation dévastée. Triste et nécessaire leçon d'histoire, portée par d'excellents acteurs. Merci Monsieur Belvaux !
Voilà un film qui partait bien. Une très bonne distribution un sujet intéressant pourquoi pas ? Finalement très vite on retombe dans une sorte de narration stérile. Il ne se passe rien. C'est lent, c'est lent on s'ennuie. Quel dommage ça méritait mieux
Lucas Belvaux signe un film très solennel, très lourd, sur la culpabilité de vétérans de la guerre d’Algérie. Il est plombé par l’omniprésence de voix off trop descriptives. Comme d’habitude chez le cinéaste, c’est froid, ça manque d’émotions et de vie.
Des jeunes gens envoyés, sans le leur dire, faire la guerre à un peuple, embobinés par des idéologies nationalistes et extrémistes, reviennent fracassés et traumatisés après avoir perpétré et vu des horreurs. La guerre d'Algérie est montré ici par le prisme de ses conséquences en France. L'interprétation de Depardieu en monstre raciste et Catherine Frot en provinciale n'est pas merveilleuse, mais Lucas Belvaux arrive peu à peu à faire entrer le spectateur dans le récit. Beaucoup d'énigmes néanmoins dans ce récit parcellaire, celà vient probablement du fait qu'il s'agit d'une adaptation littéraire.
Deuxième long métrage que je vois du cinéaste Lucas Belvaux après "Chez nous" et je ne cache pas ma déception tellement plusieurs passages sont ennuyeux !!Le début du film commence mal avec un Gérard Depardieu , comédien que j'apprécie beaucoup d'habitude, qui en fait des tonnes en homme meurtri par ses années de soldat en Algérie, pas de musique, des longueurs, seulement les interprétations de Catherine Frot et Jean-Pierre Darroussin sont acceptables. La deuxième partie voyant la jeunesse en militaire pendant la guerre d'Algérie du personnage de Gérard Depardieu relève un peu le niveau mais demeure prévisible. Le metteur en scène Lucas Belvaux manque ce film avec un message fort sur le thème du traumatisme de la guerre, pour parler d'Algérie, un film sur le mème sujet que je conseille, c'est "L'ennemi intime" de Florent Emilio Siri qui est nettement mieux. "Des hommes" est dispensable.
Un film intéressant d'un point de vue historique quant aux événements pendant la guerre d'Algérie vu par d'anciens soldats. Si l'interprétation des Depardieu, Frot ou Daroussin est bonne, leurs personnages sont malheureusement totalement éclipsés au fil du film, ceux ci disparaissant complètement à mesure des nombreux flash-back. Le récit durant la guerre prenant le pas sur l'actuelle pour mieux expliquer la détresse psychologique de ces anciens combattants. L'ensemble reste quand même poussif, la partialité pro algérienne mal venue , une mise en scène pas toujours juste. A noter des scènes de guerre suggérées plutôt que montrées. Passable ...
Superbe film avec un Depardieu fantastique sur les dégâts psychologiques au retour dans le civil Dommage que des erreurs flagrantes sont perceptibles On circulait dans les camions face a le route devant le danger des embuscades On portais des casquettes Bigard ou des bérets mais pas des casques On dormais a cote de nos armes chargée et la destruction d d'une compagnie au couteau sans réaction des militaires n est pas très crédible
" Des hommes ". Ce drame Historique, adapté et dirigé par Lucas Belvaux, nous propose un film très beau mais aussi très insupportable, tant la véracité de ce témoignage est violente. Le réalisateur nous transforme en spectateur en immersion dans l’horreur de la guerre d’Algérie. Il provoque également une belle réflexion sur les justifications de ces évènements. Le film nous offre un casting très brillant avec un grand rôle pour Jean-Pierre Darroussin qu'il assume parfaitement, une belle Catherine Frot et un Gerard Depardieu grandiose que l'on voit tous deux hélas trop peu.
Il aura eu des films sur l'Algérie bien plus marquants, mais il y a également parfois des constats propices sur ce qu'il en reste. Peu souvent éclairée, cette après guerre aura plongé notre pays dans un obscurité politique qui misent gros sur l'histoire et ce qu'elle a laissée derrière elle. Des Hommes abordes avec sagesse les tourments de l'après guerre, sur une voix off posée et éclairée.
Plutôt déçu. La faute à un scénario parfois trop complexe (on se perd dans l'analyse qu'il convient d'avoir du personnage principal et de son parcours) et à des acteurs qui sont trop attendus dans leur jeu habituel et ne créent pas l'émotion. Quelques belles images toutefois de cette contrée de France comme d'Algérie, mais cela ne suffit pas malgré l'intérêt de la thématique (mon père aussi perdit 18 mois en Algérie et n'en parla quasiment jamais).
Si ce film exprime assez bien les horreurs de la guerre d'Algérie d'une façon impartiale, c'est beaucoup moins bien au niveau des souvenirs, des rancoeurs qu'elle a suscités. On est terriblement frustré d'abord par une musique qui se fait rare et ensuite par la mise en scène: Gérard Depardieu est merveilleux, Catherine Frot lui donne la réplique très justement et Jean-Pierre Daroussin est égal à lui même, mais on désenchante vite quand on voit ces trois rôles être au rang des seconds rôles et disparaître au bout de 20 minutes de film; ce qui vient après, aussi intéressant que ça puisse être, n'aurait du être là qu'en petits flash back et non pas tenir tout le film: déçu et désabusé
La séquence d'introduction est grandiose, avec un Gérard Depardieu déchaîné, un Bruno Padalydès fantôme et une Catherine Frot honteuse, les trois jouant avec brio. La plongée ensuite dans le passé est moins bien interprétée,mais l'idée de la voix off, qui ne marche pas toujours, est efficace sous ce contexte pour illustrer l'horreur et les dégâts, autant physiques que psychologiques, de la Guerre. Un sujet peu souvent traité, et que je trouve bien amorcé ici.
La thématique de la conciliation, entendue comme l’entreprise qui cherche à réunir au sein d’un ensemble des individus isolés et opposés, occupe une place de choix dans le cinéma de Lucas Belvaux. On se souvient de l’excellent Pas son genre (2014) et du conflit qu’il représentait entre deux façons d’être et d’aimer, renvoyant à terme chaque parti de son côté après des efforts réciproques d’adaptation, également du polémique Chez nous (2017) qui incarnait la lutte intérieure d’une jeune femme qui, pour sortir de la misère, devenait le fer de lance de l’extrême-droite jusqu’à ne plus se reconnaître elle-même. Des Hommes (2021) prolonge cette thématique de façon brillante en redoublant le divorce à la fois des êtres les uns avec les autres, séparés par des histoires de famille, par la guerre puis par le traumatisme, et de l’être avec lui-même, incapable d’accéder à l’unité. Le désordre intérieur donne lieu à un éparpillement du récit et un choc de voix qui adoptent ainsi en principe de composition la narration du roman de même nom de Laurent Mauvignier : le film est constitué d’une suite de flashs qui déstabilisent la lisibilité des personnages et de leurs enjeux et privilégient ainsi l’opacité, la densité, le caractère insondable d’intériorités auxquelles nous n’avons accès que par bribes. Lucas Belvaux réussit le petit exploit de donner vie à une forme bigarrée, imparfaite et en cela parfaite pour transposer au cinéma l’œuvre littéraire : tout trébuche, tout titube et se confond. Nous sommes à l’unisson des pulsations cardiaques et mémorielles de ces individus fantomatiques, ombres d’eux-mêmes ; leur prénom a aussi disparu, remplacé par un sobriquet dont l’origine est tue ou demeure insatisfaisante. Et pour retranscrire cette guerre qui n’en est pas une, comme l’affirment les soldats, le cinéaste s’écarte des codes et des passages obligés du genre pour capter une errance volatile et cauchemardesque qui, pourtant, sait se raccorder au physique et à la dureté du monde quand il le faut. Il dirige ses acteurs à la perfection, risque l’outrance initiale d’un Gérard Depardieu ou l’effacement d’une Catherine Frot pour mieux, quand les bruits viennent à cesser et que s’installe la nuit, saisir leur angoisse profonde devant des images que l’on ne voit pas et des mots qui ne sauraient dire. Un immense long métrage, fort et âpre, un témoignage capital sur la guerre d’Algérie.