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7fabcool7
53 abonnés
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1,5
Publiée le 23 août 2020
mon dieu que c'est long et pourtant je ne suis pas très difficile mais meme si les acteurs sont tous vraiment bons, la musique et les effets excellents: il faut bien dire que C un film qu'on voit une seule fois et . . . . basta!
Sans doute inspiré par son aîné James qui lui avait confié l'un des rôles principaux de sa réalisation la plus couronnée de succès "The Disaster Artist", Dave Franco fait à son tour ses premiers pas derrière la caméra par l'intermédiaire d'un home invasion à l'approche certes singulière mais laissant un trop grand goût d'inachevé quant aux ambitions qu'il nous fait entrevoir.
Dans une Amérique matraquant l'idée d'un repli sur soi et d'une paranoïa de l'extérieur toujours plus grande, le succès du Airbnb -que l'on laisse sa maison à un étranger ou que l'on investisse la propriété d'un parfait inconnu le temps de quelques jours- fait figure de complet paradoxe. Quand on y pense, ce système incarne le principe même sur lequel repose la construction d'un bon home invasion : le propriétaire entrouvre en effet une partie fondamentale de son intimité à ses locataires pendant que ces derniers laissent libre cours à la leur sans fard au sein d'un lieu qui devrait lui rester extérieur, le tout en plus sur la base de quelques bonnes notes d'internautes dont on ignore l'origine. Ici, cette plongée dans l'inconnu que les utilisateurs du Airbnb choisissent plus ou moins sciemment d'éluder va évidemment devenir l'angle d'attaque astucieux du film de Dave Franco et même carrément déteindre dans sa manière de le traiter dans son ensemble. Après quelques altercations avec le logeur au sujet de préjugés nauséabonds qui instituent un climat de méfiance à son égard, "The Rental" va donc s'évertuer à nous présenter l'ambiguïté des rapports de son quatuor de personnages, cette intimité qu'ils livrent en pâture à autrui sans le savoir. Dans cette logique, Franco adopte un ton lui aussi quasiment intimiste, venu tout droit du cinéma indépendant US où il a souvent œuvré en tant qu'acteur, pour nous les présenter. C'est bien simple, s'il n'y avait pas quelques perspectives angoissantes pour nous rappeler un danger imminent prêt à éclater (comme lorsque la caméra fait confondre le regard omniscient du spectateur avec celui, voyeur, d'un prédateur extérieur), "The Rental" aurait tout d'un petit film d'auteur dramatique nous racontant les vicissitudes d'un groupe d'amis réunis le temps d'un week-end. Le procédé est loin d'être idiot et a le mérite d'élaborer des personnages plus creusés qu'à l'accoutumée (la qualité de leurs interprètes y participe également) mais Dave Franco va hélas trop en abuser pour l'étendre sur près des deux tiers de son long-métrage et révéler par inadvertance les contours finalement très caricaturaux de ce genre de protagonistes sur la durée. Les faiblesses des relations contrariées de ce quatuor vont hélas ainsi déboucher sur des dilemmes moraux plus qu'attendus, ceux-ci vont bien entendu avoir une utilité capitale lorsque la menace extérieure va s'en emparer (et c'est là le but recherché) mais leurs perspectives pas vraiment des plus passionnantes vont prendre le pas sur tout le reste et même étouffer la dernière partie du film se voulant plus dynamique. Il faut dire que, lorsque la confrontation induite par le home invasion prendra enfin toute son ampleur, Dave Franco ne se dirigera pas vers les choix les plus originaux en la matière. Sans toutefois démériter niveau mise en scène, le couperet s'abattant sur les personnages se cantonnera à rester dans les canons très classiques du genre, sans chercher à en proposer plus, et ce même du côté de l'assaillant devenu lui aussi une caricature à l'instar de ses proies par le choix de Dave Franco de le laisser délibérément dans l'ombre comme n'importe quel boogeyman lambda et terriblement oubliable...
Tout de même bien plus enthousiasmant qu'un famélique "The Open House" (un home invasion qui lui aussi élargissait un concept immobilier, celui des journées portes ouvertes, à l'intimité de ses personnages devenus les proies d'un tueur anonyme) par le potentiel des partis pris de narration de Dave Franco et sa réalisation malgré tout intéressante, "The Rental" ne concrétise hélas que trop partiellement les belles ambitions que l'on y décèle. Il est fort à parier que Dave Franco fera bien mieux à l'avenir, les promesses sont là en tout cas.
Le premier film de Dave Franco débute pourtant plus que timidement. Des personnages lisses et des dialogues plats laissent augurer du pire pour l’heure et demie que nous passerons enfermés avec eux. Sentiment balayé lorsque nos protagonistes seront filmés de plus près et mis à nus face à la caméra d’un Dave Franco qui maîtrise habilement son ambiance et sa direction d’acteurs.
SPOILERS : je n'ai pas compris l'intérêt de louer une belle maison en bord de mer si c'est pour y rester cloîtré en prenant de la drogue ! Je n'ai pas non plus compris cette lourdeur sur le racisme. Il faut attendre la dernière demi-heure (sans mentir) pour qu'il se passe ENFIN quelque chose de grave dans cette maison. Par contre j'ai compris les motivations du tueur : c'est juste un kiff pour lui que de cacher des caméras et de tuer les locataires. Pour une première réalisation, Dave Franco se plante totalement, je me suis ennuyé comme un rat mort.
Voilà un film comme on en a vu 1000... L'histoire est simple : 2 couples vont louer une maison isolé face à l'océan pour un week end... Malheureusement, un danger va les guetter et leur week end tournera au cauchemar avec une présence mystérieuse autour d'eux. Entre une mise en scène limité, un jeu d'acteur frôlant le ridicule et une histoire plus que passable, on ne frissonne pas vraiment devant ce film. Bref : une location de rêve pour un pire cauchemar.
ni mauvais ni excellent il se laisse regarder je vous conseille comme moi de ne pas regarder la bande-annonce. allez-y comme pour voir un film thriller ... la mise en place de l'intrigue s'étire un peu en longueur oui, mais sachant qu'il va se passer quelque chose de grave, l'angoisse s'installe, le malaise aussi... de plus en plus... le but est de se mettre à la place des personnages et d'imaginer de faire partie du lot.... je n'ai pas été déçu . n'y allez pas pour rebondir sur votre fauteuil et voir maintes et maintes scènes d'emoglobine mais une tension malsaine. je suppose que cette fin annonce une suite comme les vendredi 13 ou les Halloween, le tueur en série continue sa route.....
Quatre pour remonter la moyenne de ce premier film qui ne mérite pas moins. l'idée du film est bien de faire monter la mayonnaise de cette histoire tragique de ces deux couples très unis dans la vie, venu passer un WE de rêve pour finalement vivre le cauchemar ultime, une vrai descente aux enfers. la fin du film est cash, sanglante et expéditive vous pouvez me croire. rien n'est tiré par les cheveux, tout est crédible et monte crescendo vers l'horreur..un très bon thriller et surtout pas un super slasher movie avec jump scare pour ados.
"The Rental" est une série B horrifique plutôt réussie. Même si le film est situé dans la catégorie épouvante/horreur, la moitié de celui-ci consiste à suivre deux couples en weekend détente. Seule la présence du propriétaire et ses propos racistes laissent présager de la suite. Dave Franco, qui commence sa carrière de réalisateur, parvient à faire monter la tension dans ces paysages embrumés. Le scénario n'est pas d'une inventivité folle mais tient en haleine jusqu'à la fin (avec peut-être une suite à venir). Correct.
Bon film d'épouvante - enfin disons qu'il sait nous aiguillonner à certains moments - car on part très Soft en début de Week-End. Le quatuor est plaisant, le rythme est enlevé, et tout à fait convaincant ! Le scénario est assez bon, car évidemment, certains comportements de couple génèrent une tension bien dosée, et les "apparitions" se font de façon crescendo ! Dommage les dialogues relativement plats, car l'intrigue, elle, est bien construite. Certains vont sans doute faire des vérifications une fois rentrés chez eux !! Film qui se laisse découvrir, plutôt agréable et une petite bande de 4 ni magnifiques ni super héros - mais comme vous et moi !!**
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 21 août 2020
The Rental est le nouveau thriller d'horreur réalisé, écrit et produit par Dave Franco. C'est le premier film qu'il ait réalisé et il est plus connu en tant qu'acteur dans le monde du cinéma. Dans le film, les frères Charlie (Dan Stevens) et Josh (Jeremy Allen White) décident de partir en week-end avec leurs amis. Ils ont trouvé une maison parfaite en ligne au bord de l'eau et essaient d'en faire un week-end agréable. Ils soupçonnent seulement que leur propriétaire est quelque peu raciste envers Josh, sa petite amie musulmane Mina (Sheila Vand). Malgré cette méfiance les quatre essaient d'en faire un week-end amusant. Mais pendant ce temps ensemble, ils apprennent à se connaître mieux que prévu. C'est ainsi que leurs relations mutuelles sont testées. Lorsque Charlie découvre qu'ils ont été secrètement filmés tout le week-end, il doit choisir de trouver les images cachées ou avouer ce qu'il a fait secrètement pendant le week-end. Dave Franco a décrit ce film comme son premier film réalisé mais il n'a également pas pris trop de soin en écrivant et en produisant en partie ce film. En assumant toutes ces différentes tâches et il a encore du mal à véhiculer clairement l'histoire. À un moment donné le film apparaît presque comme un long épisode de Temptation Island et se transforme davantage en un drame pour adolescents plutôt qu'un thriller d'horreur. Cet aspect vient au premier plan sans autre explication. En raison de ces changements de genre peu clairs et soudains le film peut sembler fastidieux. Le jeu des acteurs semble agréable mais le scénario peu clair.Les acteurs n'ont pas vraiment beaucoup de chances de faire quelque chose de spécial dans leurs rôles. Les personnages apparaissent initialement comme des adultes mais plus tard les personnages se comportent plus comme des adolescents...
Extrêmement déçu du film, personnages sans personnalités le scénario avait pourtant du potentiel mais le réalisateur ne l'a absolument pas exploité du début à la fin. L'histoire ne faisait pas du tout peur , elle Divaguait sur des sujets bâteaux qui n'avait rien à voir avec un film de suspens, intriguant, angoissant..... Tout le film est dans la bande annonce, aucune surprise, cela est même risible par moment. Moi qui suit une fan inconditionnelle des films d'horreur et du cinéma c'est bien la première fois, que j'ai été autant déçue. Je ne recommande absolument pas !
Il est toujours intéressant de voir un acteur passer de l’autre côté de la caméra pour devenir réalisateur. Et même si Dave Franco n’est pas un très bon acteur, le regard qu’il porte sur le cinéma de genre a l’intelligence de se cantonner aux personnages et à leurs interprètes, puisque The Rental se construit tout entier comme un huis clos dans une villa de rêve à flanc de falaise qui agit à la manière d’un tribunal de la cellule conjugale soumise à la tentation de l’adultère. Aussi son film commence-t-il par intriguer en posant un cadre avec lenteur et précision ; néanmoins, l’attachement qu’il porte à des personnages somme toute sommaires tourne vite en rond, devient une finalité qui se mue en routine voire en dispositif pépère et paresseux. Pas de vrai suspense, pas de travail sur l’épouvante, aucune appropriation du genre investi, sinon à travers un ensemble de codes qui confèrent au geste artistique de Franco – si tant est qu’il y en ait un – des allures de petit futé qui finissent par agacer tant son film ne l’est justement pas, futé. Tout cela est bien creux, vu et revu, servi par un puritanisme dont on connaît certes le lien essentiel avec le cinéma d’épouvante, mais qui trouve là son expression la moins intéressante parce qu’assise sur des bases instables et évanescentes, à savoir la dénonciation du racisme aux États-Unis, prétexte qui jamais ne prend de l’ampleur. N’est pas Jordan Peele qui veut. The Rental porte donc bien son titre : un film qui loue, emprunte postures, trame narrative et charge politique à des œuvres qui, elles, ont quelque chose à dire et à montrer.
Très classique dans son genre, ce film ne réserve aucune surprise. Sans compter que plus de 50min de mise en place sur un film de 1h30 c’est beaucoup d’autant plus que les enjeux sont très prévisibles et ne méritent pas un tel développement. Sans être mauvais ce n’est donc pas une franche réussite.
The rental est un thriller sous forme de slasher. L'action met du temps à arriver et au vu d'un scénario de plus banal dommage qu'on ne découvre pas un dénouement plus aboutit. Un film de voyerisme qui manque d'originalité.